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  • [Livre] Le Fabuleux Destin D'Une Vache Qui Ne Voulait Pas Finir en Steak Haché

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    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer ICI ou sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix! D'ailleurs, j'indique dans la fiche le prix auquel je l'ai acheté, mais si entre-temps une version poche est sortie, je vous mets le lien vers le format le moins cher (après à vous de voir!)

     

    Résumé : Mis à part l'infidélité de son taureau, le bien nommé Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l'Allemagne.

    Jusqu'au jour où elle apprend de la gueule de Giacomo, un chat errant qu'elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes.

    Afin d'éviter de finir entre deux tranches de pain de hamburger, Lolle, maligne comme un singe, décide de s'enfuir avec ses congénères pour rejoindre le pays où les vaches sont sacrées, l'Inde !

    Mais la route est longue et semée de dangers, à commencer par Old Dog, le chien sanguinaire du fermier.

    Débute alors pour Lolle et ses amis un périlleux voyage qui les conduit de l'autre côté de l'Atlantique, de New York à l'Ouest américain, territoire des bisons, jusqu'aux contreforts de l'Himalaya ...

     

    Auteur : David Safier

     

    Edition : Presse de la cité

     

    Genre : humour

     

    Date de parution : 07 Mai 2014

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : Le périple de Lolle et ses amis est bourré d’humour. Entre le chat italien et séducteur, l’éternelle optimiste qui ne comprend pas la moitié de ce qu’on lui dit, la peste qui se jette à la tête des taureaux déjà pris… on a là une drôle d’équipe.
    J’ai beaucoup aimé tout le côté mystique avec les vaches qui ont une divinité, des croyances, qu’elles doivent confronter à la réalité.
    On en vient à oublier que les personnages sont des vaches jusqu’à ce qu’un problème de sabots ou de corne nous le rappelle brutalement. Il faut dire que leurs préoccupations sont très humaines : l’amour, l’acceptation, la foi, finir dans une assiette (bah je sais pas moi, vous avez peut-être des cannibales dans votre entourage…si c’est possible !).
    N’allez pas croire que le livre n’est qu’un enchaînement de gags sans suite logique car l’humour est parfaitement dosé et s’intègre dans une histoire dans laquelle il y a aussi beaucoup d’émotions.
    Il y a aussi un côté un peu angoissant avec Old Dog, un chien sadique, complètement fou, réputé être revenu d’entre les morts, et qui depuis la mort de sa dulcinée n’aime rien tant que torturer et tuer les autres animaux. Et, allez comprendre, il a pris sérieusement Lolle en grippe et est bien décidée à la tuer.
    Au fil du voyage, les relations entre les membres du groupe changent : il y a des tensions, des révélations, des erreurs d’appréciations et des non-dits… mais il y a aussi des déclarations d’amitié, d’amour, des réconciliations, des confidences…
    J’ai beaucoup aimé Giacomo qui est souvent un peu désabusé devant la totale ignorance de la vie des vaches. Ses explications ne sont pas toujours très claires pour elles, mais il fait de son mieux.
    Le livre n’est pas très long, mais l’histoire est bien menée et on ne s’ennuie pas une seconde. Je ne regrette absolument pas de l’avoir sorti de ma PAL !

     

    Un extrait : — L’Italia est très bella pour toutés les créatoures… a répondu le chat d’un air radieux.

    J’avais déjà les yeux brillants d’espoir.

    — … saufe pour les vaches.

    — Ah bon ? Pourquoi ?

    — Parcé qué on en fait dé la bolognaise.

    — De la quoi ?

    — Dé la bistèque hachée.

    — Qu’est-ce que c’est, la bistèque hachée ?

    — Ouné chose qué les houmains ils font avec les vaches.

    — Je ne comprends pas un traître mot de ce que tu racontes.

    Giacomo m’a regardée avec étonnement, puis s’est écrié d’une voix angoissée :

    — Dio mio, tou n’en as vraiment aucoune idée ?

    — Aucune idée de quoi ?

    Non seulement son comportement me laissait perplexe, mais il m’inquiétait.

    — C’est mieux qué tou né comprennes pas cé que tou né comprends pas, m’a répondu le chat. Et si nous changions dé soujet ? a-t-il proposé avec un enthousiasme un peu forcé. Veux-tou qué yé té chante autré chose ?

    — Non, je ne veux pas !

    — Ma yé connais des chansons très amousantes !

