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  • [Livre] Cœur de Brindille

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    Résumé : Été 1975, Cité des Biscottes, dans le Nord de la France. Lolita dite Brindille, une adolescente de 15 ans, vit seule avec sa mère, alcoolique notoire. En vraie « fleur de béton », Brindille ne rêve que de partir – d’abord et avant tout, pour revoir son frère aîné Angelo, incarcéré à Marseille.

    C’est à l’occasion d’une rencontre foudroyante avec un jeune jongleur travaillant dans un cirque tzigane qu’elle concrétise ce désir… au grand désarroi de son professeur de lycée, très attaché à cette élève atypique qui va se lancer à sa poursuite. Mais Lolita laisse peu de traces ; lancée sur les routes avec le cirque, elle apprend le métier, change d’identité, s’adapte aux péripéties en suivant son instinct, toujours. En cargo, à pied ou sur la selle d’un scooter, elle ira jusqu’au bout de son aventure…

    … par le chemin où naissent les légendes !

     

    Auteur : Yves-Marie Robin

     

    Edition : Sarbacane

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 10 juin 2015

     

    Prix moyen : 15,50€

     

    Mon avis : Dès le début de ce livre, j’ai eu du mal à me représenter Brindille, pour une raison toute bête : la couverture. En effet, sur la couverture, on voit une jolie brunette, qu’on identifie logiquement comme étant Brindille, puis dans la description de l’adolescente, on entend parler de crête iroquoise turquoise… Et bien j’ai beau ne jamais juger un livre sur sa couverture, pour moi Brindille, c’était cette brunette, et je n’ai pas réussi à la rattacher à cette description. C’est un peu comme si la couverture d’Harry Potter montrait un ado genre surfeur californien, musclé avec de longs cheveux blonds alors que le personnage est décrit comme petit brun ébouriffé clairement mal nourri.
    Comme quoi le choix de la couverture reste quand même important. Sur ce coup-là, j’ai le sentiment que Sarbacane s’est un peu plantée.
    J’ai eu du mal à entrer dans le livre. Il faut dire que l’écriture, quoi que très belle, reste un peu particulière. Il m’a fallu un bon tiers du roman pour réussir à être vraiment plongée dans l’histoire et sur un livre de 192p, c’est long…trop long.
    De plus le résumé nous induit en erreur, on s’attend à une folle traversée au sein du cirque et puis finalement, du cirque, on ne voit quasiment rien.
    C’est une histoire, qui malgré son début qui montre une situation un peu sordide entre un frère en prison et une mère prostituée alcoolique qui ne s’adresse à sa fille qu’en l’insultant, est vraiment utopique. En effet, Diego et Brindille ne rencontre que des gens bienveillant : que ce soit le routier qui les prend en stop, la propriétaire du resto-route qui les nourrit et les loge gratuitement sans poser la moindre question, le capitaine du bateau qui s’attendrit devant eux… C’est peu crédible. Même le flic qui contrôle Brindille du seul fait de sa coiffure se radoucit très vite. Et en prison, même combat : le frangin, à l’infirmerie est pris sous l’aile de l’infirmier qui décrète qu’il va rester à l’infirmerie où il est au chaud et en sécurité. Mais dans quel monde vit l’auteur ? En prison, c’est à peine si on rafistole les détenus avant de les renvoyer dans la jungle que forme la prison.
    Ce côté : malgré des parents pourris et une assistante sociale « aux trousses », on vit en réalité au pays des bisounours, a eu tendance à m’énerver un peu.
    Il y a de grand thèmes abordés, des thèmes qui aurait pu être intéressant et apporter une vraie profondeur à l’histoire (la déportation du grand père de Diego, l’alcoolisme et la violence familiale, la prison, l’abandon scolaire…) mais ils ne sont qu’effleurés, si vite qu’on a à peine le temps de les voir passer.
    La relation entre Diego et Brindille peut passer pour trop rapide, mais pour moi elle reflète la réalité des adolescents qui se disent prêt à mourir s’ils sont séparés l’un de l’autre alors qu’ils ne se connaissent que depuis 12 heures.
    J’ai aussi trouvé que la fin arrivait trop vite et trop « facilement » je dirais. Encore une incursion au pays des bisounours où tout va bien dans le meilleur des mondes. J’aurais aimé un peu plus de réalisme.
    Cela dit, j’ai passé un bon moment et ça reste une bonne lecture, notamment pour les adolescents à qui elle est destinée. C’est une lecture à leur recommander du moment qu’ils ont conscience que dans la vraie vie, les choses, de ce genre de circonstances, se passent rarement aussi bien.

