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Rendez-vous livresques - Page 7

  • Book Haul Novembre 2020

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    Bon ok... Le "no buy" a été un échec complet! Mais alors dans les grandes largeurs.
    Mais c'est pas ma faute! J'avais plein de points pour France loisirs d'un côté, des bons cadeaux dématérialisés de l'autre... des réductions sur certains ebooks... J'avais pas une chance!

     

    Tout a commencé par un bête SP sur Simplement pro. Un ebook, en confinement, c'est facile, ça se récupère sans contact... et roulez jeunesse!
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    Du coup, et bien comme je viens de dire: les ebooks, c'est facile. Et puis les éditions du chat noir ont fait de belles promos et du coup: deux ebook de plus (oui, je suis faible, mais je voulais ces bouquins depuis longtemps pour ma défense)
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    Et puis, j'ai reçu (et pas avec 1 mois de retard pour une fois, sur la date d'envoi annoncée) le livre que j'ai eu avec la masse critique de novembre (et qu'il faut que je lise d'ailleurs)

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    Je sais ce que vous vous dites: Bon ça va, un bouquin qui s'apparente à un SP et 3 ebooks, c'est pas la mort.
    Et oui mais non! Car il y a un MAIS!

    Ca aurait pu, en effet s'arrêter là... MAIS (je vous avais dis qu'il y avait un MAIS) il se trouve que, par le plus grand des hasards, j'avais assez de points pour 3 livres gratuits sur France loisirs (oui...3) et que les points sont perdus s'ils ne sont pas utilisés avant le 31 décembre. Du coup vous comprenez que je me DEVAIS de réagir (Comment ça: Tu avais de la marge??) et de faire un choix cornélien entre touuus les bouquins qui me faisaient envie
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    Alors effectivement, j'aurais pu m'arrêter là. Mais j'avais ces bons de noël dématérialisés du boulot et ils étaient là, dans un coin de mon ordinateur, à me narguer... et... Bon ok, je suis faible, voilà!

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    Très faible
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    Totalement irrécupérable
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    Alors, je vous dirais bien que décembre sera plus raisonnable, que je vais être sage, faire un no buy, ou du moins un "moins buy"... Mais à qui je vais faire croire ça, hein?

    Allez les gens! Que la force soit avec vos portefeuilles! Courage pour la suite du ballet Confinés-déconfinés-reconfinés et bonnes lectures en tout genre!

    Au mois prochain, peut-être, pour le prochain book haul!

  • C'est lundi que lisez-vous? #289

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Chloé, Constance et Jane Austen.jpg Avis de tempete.jpg la derniere impératrice.jpg

    nos adorables belles filles.jpg Et ils meurent tous les deux à la fin.jpg Mission de nouvelle terre - T02 - Spark.jpg

    La-derniere-fleche.jpg Une ville si parfaite.jpg Lt Eve Dallas T39 crime en fête.jpg

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    Rien en cours, j'attends le début du Cold Winter Challenge, demain. D'ici là, j'ai quelques chroniques à écrire!

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #130

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Rouge toxic de Morgane Caussarieu

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    La violence de mon extase m’avait fait tomber à genoux, entraînant ma proie dans la chute. Mes dents malmenèrent la plaie en se retirant, produisant un bruit de papier qu’on déchire. D’une langue vorace, je léchai le fluide qui tachait encore mes lèvres puis contemplai avec fascination les trous béants dans la gorge du SDF. Mes pores gorgés de vie s’ouvraient, le sang murmurait dans mon cerveau, irriguant mes muscles d’une pluie d’étincelles.

    Derrière moi, des talons hauts claquèrent sur le bitume, perturbant cette douceur cotonneuse qui succédait chaque fois au meurtre. Mes sens engourdis par le plaisir protestèrent mais finirent par se focaliser sur l’intruse.

    Au rythme de la démarche assurée et au parfum, j’en déduisis que ce n’était pas l’une des prostituées qui pullulaient dans le quartier, mais une femme grande et mince, la trentaine. Chic. Une femme qui n’avait rien à faire dans cette ruelle sordide du Tenderloin.

    « Faruk ? » appela-t-elle.

    Je me relevai lentement et me retournai pour l’examiner.

    Une blonde, beauté froide.