    Il a aussitôt entonné :

    — Les trous s’envolent dé lé fromage 2…

    — Giacomo !

    — Y’en connais oune autre : Toutés les bonnes choses ont oune fin, seule la saucisse en a deux…

    Cette fois, il s’est interrompu de lui-même et a murmuré :

    — Oh, yé crois qué celle-là né convient pas si bien qué ça…

    — Mais vas-tu m’expliquer enfin ? ai-je insisté en le poussant légèrement du bout du museau.

    Il ne disait plus rien à présent, se demandant s’il devait vraiment m’expliquer cette chose dont je n’avais aucune idée, mais dont je sentais bien qu’elle était importante. Qu’elle concernait ma propre vie. Je devais donc absolument savoir, quitte à recourir à la menace :

    — Dis-le-moi, ou je fais tomber une bouse sur ta tête !

    — Tou né férais pas ça ! a-t-il sursauté.

    — La question n’est pas là, ai-je bluffé. Mais plutôt de savoir si tu souhaites en arriver là.

    Après réflexion, il a fini par se décider.

    — Tou l’auras voulu. Eh bien, cetté chose dont tou n’as apparemment aucoune idée, c’est qué… les houmains, ils mangent les vaches.

    — Les humains font quoi ? ai-je demandé, totalement ahurie.

    — Ils mangent les vaches.

    — Ils font quoi ???

    — Ils mangent les vaches.

    — ILS FONT QUOI ???

    — Y’ai l’impression qué tou té répètes un peu…

     

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  • Mes sorties du mois #30

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Les sorties grand format:

     

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    Les sorties poche:

     

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de mars?

  • [Livre] Où passe l'aiguille

    Je remercie Véronique Mougin pour cette excellente lecture

     

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    Résumé : Et voici Tomas, dit Tomi, gaucher contrariant, tête de mule, impertinent comme dix, débrouillard comme vingt, saisi en 1944 par la déportation dans l'insouciance débridée de son âge, 14 ans. Ce Tom Sawyer juif et hongrois se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille. Affecté à l'atelier de réparation des uniformes rayés alors qu'il ne sait pas enfiler une aiguille, Tomas y découvre le pire de l'homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l'anéantissement. À leurs côtés, l'adolescent apprendra le métier. Des confins de l'Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l'aiguille retrace le voyage de Tomi, sa vie miraculeuse, déviée par l'histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d'une histoire vraie.

    Auteur : Véronique Mougin

     