    Un extrait : Un matin d’été 1975, dans le lard brumeux d’un jour banal, Lolita dite « Brindille » - 15 ans à la pesée – vit son destin fleurir avec les premières heures. Le foulard du rouge-gorge en guise d’étendard, un anneau dans le sourcil et la crête iroquoise, elle observait depuis la fenêtre de sa cuisine, au 5ème étage de la Cité des Biscottes, la cathédrale rouge et or d’un cirque tzigane étendu sur l’herbe du terrain vague.
    Ca prenait vie. Par grappes, ahanant et tirant sur des cordes, une drôle de tribu soulevait le dôme en toile sous les ordres d’un boiteux en bleu de ferrailleur. Sacré gaillard, celui-là ; le visage fier, ruisselant, magnifique avec son chapeau de Camargue orné d’une plume d’aigle royal, au brun roux chatoyant dans le soleil levant…
    Brindille plissa les yeux. Leur convoi de caravanes alignées en demi-cercle, comme dans un film sur l’Ouest américain, imposait une frontière à l’intrus : le respect, et même la crainte devant leur force, leur culture – indomptable.

    - Lolita, ferme cette bon Dieu de fenêtre ! Et puis, va voir ailleurs si j’y suis. On est mercredi, et…

    - Je sais : aujourd’hui, c’est ta journée spaghetti.

    - Dis pas de mal sur mon client italien ! Surtout un régulier.

    Haussant les épaules, la jeune fille tira le rideau, tourna le dos au dehors et soupira avant d’engloutir un yaourt nature – copieusement arrosé de sirop grenadine.

    - On pourrait aller au cirque, ce soir ? Avec le bifton de ton étalon italien !

    - Le cirque, c’est ça. L’argent que gagne mon cul, il sert à payer le loyer ! Ma vie est déjà assez crasseuse pour que j’aille pas en plus respirer celle des autres…

    - Le loyer, on te croit. Tu la picole, ta vie, c’est pour ça qu’elle pue !

    - Mais fous-moi le camp, espèce de cul-gras ! Sale teigne de petite morue avariée ! Je t’en foutrai moi, du cirque !

    Pour éviter la morsure du ceinturon, Lolita détala. En passant devant le cadre du père accroché dans l’entrée, elle le retourna par habitude, face contre mur, puis elle prit son trousseau de clés sans un regard envers sa mère et s’engouffra dans l’escalier en sifflotant.
    Sourire en coin : d’un coup de patte agile et déjà bien rôdé, cette redoutable pickpocket venait de piquer cent balles dans le porte-monnaie maternel. Une manœuvre que son frère Angelo lui avait enseignée… avant de prendre cinq ans à Marseille, derrière les barbelés d’une prison obscure.
    Déboulant sur l’air de l’Internationale dans le hall de l’immeuble, l’adolescente cria en direction de la conciergerie :

    - Irma, si la vieille me demande…dites-lui que je ne suis pas encore née !!

