Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] Les contes de crimes

les contes de crime.jpg

 

 

Résumé : Imprégné des personnages des frères Grimm ou de Charles Perrault, l’auteur se livre ici à une réécriture un tantinet diabolique des contes ayant bercé notre enfance. Machiavélique, le mariage improbable des contes de fées avec le roman policier produit des monstruosités, des vengeances fatales de personnages depuis toujours persécutés : Cendrillon, lolita victime d'un prince héritier, la Belle au bois dormant, otage pathétique d'un époux déséquilibré.

Inspirant la mise en scène macabre d'un tueur en série qui opère au cyanure, Blanche-Neige pose une énigme à C. Marmaduke Perthwee, fantasque détective des fées qui sait faire parler les nains de jardin, troublante signature du meurtrier. Rondement troussés par l'elficologue Pierre Dubois, Les Contes de crimes exhalent la musique envoûtante de ce familier du " Merveilleux Voisinage ". Noirs à souhait, ils font aussi entendre un humour sardonique qui fait frissonner.

 

Auteur : Pierre Dubois

 

Edition : Folio

 

Genre : Roman contemporain

 

Date de parution : 02 avril 2009

 

Prix moyen : 8€

 

Mon avis : Pierre Dubois revisite les contes de fées à la sauce criminelle. J’ai trouvé dommage que les différentes histoires soient aussi inégales en longueur, en qualité et en intérêt. Autant j’ai trouvé très bien Le petit chaperon rouge ou cendrillon, autant j’ai trouvé Peter Pan et Rapunzel trop longs, trop alambiqués et au final brouillons.
Je suis d’autant plus déçue que d’une part on m’avait dit beaucoup de bien du livre et que j’en attendais donc sûrement trop et d’autre part que je trouvais l’idée de remanier les contes de fées pour en faire des affaires criminelles tout simplement géniale.
Ici j’ai trouvé la lecture longue et contraignante et j’avoue que j’ai parfois lu en diagonale certaines digressions interminables.
D’autant plus que l’auteur s’amuse dans des tournures de phrases alambiquées, un vocabulaire plus que soutenu, des envolées lyriques etc… tant de choses qui ont ralenti ma lecture parce que j’ai trouvé que ce style n’était pas adapté au type de texte que voulait nous présenter l’auteur. J’aurais aimé plus de sobriété, qu’il aille un peu plus souvent droit au but.
A part quelques nouvelles comme cendrillon ou le petit chaperon rouge, on ne retrouve pas grand-chose du conte originel dans ces histoires, et pour moi, du coup, il n’y a pas revisite de contes. Pierre Dubois aurait pu tout aussi bien écrire des nouvelles avec des protagonistes issus de son imagination, j’aurais moins eu l’impression d’être trompée sur la marchandise.
Une lecture un peu laborieuse, même si j’ai réussi à aller jusqu’au bout. Mais sûrement un livre que je ne garderais pas, ni en mémoire, ni dans ma bibliothèque.

 

Un extrait : Il était une fois une damoiselle rose et rousse dotée de tous les avantageux apanages propres aux vraies princesses - celles à qui un petit pois glissé sous cent matelas, en leur dormant, torture la peau de lys. Elle passait ses jours, comme il se doit, à ne rien faire de ses dix doigts, sinon se mirer, se coiffer, se manucurer. Ou bien, la mode n'étant plus au teint d'ivoire et veines bleues, à bronzer au bord de ses piscines et toutes les nuits à sortir en boîte.
A dire vrai ce n'était pas sa pantoufle qu'elle abandonnait aux douze coups du clair de Lune !
Or si, insatiablement, la gourgandine se complaisait au marivaudage, libertinait et consommait à en décrocher les baldaquins, c'était toujours en compagnie de douteux pointeurs, de gandins, de snobs noctambules, mais jamais, au grand jamais, avec de nobles et gents partis censés lui offrir l'anneau d'or du mariage.
Toujours elle dédaignait ses prétendants qui, avec quelques espoirs, s'en venaient dès potron-minet faire antichambre pour s'en repartir bredouille et fort marris à la brune.
Trouvant l'un, président-directeur général, trop vieux, ce jeune financier trop gros, cet autre-là trop maigre, trouve chauve ou fat... Mais surtout, se moquait-elle d'un brave roi de la couture de haut luxe aux rondes rentes mais dont le menton présentait une légère asymétrie."
"Tiens ! se gaussait-elle, il a le menton de travers comme le bec d'une grive... C'est Barbe de Grive !

 

Petite déception 2 étoiles.jpg

Écrire un commentaire

Optionnel