    « Faruk », répéta-t-elle de sa voix rauque.

    Je lui adressai mon sourire le plus inquiétant, et m’approchai à pas de fauve.

    Elle ne recula pas. Son odeur et son expression ne trahissaient aucune peur. Pourtant, elle avait aperçu le cadavre. Peut-être même avait-elle assisté à la mise à mort. Désolé, chaton, je ne dois laisser aucun témoin.

    « Vous devez vous tromper, lui dis-je avec douceur, mon nom est Jamie.

    — Non, vous êtes bien Faruk. Ou vous l’étiez. Vous êtes devenu Jamie dans les années 1950, et vous n’avez pas changé de prénom depuis. »

    Elle était certaine de ce qu’elle avançait, la diablesse, je pouvais le lire en elle. Mais le nom « Faruk » ne m’évoquait qu’une image floue qui peinait à se préciser : celle d’un garçon dans le désert, coincé sous un cheval mort.

    Elle s’alluma une cigarette ; ses doigts ne tremblaient pas.

    « Vous n’êtes pas effrayée, alors que vous savez ce que je suis, constatai-je. Pourquoi ?

    — Je sais que vous êtes une créature raisonnable, Faruk. Plus que la plupart de vos congénères, en tout cas. Je suis venue vous proposer un marché.

    — La seule chose qui m’intéresse, chaton, c’est vous. Ou plutôt votre sang. »

    Je franchis les derniers pas qui nous séparaient et fis glisser ses cheveux derrière son épaule, pour dégager son cou. J’entendis son cœur accélérer ses battements.

    « Vous avez peur maintenant. Vous êtes moins sotte que vous ne le laissez supposer. C’est bien, vous avez raison d’avoir peur. »

    D’un ongle pointu, je traçai le chemin de la belle carotide qui pulsait si régulièrement sous la peau. Tout son corps se couvrit de chair de poule. Elle était un peu plus grande que moi – je ne terminerais jamais ma croissance. Si l’on m’avait laissé atteindre ne serait-ce que mes seize ans, peut-être l’aurais-je dépassée d’une tête ?

    « J’ai été chargée de venir à vous, dit-elle dans un souffle précipité. Nous avons besoin de votre aide… En échange, nous avons quelque chose susceptible de vous plaire.

    — Et qu’est-ce qui pourrait me plaire plus en cet instant que de vous goûter ? »

    J’attrapai sa gorge dans ma main et serrai. Elle se mit à suffoquer, terrorisée, cette fois.

    « Nous pouvons vous aider à le retrouver. Celui que vous avez perdu. Votre créateur. Votre Père ! »

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #288

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Crocs! Confessions de la copine d'un vampire.jpg April, May & June.jpg La couleur du mensonge - T01.jpg

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #129

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Qui es-tu Alaska? de John Green

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    Cent trente-six jours avant LA SEMAINE QUI A PRÉCÉDÉ mon départ de Floride, où je laissais ma famille et ma petite vie insignifiante pour aller en pension dans l'Alabama, ma mère n'a eu de cesse de m'organi-ser une fête d'adieu. Dire que je n'en attendais pas grand-chose est un euphémisme. Plus ou moins obligé, j'ai invité tous mes «

    camarades de classe », la bande de nases du cours d'art drama-tique et les blaireaux du cours d'anglais que, contraint et forcé, je côtoyais à la cafétéria lugubre de mon lycée, en sachant perti-nemment que personne ne viendrait. Ma mère s'est pourtant entêtée, étant intimement persuadée que je lui avais caché ma popularité durant toute ma scolarité. Elle a préparé presque une soupière de sauce artichaut. A décoré le salon de serpentins verts et jaunes, les couleurs de mon nouveau bahut. A disposé deux douzaines de petits pétards tout autour de la table basse.

    Et ce fameux dernier vendredi, alors que j'avais pratiquement bouclé mes valises, elle s'est assise à 16 h 56 sur le canapé du salon à côté de mon père et a attendu patiemment l'arrivée de la cavalerie des « au revoir » à Miles. Ladite, cavalerie s'est résumée en tout et pour tout à deux individus : Marie Lawson, une toute petite blonde avec des lunettes rectangulaires, et son copain un peu fort (pour être gentil), Will.