    Et avant même que la gardienne, une Polonaise qui avait torché pas moins de quatre génération de gueulard dans la cité, n’ait eu le temps d’entrouvrir sa lucarne, Lolita s’était fait absorber par l’asphalte, son ombre pulvérisée en millions de lambeaux disparaissait sous un ciel bleu cristal…

     

  • [Film] Cinquante nuances de Grey

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    Titre original : Fifty Shades of Grey

     

    Réalisé par : Sam Taylor-Johnson

     

    Date de sortie : 11 février 2015

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h05

     

    Casting : Jamie Dornan, Dakota Johnson, Eloise Mumford, Luke Grimes…

     

    Résumé : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets …

     

    Mon avis : J’ai lu et beaucoup aimé les livres et j’avais beaucoup de réticences à voir le film parce que j’avais peur que le réalisateur soit allé à la facilité en mettant en avant les scènes érotiques tout en occultant la psychologie des personnages.
    Finalement je me suis laissée tentée (à force de voir la bande annonce pour le deuxième film, ils m’ont eu à l’usure).
    L’adaptation est plutôt fidèle. Plus que la plupart des adaptations. Les scènes les plus importantes sont conservées et les défauts du livre, en particulier les dialogues qui manquaient parfois de naturel.
    Ici, les dialogues ont plus d’humour et sont plus fluides. La scène dans laquelle Ana appelle Christian depuis le bar, complètement saoûle, est hilarante (« Votre diagnostac est exit »). Dans le livre leur conversation se borne à Ana qui répète « pourquoi vous m’avez offert ces livres » et Christian qui exige de savoir où elle est.
    Ana a vraiment plus de répondant que dans le livre où elle est d’une timidité maladive. Ici, par exemple, dès qu’elle fait son entrée fracassante dans le bureau de Christian pour l’interviewer, elle lui annonce sans attendre son nom et qu’elle ne fait que remplacer son amie Kate qui est malade. Dans le livre, il faut que Christian lui arrache chaque phrase de la bouche.

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    Dakota Johnson surjoue un peu les scènes intimes mais rien de dramatique.

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    En revanche j’ai trouvé non seulement inutile que Christian se trimballe la moitié du film torse nu, mais en total désaccord avec la psychologie du personnage. Christian est un homme tourmenté et il a un gros problème avec le fait d’être touché, surtout sur le torse. A plusieurs reprises dans le livre, il est noté qu’il garde sa chemise ou son T-shirt dans les moments intimes et il faut longtemps à Ana pour comprendre le fond du problème. Ici, il n’aime pas qu’on le touche, certes, mais il est à moitié à poil à longueur de temps…un poil contradictoire…

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    Après la première scène « SM » entre Ana et Christian, j’ai trouvé dommage qu’il ne revienne pas après être parti car j’ai trouvé que cette scène montrait bien les changements qu’Ana lui fait faire jusque dans son jardin secret.
    La fin du film est strictement identique au livre et, comme dans le livre, nous laisse sur notre faim, ne nous laissant qu’une envie : découvrir la suite.
    J’espère que dans le second opus, la psychologie perturbée de Christian sera plus présente, plus aboutie et que les acteurs, surtout Dakota Johnson, auront gagné en maturité dans leur jeu lors des scènes les plus intimes.



     

  • C'est lundi que lisez vous? #93

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

     

  • [Livre] Sweet

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    Résumé : De nos jours, on parle moins de faim dans le monde que d’obésité. Voici enfin la solution à ce problème de société : un remède-miracle ! Solu, un amincissant qui vous fera voir la vie… en sucré ! Et pour promouvoir son lancement, une somptueuse croisière est organisée. Trop malade pour se nourrir comme tous les passagers et tester le Solu, Lauren les voit maigrir à une vitesse folle. Mais très vite, le Solu se révèle aussi posséder de puissants effets secondaires: dépendance, agressivité… Seuls Lauren et Tom, un reporter, semblent immunisés aux changements de plus en plus dramatiques qui s’opèrent sur le navire. Mais pourront-ils résister longtemps aux effets du Solu ?