    Edition : Flammarion

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 31 janvier 2018

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : Enfin j’ai pu me poser et lire tranquillement ce livre. Je l’ai depuis un bon moment, depuis quelques temps avant sa sortie, mais j’ai passé deux mois où je ne lisais que quelques pages par-ci, par-là, entre deux portes, sur le coin d’une table ou d’un oreiller et, vu le sujet de ce livre, et la période à laquelle il se déroule, je voulais vraiment pouvoir prendre mon temps.
    Autant le dire tout de suite, c’est un coup de cœur. Le premier livre de Véronique Mougin était plein d’humour et de légèreté ; celui-ci est dur et tendre à la fois, il est poignant et superbe, malgré les horreurs dont il témoigne.
    J’ai passé mon temps à reposer ce bouquin pour digérer un peu le récit. Pas longtemps, puisque je voulais savoir la suite, mais quelques minutes, parfois une heure entière, surtout pendant la partie se passant dans les camps de concentration. Parce que c’est un récit qui tient en partie du témoignage et que c’est dur, très dur. Rien ne nous est épargné, et pourquoi nous l’épargnerait-on, Tomas et les siens n’ont pas été épargnés, eux.
    Je crois que l’image qui m’a le plus poursuivie, tout au long du récit, est la seule qui laisse planer le doute, l’espoir, mais qui, en même temps, m’est apparue comme la plus terrible : c’est celle de la mère de Tomas qui est dans la file des femmes et enfants, avec Gabor, le petit frère. Le temps de détourner le regard quelques secondes et ils ont disparus.
    Quand on sait que les nazis avaient pour habitude de gazer les femmes et les enfants dès leur arrivée, mais qu’en même temps, certains, hélas très rares, trop rares, ont survécu… difficile de ne pas y penser au fil du texte, de ne pas espérer qu’ils aient pu passer entre les mailles du filet…
    L’horreur est omniprésente, elle arrive par les nazis, bien entendus, mais également par les autres prisonniers, promus « kapo » abusant de leur peu d’autorité ou simple détenus profitant de leur faible supériorité physique pour abuser de leur compagnons d’infortune. Comme si se montrer aussi cruel que les nazis allait adoucir leur propre sort.
    Tomas est un adolescent qui refuse de plier, il refuse de se laisser gentiment mourir. En perpétuelle opposition avec son père, il magouille, triche, ment, vole, prend des risques, fait tout ce qu’il peut pour sortir du lot mais pas trop, être remarqué mais pas remarquable, bref survivre à l’enfer du camp.
    J’ai eu du mal avec le père de Tomas. J’ai eu l’impression que chacune de ses décisions étaient prises sans penser aux autres, avec pour seul soucis de respecter les règles. Il ne semble pas comprendre que le monde dans lequel il vit désormais n’a plus de règle, que ce n’est pas parce qu’il se montre obéissant qu’il sera épargné.
    Il m’a choqué à plusieurs reprises, j’ai eu l’impression qu’il préférait voir mourir son fils plutôt que de le voir faire preuve d’une audace dangereuse alors qu’il n’avait plus rien à perdre.
    Après la guerre, il ne change pas d’attitude, il continue à vouloir imposer son mode de vie et sa vision des choses sans jamais penser qu’il pourrait avoir tort (Du moins pendant la plus grande partie de sa vie).
    J’ai beaucoup aimé que le récit soit entrecoupé de chapitres en italique nous révélant les pensées de divers personnages de l’entourage de Tomas qui montrent souvent que ce qu’ils pensent est très différent des pensées que leur prête l’adolescent.
    Après la guerre, après les camps, on pourrait penser que le pire est passé, que tout va aller mieux. Alors, oui, dans un sens le pire est passé, mais il reste la suspicion, les frontières qui ont bougées, son village qui n’appartient plus au même pays qu’avant, le pillage dont sa famille a été victime pendant son absence, rien ne va, tout a changé.
    Alors c’est le départ, vers un autre pays, un autre avenir. C’est à Paris que Tomas va trouver sa voie, se réconcilier pour de bon avec la couture, et même la haute couture. Il n’avait pas la même vision du métier que son père et, ne sachant pas qu’une autre manière de l’exercer existait, il l’avait rejeté en bloc. Il va se réinventer dans un métier où rien n’est jamais figé, où tout change à une vitesse folle, où il faut de l’audace et du talent, en plus d’un travail acharné, pour espérer survivre.
    Ce talent, Tomas le possède ; le travail, il a eu l’exemple de son père pour savoir que rien ne tombe tout cuit dans le bec, et l’audace, s’il en avait déjà avant la guerre, les camps et sa rage de vivre l’ont décuplée.
    Pourtant, il y a une chose que Tomas refuse de faire : se souvenir. Jusqu’à ce qu’une petite cousine décide d’écrire un livre sur son histoire. Et qu’il accepte d’ouvrir la boite de pandore et de raconter…

     