    - Salut, Miles, a dit Marie en s'asseyant.

    - Salut, ai-je répondu.

    - Tu as passé un bon été ? a demandé Will.

    - Pas mal. Et toi ?

    - Correct. On a fait Jésus Christ Super Star. J'ai donné un coup de main aux décors. Marie était à la lumière, a précisé Will.

    - Sympa, ai-je approuvé en hochant la tête d'un air entendu.

    Et c'en était quasi fini de nos sujets de conversation. J'aurais pu poser deux ou trois questions sur Jésus Christ Super Star, sauf que : 1) je ne savais pas de quoi il s'agissait; 2) je m'en fichais et 3) l'échange de banalités n'avait jamais été mon fort.

    En revanche, ma mère pouvait papoter pendant des heures et elle a donc prolongé le malaise en leur demandant comme s'étaient déroulées les répétitions, si le spectacle s'était bien passé, si ç'avait été un succès.

    - Je pense que oui, a répondu Marie. Plein de gens sont venus, je pense.

    Marie était du genre à beaucoup penser.

    - On est juste passés te dire au revoir, a finalement annoncé Will. Il faut que je raccompagne Marie avant six heures. Amuse-toi bien en pension. Miles.

    - Merci, ai-je répondu, soulagé.

    Pire que la fête où personne ne vient, il y a la fête où ne se pointent que les deux personnes les plus ennuyeuses de la terre.

    Ils sont partis et je suis resté sur le canapé avec mes parents, les yeux rivés sur l'écran noir de la télé, mourant d'envie de l'allumer, mais sachant que je ne le devais pas. J'ai senti leur regard posé sur moi, ils s'attendaient sans doute à ce que je fonde en larmes ou quelque chose du même ordre, comme si je n'avais pas pensé depuis le début que ça se passerait comme ça.

    Je n'en avais pas douté une seconde. Ils devaient me plaindre en plongeant leurs chips dans la sauce artichaut initialement prévue pour mes copains imaginaires. Mais ils étaient plus à plaindre que je ne l'étais. Je n'étais pas déçu. Mes attentes avaient été comblées.

    - C'est pour ça que tu veux partir, Miles ? a demandé ma mère.

    J'ai réfléchi quelques instants, en m'efforçant de ne pas la regarder.

    - Non, ai-je répondu.

    - Alors c'est pour quoi ? a-t-elle insisté.

    Ce n'était pas la première fois qu'elle posait la question.

    Maman n'était pas particulièrement emballée à l'idée de me laisser partir en pension et n'en faisait pas mystère.

    - C'est à cause de moi ? a demandé papa.

    Il avait fait ses études à Culver Creek, le fameux pensionnat où j'allais, comme ses deux frères et tous leurs enfants. L'idée que je marche dans ses pas n'était pas pour lui déplaire. Mes oncles m'avaient raconté qu'il s'y était taillé une sacrée réputation en conjuguant réussite dans toutes les matières et chahut monumental. La vie y semblait plus intéressante qu'en Floride.

    Mais non, ça n'avait rien à voir avec papa. Enfin, pas tout à fait.

    - Ne bougez pas, ai-je dit.

    Je suis allé dans son bureau prendre la biographie de Fran-

    çois Rabelais. J'adorais les biographies d'auteurs, même si (comme c'était le cas avec Rabelais) je n'avais jamais lu aucune de leurs œuvres. J'ai feuilleté les dernières pages à la recherche de la citation soulignée (« JE T'INTERDIS DE SOULIGNER

    MES LIVRES », m'avait-il recommandé des centaines de fois.

    Mais comment trouver ce qu'on cherche autrement ?).

    - Donc ce type, ai-je dit de la porte du salon. François Rabelais, le poète, a dit sur son lit de mort : « Je pars en quête d'un Grand Peut-Être. » Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-Être.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #287

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    apre coeur.jpg Les sorcières de pendle.jpg S.A.R.R.A. - T01 - Une intelligence artificielle - David Gruson.jpg

    Tracy Crosswhite T05 des morts si proches.jpg Cadavre exquis.jpg

     

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • Premières lignes #128

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Fangirl de Rainbow Rowell

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    Simon Snow - Wikipédia, l’encyclopédie libre
    Cet article concerne la série de littérature jeunesse « Simon Snow ». Pour les sujets homonymes, voir « Simon Snow » (homonymie).