     

    Auteur : Emmy Laybourne

     

    Edition : Hachette

     

    Genre : Young adult

     

    Date de parution : 14 septembre 2016

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Une grande croisière est organisée pour fêter le lancement du Solu, une sorte d’édulcorant de synthèse qui, en plus de son pouvoir sucrant, aurait la propriété d’attaquer et de faire fondre les graisses.
    Contrairement au reste des passagers, Lauren et Tom n’ont pas l’intention de goûter au Solu et ne sont pas vraiment là de leur plein gré. Tom est un ancien enfant-acteur chargé de présenter la croisière et le produit en mode téléréalité, travail qui pourrait relancer sa carrière ; et Lauren ne s’embarque sur cette croisière que sur l’insistance de sa meilleure amie qui ne veut pas partir seule.
    Le bateau est somptueux, rempli de célébrité dont la plupart n’ont pas un gramme à perdre et ne sont là que pour leur image et de richissimes passagers ayant plus ou moins de poids à perdre.
    Dès le premier repas, on leur sert des pâtisseries au Solu et chacun de s’extasier sur le goût semblable à des pâtisseries non-allégée.
    Les effets ne se font guère attendre et la perte de poids est exceptionnelle : au bout de seulement deux jours, l’amie de Lauren a déjà perdu bien plus qu’elle n’aurait osé l’espérer.
    Mais très vite, Les personnes qui ont goûté au Solu semblent développer une addiction qui va les pousser à une violence inimaginable.
    On alterne entre les points de vue de Tom et de Lauren, mais l’écriture est faite de telle façon que l’on sait toujours qui est en train de s’exprimer.

    Le livre est une critique à peine voilée de la société de consommation et des grandes entreprises qui poussent encore et encore la population à consommer des produits saturés de sucres, de graisses et d’autres produits plus ou moins addictif, mais qui rejettent toute responsabilité devant l’augmentation de l’obésité ou des problèmes de santé que peuvent induire leurs produits. Dans le livre, le producteur du Solu, produit également un soda très sucré, ce qui montre bien que pour ces gens-là, tout est bon pour faire de l’argent et qu’ils n’hésitent pas à créer à la fois le problème et la solution.
    En espérant que ce livre ne soit pas prophétique !
    Quant à la fin…que dire… C’est une fin somme toute ouverte qui peut soit laisser les lecteurs imaginer comment se terminera toute cette histoire de Solu, soit donner lieu à un autre livre. Dans un cas comme dans l’autre : Mais que c’est frustrant !!

    Un extrait : Dieu soit loué, les photographes ne s’intéressent pas à moi ! Enfin, si, deux ou trois, mais la plupart n’ont d’yeux que pour le type qui me suit – un dieu de la télé-réalité, qui a survécu deux semaines sur une île déserte en ne se nourrissant que d’asticots.

    Au bout de la passerelle, une file se forme – les passagers n’avancent plus.

    Pour l’embarquement. Le moment de remettre son billet en échange d’une espèce de carte d’identité. Mais ça n’est pas ce qui cause le bouchon.

    La vraie raison ? La pesée.

    Un officiel récupère notre carte, puis on passe sur la balance. Le gars enregistre notre poids et passe la carte dans un lecteur.

    OK, je savais que les passagers étaient là pour perdre du poids. La Croisière Minceur Solu, les talk-shows télé et la presse à scandale ne parlent plus que de ça depuis des mois. Solu, c’est le nouvel édulcorant qui, non seulement sucre le café, mais vous fait fondre. Et quand le divorce des parents de Viv’ a été prononcé, ma copine a très vite compris que son papounet était plus ou moins prêt à tout lui accorder. Elle a demandé à faire partie de la croisière. (Viv’ se plaint de son poids depuis le cours préparatoire. Je la revois encore avec ses sempiternels biscuits secs et jus de pomme – je t’aime, moi non plus.) Apparemment, on est censés perdre 5 à 10 % de son poids pendant la semaine que doit durer cette croisière.

    Tout ça, je savais. Et ça m’allait : une croisière grand luxe ? Gratos ? ! J’habite à Fort Lauderdale, les navires somptueux, on les voit défiler. J’ai sauté au plafond. Je n’aurais sûrement plus jamais l’occasion de faire coucou depuis la proue !