    Un extrait : Suis pas si bête, j’ai dit « tu t’occuperas du chat » pour le rassurer, le Tomi. Mais il va partir aussi, ma main à couper. Les Allemands ne nous ont pas envahis pour des prunes, ils vont nous prendre. Paraît que les gendarmes regroupent déjà ceux de mon village pour les emmener travailler. Travailler où, tout le monde se le demande, moi je m’en fous pas mal ; travailler comment, ça oui, j’aimerais bien qu’on me le dise. Pour m’entraîner avant. Parce qu’il faudra que j’y arrive, et tout de suite. Si seulement je savais ce qu’ils vont nous demander… Mon père et les autres pourront peut-être m’aider, si c’est trop difficile. C’est pour ça que je rentre en vitesse. Manquerait plus qu’ils s’en aillent sans moi.
    Il m’aurait pas dit au revoir, le môme. Je lui en veux pas, il est têtu. C’est pas une tête qu’il a, c’est un pavé. Une bourrique est moins obstinée que lui. C’est de famille, son grand-père, son oncle, tous sur le même modèle, tous dans le tissu, tous des bourriques. Surtout son père, et je sais de quoi je parle : M. Kiss, quand il a une idée dans la tête, il l’a pas au pied. Je me souviens, avant tous les problèmes, il employait un ouvrier à la boutique, Abel, un bon couturier, et un musicien du tonnerre. Le patron lui a dit : « Tu apprendras le violon au petit. » Quand Abel jouait un air, ça collait des frissons à tout l’atelier mais quand Tomi empoignait le machin, c’était les vitres qui tremblaient. La rigolade… Il en aurait crevé de rage, le petit, il détestait ça. Son père a insisté : « Il apprendra, un point c’est tout. » Alors le môme a épluché le violon. Le premier jour, il a retiré une corde, puis il a dépiauté un morceau de bois, encore une corde… Au bout de trois semaines c’était plus un instrument de musique, c’était un trognon de pomme. Le patron a cédé : Tomi a laissé tomber le violon, un point c’est tout. De toute façon, si on le force il s’enfuit et on le retrouve perché dans l’arbre, quand on le retrouve… Celui-là, on le mettra pas dans une case. Moi c’est le contraire, j’aimerais bien y entrer, dans les cases, mais j’y arrive pas. J’arrive pas à grand-chose, à cause de ma tête, ou alors c’est Dieu qui m’a fait comme ça mais pourquoi ? Je donnerais cher pour savoir quel travail ils vont nous donner, les Allemands.
    L’important, c’est qu’ils me demandent pas de coudre. J’y peux rien, ça veut pas. Quand je sculpte, ça va, les morceaux s’associent dans ma tête, ils tournent, c’est beau comme une valse d’Abel, j’entends le rythme d’abord, les mouvements arrivent, ensuite y a plus qu’à suivre les pas. Avec les tissus, rien. Pour la boucherie, c’était pareil : je distinguais pas un quasi de veau d’une côte d’agneau. On m’a même placé chez un comptable, y a pas eu moyen. Les choses normales, ça marche pas avec moi. Même la fille de l’autre fois, la brune du bordel, elle m’a regardé et je ne sais plus comment elle a tourné sa phrase mais ça voulait dire : t’es totalement à côté de la plaque. Elle m’a raccompagné à la porte et rien fait payer. Je rentre pas dans les cases, moi. Y a peut-être même pas de case pour moi. Quand j’y pense ça me fait mal et il comprend ça, Tomi… Il va me manquer, le môme. Je donnerais tout, tout pour savoir dans quoi on va bosser.

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #146

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    L'ultime refuge.jpg La disparue de noël.jpg

    Si ces lectures vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme super sympa.
    Pour en savoir plus sur eux: https://www.bookwitty.com/about_us

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    Qui je suis.jpg Le livre du hygge.jpg La mer en hiver.jpg


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    Belle de glace.jpg Black Ice.jpg la passe-miroir T01 les fiancés de l'hiver.jpg

    Le bonhomme de neige.jpg La disparue de noel.jpg le secret de noel.jpg

    le spectacle de noel.jpg le voyageur de noel.jpg Un noel plein d'espoir.jpg


    Et vous, que lisez-vous?

  • Bilan de lecture de février 2018

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    En février, j'ai lu 19 livres et 4 BD pour un total de 7114 pages

     

    Si ces livres vous tentent, vous pouvez les acheter en cliquant sur leur image. Vous serez redirigés sur une plateforme d'achat super sympa!

     

    Alors, pour commencer, les BD

    Mélusie T05 philtres d'amour.jpg Mélusie T06 farfadets et korrigans.jpg

    Melusine T07.jpg Melusine T08.jpg

    Je continue à relire tranquillement mes "Mélusine"

     

    Mes Services Presse


    deux secondes en moins.jpg les nouveaux voisins.jpg Les quatre gars.jpg

    où sont les filles.jpg Où passe l'aiguille.jpg

    De très bonnes lectures, dont mes deux coups de cœur du mois: "Deux secondes en moins" et "où passe l'aiguille"

     

    Et le reste de mes lectures en vrac


    Des maris pas comme les autres.jpg emmene-moi au ciel.jpg horreur boreale.jpg

    irruption au chateau.jpg Juliette à Barcelonne.jpg Juliette à Quebec.jpg

    La disparue de noël.jpg La jeune fille à la tour.jpg le sang versé.jpg

    La piste noire.jpg mémoires gelées.jpg Noël, l'amour et autres contrariétés.jpg

    Que ta chute soit lente.jpg Six filles à marier.jpg

     

    En février, je n'aurais pas vu le moindre film. Je ne sais pas trop pourquoi mais j'ai trouvé difficile de suivre une histoire à l'écran...

    C'est tout pour ce mois-ci mais rendez vous début avril pour le bilan de mars!