    Simon Snow est une suite romanesque de Fantasy en sept tomes écrite par la philologue anglaise Gemma T. Leslie. Les livres racontent l’histoire de Simon Snow, un jeune orphelin de onze ans originaire du Lancashire, en Angleterre, qui se voit invité à suivre sa scolarité à l’École de Magie de Watford où sont formés de puissants magiciens. Simon grandit, mûrit, au sein de l’établissement, et intègre un groupe d’enchanteurs, les Mages, qui luttent contre la Monotonie rampante, une créature maléfique qui tente de débarrasser le monde de toute trace de magie.

    Depuis la parution de Simon Snow et l’héritier du Mage, en 2001, les livres ont été traduits en 53 langues et, en août 2011, ont atteint les 380 millions d’exemplaires vendus.

    Les critiques ont souvent reproché à Leslie la violence de la série, ainsi que le mauvais caractère et l’égocentrisme de son héros. En 2008, une scène d’exorcisme présente dans le quatrième tome, Simon Snow et les quatre selkies, incite certains groupes chrétiens américains à boycotter la série. Pour autant, la saga devient très vite un classique de la littérature jeunesse dans de nombreux pays, et, en 2010, Le Monde qualifie Simon de « héros littéraire pour enfant le plus mémorable depuis Huckleberry Finn ».

    Un huitième tome, le dernier de la série, sortira le 1er mai 2012.

    Publications

    Simon Snow et l’héritier du Mage, 2001

    Simon Snow et le deuxième serpent, 2003

    Simon Snow et la troisième porte, 2004

    Simon Snow et les quatre selkies, 2007

    Simon Snow et les cinq lames, 2008

    Simon Snow et les six lapins blancs, 2009

    Simon Snow et le septième chêne, 2010

    Simon Snow et la huitième danse, sortie prévue le 1er mai 2012

    Chapitre premier

    UN GARÇON SE TROUVAIT CHEZ ELLE.

    Cath leva les yeux vers le numéro peint sur la porte, avant de relire le papier sur lequel étaient inscrites les références de la chambre qu’on lui avait attribuée.

    « Pound Hall, 913. »

    Elle était bien au 913, pas de doute là-dessus, mais, pour Pound Hall, elle en était moins sûre : les dortoirs se ressemblaient comme autant de gouttes d’eau, ici, à l’instar des tours de gériatrie dans lesquelles l’État parque les personnes âgées. Peut-être Cath devrait-elle joindre son père avant qu’il monte le reste des cartons…

    — Cather, c’est bien ça ? l’interrogea le jeune homme tout sourires, la main tendue vers elle.

    — Cath, répondit-elle, l’estomac taquiné par la panique.

    Elle fit mine de ne pas voir la main accueillante… Qui plus est, elle portait un carton : à quoi s’attendait ce type, au juste ?

    Ce devait être une erreur. Il fallait que c’en soit une ! Elle savait que Pound Hall était un dortoir mixte, mais de là à s’imaginer qu’il pouvait exister des chambres mixtes…

    Le jeune homme saisit le carton qu’elle portait, puis le posa sur l’un des deux lits encore inoccupé. Le second, à l’autre bout de la pièce, croulait déjà sous un tas de vêtements et de boîtes en tout genre.

    — Tu as encore des affaires, en bas ? lui demanda-t-il. On vient de finir, nous. Je crois qu’on va filer se prendre un burger. Ça te dit un burger ? Tu connais Pear ? Tu y es déjà allée ? Ils font des burgers aussi gros que ton poing, là-bas.

    Il s’approcha, prit un des bras de Cath et le leva à hauteur d’épaule. Elle déglutit.

    — Ferme le poing pour voir…

    Elle s’exécuta.

    — Non : plus gros que ton poing, même, déclara-t-il, avant de lâcher son bras, puis de récupérer le sac à dos qu’elle avait déposé devant la porte. Tu as d’autres cartons ? Forcément, oui : tu ne peux pas être venue juste avec ça… Tu as faim, au fait ?