    Ce que j’ignorais, c’est qu’on allait nous peser en public avant d’être autorisés à monter à bord !

    Je cherche mon portable dans mon sac XXL. Viv’ va avoir droit à quelques SMS bien sentis. Elle aurait au moins pu me prévenir ! Elle sait que ce genre de choses me met mal à l’aise : le poids, c’est personnel. Alors, effectivement, j’ai deux ou trois kilos à perdre (OK, plutôt sept ou huit), mais ça ne regarde que moi. La pesée en public, je trouve ça un peu cher à payer pour le droit d’embarquer.

     

  • Le tiercé du samedi #92

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous avez si souvent prêté que vous avez à vous seule manquer causer la faillite de la maison d'édition

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Elle s'appelait Sarah

     

     

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    Autant en emporte le vent

     

     

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    La reine soleil

     

     

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    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous avez acheté sur une impulsion juste parce que la couverture vous a attirée comme un aimant…

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

     

  • [Livre] A demain, Lou

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    Résumé : Élisabeth, Lou et la petite Laura forment avec leurs parents une famille unie et joyeuse. Jusqu’au jour où Éli part passer le week-end chez une amie et ne revient pas. Bloquée par le silence des adultes, Lou n’ose pas poser de questions. Le corps pressent ce que l’esprit refuse d’accepter, mais admettre qu’Éli est morte serait plus terrible encore que ce mutisme qui, peu à peu, empoisonne tout.

    C’est sur cet événement que Lou revient à la veille de ses seize ans, l’âge d’Éli à sa disparition. Comment continuer à vivre sans cette grande soeur qu’elle chérit tant ? Comment se résoudre à devenir plus vieille qu’elle ? Comment cesser d’être « la petite soeur d’Éli » ? Il va bien falloir, pourtant, passer ce cap…

     

    Auteur : Marie-Claude Vincent

     

    Edition : Robert Laffont

     

    Genre : Jeunesse

     

    Date de parution : 07 avril 2016

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : « A demain, Lou », ce sont les dernier mots qu’Elisabeth « Eli » a lancé à sa petite sœur avant de partir chez une copine.
    Quand j’ai lu le résumé, j’ai supposé qu’Eli allait faire une mauvaise rencontre, mais non, même pas. On apprend très vite qu’il n’en est rien, et que c’est encore plus « bête » que ça, même si les détails, on ne les découvrira que plus tard.
    Après la disparition d’Eli, la famille plonge dans le silence : Laura qui, trop petite, ne réalise pas, les parents, bouleversés, les grands-parents et Lou. Lou qui ne comprend pas vraiment ce qu’implique ce « Eli est partie » qu’on lui a asséné. Quand quelqu’un part, il est supposé revenir, non ? Comme l’oncle Charles qui est parti vivre à l’autre bout du monde mais qui revient de temps en temps.
    Alors Lou attend. Elle attend le retour de sa sœur. Sans poser de question, sans oser prononcer son nom, parce qu’au fond d’elle, elle sait bien ce que veut dire « Eli est partie ». Mais à douze ans, impossible de se confronter à cette réalité, impossible d’admettre, de se résigner.
    L’écriture s’adapte aux pensées d’une adolescente de douze ans. C’est une écriture simple, les choses sont dites sans détour, avec beaucoup de douceurs, même quand Lou a envie de tout casser dans la maison.
    C’est un roman bouleversant sur le deuil chez l’enfant et j’ai pleuré pendant la moitié du livre.
    A plusieurs reprises, on se rend compte que les parents, en voulant protéger Lou, n’ont fait que la perturber davantage et on se demande comment ils vont vivre cela quand ils vont s’en rendre compte. Car tout ce qu’ils font, ils le font par amour et le fait de s’être « trompé » sur la manière d’agir envers Lou risque de les plonger un peu plus dans l’affliction. Heureusement, entre les parents de la mère et le frère du père, ils sont bien entourés.
    C’est un roman sur le deuil, mais c’est aussi un roman sur l’attente. Nous lecteurs, attendons que Lou accepte la mort de sa sœur. Les parents, les professeurs, attendent que Lou se reprenne, fasse son deuil, sans vraiment réaliser que ce deuil elle ne peut pas le faire, puisque la mort d’Eli n’est pas une réalité pour elle. Enfin Lou est celle qui attend le plus, mais aussi celle qui n’a aucune chance de voir son attente récompensée : elle attend le retour de sa sœur.
    En plus du deuil en lui-même, Lou va devoir accepter de devenir plus vieille qu’Eli, de devenir l’aînée de la famille. Elle sera toujours la grande sœur de Laura, mais elle va devoir accepter qu’elle ne sera plus la petite sœur d’Eli. Eli qui aura 16 ans pour toujours tandis que Lou va devoir avancer, vivre sa vie et par là même vivre tout ce que sa sœur ne vivra jamais. Et ce refus de devenir « plus grande » qu’Eli se ressent jusque dans son corps qui semble vouloir la maintenir « plus petite ».
    Marie-Claude Vincent a vraiment su trouver non seulement les mots pour parler du deuil mais aussi le ryhtme. Lou ne s’en sort pas comme par magie du jour au lendemain. Elle avance, recule, avance de nouveau.
    C’est un roman à lire, un roman qui a été un vrai coup de coeur