  • Le tiercé du samedi #148

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois personnages que vous voudriez interpréter à l’écran si vous étiez actrice (et oui, si c’était bien fait, évidemment)

     

    Alors pour ma part, parmi mes lectures récentes, le trio gagnant est:

     

     

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    Rebecka Martinsson dans la série d'Asa Larsson

     

     

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    La reine dans Miroir, Miroir de Serena Valentino

     

     

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    Catherine dans Heartless de Marissa Meyer

     

     

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    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois adaptations en DESSIN ANIME que vous avez préférées (ce peut être un long métrage ou une série d’épisodes)

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Film] A tout jamais, une histoire de Cendrillon

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    Titre original : Ever After

     

    Réalisé par : Andy Tennant

     

    Date de sortie : 10 février 1999

     

    Genre : Comédie romantique

     

    Pays d’origine : USA, France

     

    Durée : 2h01

     

    Casting : Drew Barrymore, Anjelica Huston, Jeanne Moreau, Dougray Scott, Melanie Lynskey, Megan Dodds…

     

    Résumé : Adaptation moderne de la célèbre légende qui connaît dans le monde près de cinq cents versions dont la première serait d'origine chinoise et liée à la passion bien connue de ce peuple pour les petits pieds. Dans cette version, Danielle, l'héroïne, n'a rien d'une victime et décide de son propre chef de rester dans la maison paternelle après la disparition de son père, entre sa marâtre Rodmilla et ses deux sœurs Marguerite et Jacqueline. Cette Cendrillon est belle, libre et surtout éminemment spirituelle et cultivée. Elle saura séduire le futur héritier du trône de France.

     

    Mon avis : Pour une fois on voit une version de Cendrillon sans magie. La marraine bonne fée est remplacée par Leonard de Vinci, invité à la cour de France et, sur les deux demi-sœurs, l’une est vraiment gentille avec Danielle même si elle ne peut guère le montrer en public.
    Le prince ne rencontre pas Cendrillon lors d’une unique soirée au bal au terme de laquelle il est subitement fou d’amour. Non, ici, le prince, tourmenté par la pression mise sur lui de conclure un mariage politique avec l’Espagne, rencontre Danielle, qui s’est déguisée en dame de la noblesse pour sauver un serviteur et tous deux tissent des liens. Mais l’amour ne leur explose pas à la figure d’un seul coup.

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    Leur fortune étant dilapidée, tout comme dans le conte, on comprend, ici, comment la belle-mère de Cendrillon fait pour garder son train de vie.

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    La scène d’introduction à l’histoire, avec Jeanne Moreau dans le rôle d’une reine vieillissante voulant rétablir auprès des frères Grimm l’histoire de celle qui a inspiré le conte de Cendrillon est très bien faite, j’ai beaucoup aimé.
    Dans cette version on est plus dans une pseudo-réalité historique. On sait déjà que le prince est l’héritier de France alors que dans le conte on parle de royaume sans jamais préciser lequel. La reine précise que le divorce n’existe qu’en Angleterre, et elle en parle comme d’une nouveauté, donc on doit pouvoir situer l’histoire vers la seconde moitié du XVIème siècle (avec beaucoup d’imagination car le roi s’appelant François et le prince Henri, cela voudrait dire que le prince est Henri II et qu’on a perdu Catherine de Medicis en route ^^).
    Danielle est moins tarte que la plupart des Cendrillon qui se contentent de pleurer dans le giron des souris sur la méchanceté du monde. Là, elle se rend bien compte de la méchanceté de sa belle-mère et de Marguerite et de l’injustice du monde dans lequel elle vit, mais elle refuse de se laisser abattre.
    Puisque j’ai vu le film en plein mois des contes, je le classe sans hésitation dans la case : revisite réussie !



  • [Livre] Philtres et potions

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    Résumé : Un délicieux cocktail de sorcellerie, de mystère et de glamour...

    Loups garous, vampires et sorcières peuplent les univers de vos séries préférées.

    Retrouvez-les dans neuf aventures signées par les maîtres du genre: Patricia Briggs, Jim Butcher, Rachel Caine, Karen Chance, P.N Elrod, Charlaine Harris, Faith Hunter, Caitlin Kittredge et Jenna Maclaine.

    A consommer sans modération: tous les fans de bit-lit vont se régaler!