    Grand et mince, il avait la peau mate, et ses cheveux d’un blond sombre qui fuyaient en tous sens donnaient l’impression qu’il venait de retirer un bonnet de laine. Cath baissa de nouveau les yeux vers le document du secrétariat. C’était lui, Reagan ?

    — Reagan ! lança avec enthousiasme le jeune homme. Regarde ! Ta coloc vient d’arriver !

    Une jeune fille tout juste débarquée du couloir contourna Cath et lui adressa un regard détaché par-dessus l’épaule. Elle avait des cheveux auburn satinés, et une cigarette éteinte pendait à ses lèvres. D’un geste vif, le jeune homme s’en empara et la mit à sa bouche.

    — Reagan, Cather. Cather, Reagan, annonça-t-il.

    — Cath, répéta la jeune femme.

    Reagan lui adressa un hochement de tête, puis plongea la main dans son sac à la recherche d’une autre cigarette.

    — Je me suis posée de ce côté, dit-elle en désignant du menton la pile de cartons entassés dans la partie droite de la chambre. Cela dit, je m’en cogne un peu d’être ici ou là ; donc, si t’es du genre acharnée du feng shui, hésite pas à bouger mon bordel.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #286

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Les noces de la renarde.jpg Mabon.jpg

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #127

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente Nord et sud d'Elizabeth Gaskell

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    — Edith ! murmura Margaret, Edith !

    Mais, ainsi que s’en doutait Margaret, Edith s’était endormie. Pelotonnée sur le sofa dans le petit salon de Harley Street, elle offrait un charmant spectacle avec sa robe de mousseline blanche et ses rubans bleus. Si Titania avait jamais été vêtue de mousseline blanche avec des rubans bleus et s’était endormie sur un sofa de damas rouge, on aurait pu confondre Edith avec elle. Margaret fut de nouveau frappée par la beauté de sa cousine. Elles avaient été élevées ensemble depuis l’enfance, et tout le monde, sauf Margaret, s’était extasié sur le joli visage d’Edith. Margaret n’y avait jamais prêté attention jusqu’à ces derniers jours, où la perspective de perdre bientôt sa compagne semblait rehausser toutes les qualités d’Edith et tous ses charmes. Elles avaient parlé de robes de mariage et de cérémonies nuptiales ; du capitaine Lennox et de ce qu’il avait raconté à Edith sur leur vie future à Corfou, où le régiment du capitaine était en garnison ; de la difficulté qu’il y avait à ce qu’un piano reste bien accordé (ce qui, pour Edith, semblait être l’un des plus redoutables soucis que la vie conjugale fût susceptible de lui réserver), et des robes dont elle aurait besoin pour les visites à rendre en Écosse aussitôt après son mariage. Mais le ton de la confidence s’était fait de plus en plus somnolent et après quelques minutes de silence, Margaret s’était aperçue, comme elle l’avait prévu, que malgré le brouhaha qui régnait dans la pièce voisine, Edith s’était blottie sur le canapé, telle une boule moelleuse de mousseline, rubans et boucles soyeuses, et s’était laissée aller à une paisible petite sieste.

    Margaret s’apprêtait à faire part à sa cousine de certains projets ou rêves qu’elle caressait, concernant son existence future au presbytère de campagne de ses parents, où elle avait toujours passé d’heureuses vacances, bien que ces dix dernières années elle eût vécu pour ainsi dire chez elle dans la demeure de sa tante Shaw. Mais faute d’interlocutrice, elle fut obligée de réfléchir en silence au changement de sa vie, comme elle l’avait fait jusqu’alors. C’étaient des réflexions agréables, malgré le regret qu’elle éprouvait à se séparer pour une période indéfinie de sa douce tante et de sa chère cousine. Tandis qu’elle pensait au bonheur qu’elle aurait à remplir le poste important de fille unique au presbytère de Helstone, les propos échangés dans la pièce voisine arrivèrent par bribes à ses oreilles. Sa tante Shaw s’adressait à cinq ou six visiteuses qui avaient dîné là et dont les maris se trouvaient encore dans la salle à manger. C’étaient des familières de la maison, des voisines que Mrs Shaw appelait des amies, car elle déjeunait avec elles plus souvent qu’avec quiconque, et si Edith ou elle voulait leur demander quelque chose, ou vice versa, elles ne se faisaient pas scrupule de se rendre visite, même avant le déjeuner.