    Un extrait : Un chat, oui, pouvait mourir d’un seul coup. Il suffisait de traverser au moment où une voiture filait à toute allure sur l’avenue. Une fille qui n’avait pas hésité à plonger dans un lac dont on ne voyait même pas le fond, qui venait d’obtenir son brevet de natation haut la main, ne pouvait pas s’être noyée dans une piscine. Un rectangle d’eau limpide de quatre mètres sur sept. L’arrivée de ce papier, sérieux, officiel, daté, signé, cosigné, si sérieux que le brevet ne m’avait pas été attribué, à moi qui avais refusé de plonger, me confirmait que j’avais raison de ne pas croire à la mort d’Eli.
    Ce dont je ne démordais pas depuis deux semaines.

    Le diner fut très silencieux. Même Laura, perchée sur sa chaise haute, mangea sans presque babiller, se frottant les yeux de ses petits poings comme si elle avait passé une journée épuisante à la crèche. J’entendais le tic-tac de l’horloge murale, l’eau descendre par à-coups dans la gorge de papa, les petits bruits de fourchette de maman qui chipotait dans son assiette. Elle avait des cernes rouges sous les yeux. J’aurais voulu avancer la main et la poser sur son bras pour qu’elle me sourie. J’aurais voulu raconter ma journée de classe, comme Eli et moi le faisions chaque soir, encore en juin dernier, ponctuant nos récits de moues et d’exclamations. Mais j’étais paralysée. Ma seule certitude, c’était qu’il y avait eu, quinze jours auparavant, un enterrement qui ne pouvait pas être celui d’Eli. C’est en débarrassant la table ce soir-là que je décidai de commencer les listes.

    - Maman a ouvert ton courrier par inadvertance (rouge)
    - Le pauvre type a envoyé ton brevet de natation (bleu)

    Je me forçais même en fredonner en replaçant les cahiers dans un tiroir de mon bureau. On fait les choses à fond ou on ne les fait pas.

     

  • Bilan de lecture janvier 2017

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    En janvier, j'ai lu 20 romans et 5 BD pour un total de 7785 pages


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    Ma razzia de noël chez Cultura m'a permis de prendre tous les tomes déjà sorti de princesse Sara. Et même si j'ai essayé de résister et de les faire durer, ça a été plié dans le mois!

     

     

    Côté partenariat, j'ai reçu un livre des éditions Librinova et quelques uns pour le jury de ELLE.