     

    Auteur : Collectif

     

    Edition : Milady

     

    Genre : Bit Lit

     

    Date de parution : 18 mars 2011

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Comme tout recueil de nouvelles, certaines m’ont plu plus que d’autres mais dans l’ensemble j’ai fait de belles découvertes. De toutes les histoires présentées, je ne connaissais que l’univers d’Alpha et Omega dont on suit deux des personnages secondaires et celui de Harry Dresden, dont je n’ai lu que les premiers tomes, les suivants n’ayant pas été traduit en français. Pour toutes les autres histoires, ce fut une découverte.
    La première nouvelle : Loup d’aveugle, de Patricia Briggs, nous présente la rencontre entre le loup garou Tom et la sorcière Moïra, que ce qui lisent Alpha et Omega ont déjà rencontré. J’ai été contente de découvrir comment ces deux-là s’étaient rencontrés, mais je peux comprendre que la nouvelle ne présente guère d’intérêt pour ceux qui ne suivent pas la série.
    Ensuite nous retrouvons Harry Dresden dans La dernière tournée, de Jim Butcher. L’humour habituel de Dresden fait mouche et je pense que, puisqu’on suit une enquête indépendante de la série, n’importe qui peut l’apprécier. J’ai trouvé que cette nouvelle donnait envie de lire la saga, et elle m’a fait encore plus regretter de ne pas pouvoir lire la suite.
    Après avoir lu ces deux premières nouvelles, j’ai plongé dans l’inconnu avec des univers que je ne connais pas du tout, même si je connaissais parfois l’auteur au travers d’une autre saga.
    Dans Cadavre exquis de Rachel Caine, on va suivre Molly, une nécromancienne qui doit ressusciter un homme pour la seconde fois ce qui lui pose quelques problèmes aussi bien déontologiques que personnels. J’ai bien aimé cette histoire, mais j’ai trouvé que ça allait un peu trop vite. J’aurais aimé que les choses soient plus développées. Disons que l’histoire aurait pu servir de base à un roman entier plus qu’à une nouvelle.
    Dans Les jeux sont faits de Karen Chance dont je ne connais pas du tout les œuvres, j’ai beaucoup aimé le thème de l’histoire et les personnages. J’aurais préféré une nouvelle plus longue, qui prenne le temps de placer ses éléments car je l’ai trouvée assez mal construite au niveau du rythme.
    L'oeil doré d'Hécate de Patricia N. Elrod, m’a vraiment beaucoup plu. J’aime le ton blasé du personnage principal de la saga dossier vampire qui est également à l’honneur dans cette nouvelle. Je pense que je jetterais un œil sur la saga à l’occasion, même si je n’ai vraiment pas besoin de m’enflammer pour une nouvelle série vu la taille de ma PAL !
    Bacon de Charlaine Harris m’a moins convaincue. Elle met en scène vampires et loups garous mais je n’ai pas réussi à raccorder l’histoire à un univers, même si je suppose qu’on tournait autour de la communauté du sud puisqu’il était question de sheriff dans la hiérarchie vampire.

    Dans La marque des morts de Faith Hunter l’histoire est racontée du point de vue de la sorcière Molly mais l’histoire reste quand même très centrée sur Jane Yellowrock, héroïne de la saga éponyme. J’ai bien aimé l’ambiance et le caractère des différents personnages. Mais j’ai trouvé que tout se résolvait trop vite.
    La rouquine de Caitlin Kittredge ne m’a pas vraiment convaincue. Le vrai visage des différents personnages est prévisible, mais beaucoup d’éléments sont comme un cheveu tombé dans la soupe. On ne sait pas le pourquoi du comment, tout se règle de manière bien trop facile et rapide et la grande méchante de l’histoire n’est crédible que quelques minutes.

    Enfin, Sombre péchés de Jenna Maclaine nous permet de découvrir une héroïne qu’on ne connait pas en France. Et c’est dommage car cette nouvelle m’a donné très envie d’en savoir plus sur Cin, cette sorcière qui, transformée en vampire, a conservé ses pouvoirs ce qui n’aurait pas dû advenir. Le rythme est un peu rapide et je reste sceptique quant aux interventions de la déesse mais j’aurais envie d’en savoir plus. Reste à espérer que l’auteur sera publiée en France un de ces jours !
    Au final, ce livre a été une bonne lecture. Le format de nouvelles permet non seulement de découvrir la plume d’un auteur sans pour autant immédiatement se lancer dans une saga, mais aussi d’avoir des histoires plus courtes, idéales à lire quand on est fatigués mais qu’on veut terminer la journée sur un peu de lecture (pas de risque de : encore un chapitre et je dors…).