    Ces dames et leurs époux avaient été invités en qualité d’amis à un repas d’adieu en l’honneur du prochain mariage d’Edith. Cette dernière avait soulevé quelques objections, car le capitaine Lennox devait arriver par le train tard dans la soirée ; mais bien qu’elle fût une enfant gâtée, elle était trop insouciante et indolente pour se montrer très opiniâtre, et elle avait cédé en découvrant que sa mère avait commandé à profusion les douceurs de la saison, dont l’efficacité était réputée souveraine contre les excès de chagrin des dîners d’adieu. Elle s’était contentée de s’adosser à sa chaise en mangeant du bout des lèvres, l’air grave et absent, tandis que tous, autour d’elle, appréciaient les bons mots de Mr Grey, le gentleman qui occupait invariablement le bout de la table aux déjeuners de Mrs Shaw, et qui avait prié Edith de les régaler de musique au salon. Mr Grey s’était montré particulièrement plaisant lors de ce dîner d’adieu, si bien que les messieurs étaient restés en bas plus longtemps qu’à l’ordinaire, ce qui, au demeurant, était une bonne chose, à en juger par les bribes de conversation qui parvenaient jusqu’à Margaret.

    — J’ai trop souffert moi-même. Non que je n’aie été extrêmement heureuse avec le pauvre général, mon cher époux ; il n’en reste pas moins que la différence d’âge est un handicap ; un handicap contre lequel je tenais à prémunir Edith. Naturellement, sans aucune partialité maternelle, je pensais bien que cette chère enfant se marierait de bonne heure ; au reste, j’avais souvent dit que j’étais sûre qu’elle se marierait avant ses dix-neuf ans. J’ai eu un véritable pressentiment lorsque le capitaine Lennox...

    Là, elle baissa la voix, mais Margaret n’eut aucun mal à suppléer les paroles qu’elle ne distinguait pas. Dans le cas d’Edith, l’amour véritable avait suivi son cours sans encombre. Mrs Shaw s’était abandonnée à son pressentiment, pour reprendre sa propre expression, et elle avait fortement poussé dans le sens du mariage, bien que cette alliance fût au-dessous des espoirs qu’entretenaient de nombreuses relations d’Edith pour une héritière aussi jeune et jolie qu’elle. Mais Mrs Shaw soutenait que sa fille unique devait faire un mariage d’amour, affirmation qu’elle soulignait d’un soupir appuyé, comme si l’amour n’était pas entré en ligne de compte dans son propre mariage avec le général. Mrs Shaw appréciait encore plus que sa fille l’aspect romanesque des fiançailles de celle-ci. Non qu’Edith ne fût véritablement amoureuse ; toutefois, elle eût sans doute préféré une belle demeure à Belgravia à tous les agréments pittoresques de la vie à Corfou telle que la décrivait le capitaine Lennox.

    Les détails qui suscitaient l’enthousiasme de Margaret étaient précisément ceux devant lesquels Edith faisait mine de frissonner et de frémir, moitié pour le plaisir de voir son amoureux indulgent dissiper ses réticences à force de cajoleries, moitié parce qu’elle éprouvait une répugnance réelle à vivre en bohème ou dans l’improvisation. Cependant, si quelqu’un s’était présenté avec une belle maison, un beau domaine et un beau titre en sus, Edith se fût cramponnée malgré tout au capitaine Lennox le temps de la tentation ; ensuite, peut-être eût-elle ressenti quelques menus regrets de ce que le capitaine Lennox ne réunît pas en sa personne toutes les qualités désirables. En cela, elle était la digne fille de sa mère qui, après avoir épousé de son plein gré le général Shaw sans éprouver pour lui de sentiment plus ardent que du respect pour sa personne et son état, déplorait discrètement mais constamment la dureté d’un sort qui l’avait unie à un homme qu’elle ne pouvait aimer.

    Puis Margaret entendit de nouveau sa tante :

    — Je n’ai pas regardé à la dépense pour son trousseau. Elle aura tous les somptueux châles et foulards indiens que le général m’avait offerts mais que je ne porterai plus jamais.