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    Librinova, c'est surtout un site qui aide à l'auto-édition. Et dans le cas de ce livre, on ne sent malheureusement que trop bien l'absence d'éditeur et de correcteur: le style est lourd et ampoulée... ça n'a pas été une partie de plaisir de le finir

     

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    Un peu plus de chance avec les livres ELLE lus ce mois-ci. Aucune déception.
    Voici venir les rêveurs est celui que j'ai le moins aimé. Tout n'est pas perdu, mon préféré, talonné de près par Surtensions.


    J'ai eu, bien sûr, le temps de piocher dans ma PAL, mais j'ai eu des lectures assez "encadrées" dirons-nous.

    D’abord, dans une PAL réduite, tous les deux mois, une copinaute de forum, me choisi 2 livres à lire. Comme j'avais du retard dans ces lectures, il a fallu que je me rattrape. 

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    Un peu déçue par Une amitié assassine dont l'histoire avait pourtant du potentiel. Mais vraiment transportée par Les enfants de cendres! La dame du manoir de Wildfell Hall et Pavillon de femmes sont deux livres plus classiques, moins violents, mais très prenant, bien que très différents l'un de l'autre.


    Ensuite j'ai participé à la première édition de l'année 2017 du Week end à 1000. Je m'étais fait une petite PAL et j'ai réussi plus ou moins à m'y tenir (à l'exception d'un livre que j'ai remplacé par un autre). Ce genre de Week end est intense, mais il permet de sortir des livres de la PAL qui auraient attendu encore longtemps sans cela

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    Un peu déçue par Cœur de brindille, dont on m'avait tant parlé que j'en attendais sans doute trop. Le lieutenant Eve Dallas est toujours une valeur sûre, et l'air de rien, je n'arrive pas toujours à découvrir le coupable (là je me suis faite avoir!). A demain, Lou est très émouvant et Sweet était une excellente lecture. Mon coup de cœur du weekend a été pour Hate list. Pas vraiment étonnant vu la plume de l'auteur. Son autre livre, Tornade, avait aussi été un coup de cœur


    J'ai quand même aussi lu en dehors de tout challenge ou programme, juste en piochant ce qui me faisait envie dans ma PAL d'hiver

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    J'ai été très déçue par Phobos 3 qui n'est clairement pas à la hauteur des deux tomes précédents. J'espère que le prochain tome relèvera le niveau. J'ai beaucoup aimé le piège de l'innocence, même si je l'ai trouvé prévisible, mais peut être ne l'est-il pas pour un ado. Enfin j'ai eu un coup de cœur pour Derrière les portes, un thriller psychologique absolument glaçant!


    En janvier, je n'ai vu que 3 films. Ben oui, en ce moment j'ai du mal à rester sage et à suivre 2h de film sans broncher. Avec la fatigue, je préfère les séries où l'action se déroule dans un temps plus court. Mais en 2017, je vais me reprendre et ne pas laisser dormir les films qui attendent d'être vus et chroniqués!

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    50 nuances n'est pas mal adapté, même si je trouve qu'il usent et abusent de l'image de Christian enlevant son T-shirt (j'espère que les studios étaient bien chauffés, se balader torse nu comme ça, c'est un coup à choper une pneumonie!), Je suis à vous tout de suite est une petite comédie. On a vu mieux, mais on a vu largement pire aussi. Jeanne Poisson, marquise de Pompadour est mon chouchou. J'adore ces deux acteurs, en particulier Vincent Perez qui est parfait dans le rôle d'un Louis XV de 35 ans qui préfère conter fleurette aux femmes que s'ennuyer en conseil des ministres (Ah ben oui, mais mon pote, ça peut pas avoir que des avantages d'être roi!).

     

    Voilà donc un bilan de janvier pas trop mal avec d'assez bonnes lectures et des films assez sympas dans l'ensemble.

    On se voit dans un mois pour le prochain bilan!

     

  • Mes sorties du mois #17

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Les sorties grand format:

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    Les sorties poche:

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de février?