    Un extrait : On sonna à la porte. C’était le problème, avec son métier. Trop de gens pensaient pouvoir venir lui rendre visite à n’importe quel moment. Même en plein milieu de la nuit, alors que ses horaires étaient clairement affichés sur sa porte et sur son site web.

    Bien sûr, ouvrir la porte, ça la changerait de rester assise à ruminer dans le noir. Cela étant, son univers était toujours plongé dans l’obscurité. C’était la raison pour laquelle elle détestait autant les cauchemars : elle ne pouvait pas allumer la lumière au réveil. Et de tous ses cauchemars c’étaient les rêves prémonitoires qui étaient les pires. On sonna de nouveau.

    Elle dormait – ou en tout cas, essayait de dormir – aux mêmes heures que la plupart des gens. Et elle s’efforçait de respecter des horaires de travail stricts. C’était quelque chose qu’elle n’hésitait pas à faire remarquer aux crétins qui venaient la réveiller en pleine nuit. Ceux-ci voulaient voir Glinda, la Bonne Sorcière du Sud, mais après minuit, ils se retrouvaient face à la Méchante Sorcière de l’Ouest et s’enfuyaient généralement à toute allure de peur d’être attaqués par des singes volants.

    La personne qui se trouvait de l’autre côté de la porte n’avait aucun moyen de se douter à quel point elle lui était reconnaissante d’avoir interrompu le fil de ses pensées.

    La sonnette se mit à retentir sur un rythme lancinant, un coup long, un coup court, un coup long, et elle se sentit soudain beaucoup moins reconnaissante. Au diable les singes volants, elle allait transformer cette personne, qui qu’elle soit, en grenouille. Elle chaussa vivement ses lunettes noires et traversa le hall d’entrée d’un pas déterminé. Dommage que la plupart des bons sorts de transmutation aient été perdus avec la famille Coranda au XVIIe siècle : les gens mal éduqués avaient bien besoin d’être transformés en grenouilles. Ou en cochons. Elle ouvrit brusquement la porte et frappa la main indélicate qui maltraitait la sonnette. Elle eut même le temps de dire « Arrêtez ça ! » avant que l’esprit du visiteur la frappe avec la force d’un coup physique. Son odorat lui apprit, avec un peu de retard, qu’il était couvert de sueur, comme s’il avait couru. Ses autres sens lui dirent qu’il était différent.

    Non qu’elle aurait pu penser qu’il était humain. Contrairement à d’autres sorcières, elle ne faisait pas de publicité, et de ce fait n’avait que rarement des clients ordinaires. Il arrivait que des humains aient des problèmes qui perturbaient son sommeil, auquel cas elle leur lançait un sort pour qu’ils la retrouvent ; mais ceux-là, elle savait quand ils arrivaient.

    — Madame Keller, gronda-t-il, j’ai besoin de vous parler.

    Au moins avait-il arrêté de maltraiter la sonnette.

    Elle haussa le sourcil jusqu’à ce qu’il apparaisse au-dessus de ses lunettes.

    — Les gens bien éduqués viennent ici entre 8 et 19 heures, l’informa-t-elle. Un loup-garou, pensa-t-elle. S’il perdait vraiment son sang-froid, elle se retrouverait dans une situation délicate, mais il semblait plus désespéré qu’en colère… Encore qu’avec les loups, les deux états pouvaient se confondre à une vitesse remarquable.

    — Quant aux malpolis, je les renvoie d’où ils viennent, poursuivit-elle.

    — Demain matin, il sera probablement trop tard, répliqua-t-il, avant d’ajouter quelque chose qui la convainquit de continuer à l’écouter : C’est Alan Choo qui m’a donné votre adresse. Il m’a dit que vous étiez la seule personne assez courageuse pour les défier.

    Elle envisagea de lui refermer la porte au nez : même un loup-garou ne pourrait traverser son portail si elle ne le voulait pas. Mais les défier, eux… Son cauchemar, ainsi que ceux des semaines précédentes, les concernait, lui, surtout. Et son instinct lui disait qu’il s’agissait de rêves prémonitoires et non de simples cauchemars. Le moment était enfin venu. Et non, décidément, elle ne lui était pas du tout reconnaissante.

     

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