    — Elle a de la chance, répondit une autre voix, que Margaret reconnut : c’était celle de Mrs Gibson, une dame qui s’intéressait d’autant plus à la conversation qu’une de ses filles s’était mariée quelques semaines auparavant. Helen avait jeté son dévolu sur un châle indien, mais en vérité, lorsque j’ai découvert le prix extravagant qui en était demandé, je me suis vue contrainte de lui en refuser l’achat. Elle sera fort jalouse quand elle saura qu’Edith a des châles indiens. D’où viennent-ils ? De Delhi ? Avec ces ravissantes petites bordures ?

    Margaret perçut à nouveau la voix de sa tante, mais cette fois, elle eut l’impression que celle-ci avait quitté sa méridienne pour aller jeter un coup d’œil dans le petit salon plongé dans une semi obscurité.

    — Edith ! Edith ! cria-t-elle avant de se laisser retomber sur son siège, apparemment épuisée par cet effort.

    Margaret entra dans le salon.

    — Edith dort, ma tante. Que puis-je faire pour vous ?

    En entendant cette nouvelle alarmante concernant Edith, toutes ces dames s’exclamèrent :

    — La pauvre enfant ! et le petit bichon que Mrs Shaw tenait dans ses bras se mit à aboyer, comme s’il était sensible à leur accès de compassion.

    — Tais-toi, Menue ! Vilaine ! Tu vas réveiller ta maîtresse. Je voulais seulement demander à Edith de dire à Newton de nous descendre les châles. Tu veux bien t’en charger, ma petite Margaret ?

     

    Alors, tentés?

  • Bilan du mois de octobre 2020

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    En octobre, j'ai lu 13 livres dont 2 BD et 11 romans pour un total de 4669 pages

     

    Et comme toujours, commençons par les BD
    Avec la sortie du tome 13 de princesse Sara, j'ai décidé de relire le tome précédent pour me remettre l'histoire en tête (et j'ai bien fait car j'en avais oublié la moitié)
    princesse Sara T12.jpg princesse Sara T13.jpg


    En roman, j'ai reçu et lu quelques SP. Les trois premiers ont été d'excellentes lectures, et même des coups de cœur. Le dernier a été une déception. Mais 3 sur 4 c'est plutôt pas mal, je dirais!
    Anne de green gables.jpg le blues du pecheur.jpg

    Les gardiens des anges T03.jpg Le morpho bleu.jpg


    Enfin, j'ai lu des livres choisis dans ma PAL (dont une intégrale de plus de 800 pages, ça devrait compter double, voire triple ^^)
    Horizons T03.jpg La chambre des merveilles.jpg La massaia.jpg
    Les revenants.jpg L'instant précis où les destins s'entremêlent.jpg marqués T01.jpg
    Les oubliés, intégrale.jpg

     

    Côté écran, j'ai fais un peu comme le mois dernier, à ceci près qu'au lieu de revoir les saisons de NCIS, je me suis replongée dans Esprit Criminel (et au prix d'un immense travail sur moi-même, j'ai résisté à l'envie de re-re-re-re-[re]-revoir Supernatural... (On se refait pas!)

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    Le mois prochain, promis, j'ai prévu de me diversifier un peu!

     

    Côté achats hors livres, j'aurais pu faire nettement pire

    D'abord j'ai pris des sirops pour faire des Latte digne de Starbuck (mais sans filer de sous à Starbuck)
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    Ensuite j'ai fais ma commande annuelle chez Yves Rocher (j'aime bien leurs éditions limitées de Noël)
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    Oui, je sais, la photo est pourrie!

    Et ensuite, j'ai profité d'un code promo donné par une des personnes que je suis sur Instagram pour prendre des produits que j'avais repéré sur Hello body mais dont j'avais du repousser l'achat
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    Oui, j'ai craqué sur les oreilles de lapin ^^

     

    Voilà, c'est tout pour ce mois-ci et comme on s'en doute, Novembre sera calme et raisonnable par la force des choses (seul achat prévu, le carnet de la collection Disney Castle qui sort en novembre en édition limitée, et j'ai pas l'intention de le laisser passer!).
    Une occasion pour moi de faire descendre ma PAL (pour mieux la remplir plus tard, évidemment!)

     

    On se vois le mois prochain pour le bilan du mois de Novembre, bon courage et bonnes lectures!