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Rendez-vous livresques - Page 35

  • Mes sorties du mois #39

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Bande-dessinée:

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    Romans:

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de décembre?

  • Bilan de lecture de novembre 2018

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    En octobre, j'ai lu 16 livres pour un total de 6366 pages

     

    Le mois de novembre était le dernier mois du Pumpkin Autumn Challenge, alors autant dire que je n'ai rien lâché.

     

    Mais Novembre, ça a aussi été la lecture commune organisée par Corn8lius qui nous a permis de lire

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    Le reste est un mélange de genres, tous entrant dans l'une des catégories du pumpkin!

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    La meute du phenix T03.jpg Le journal intime d'un arbre.jpg Les intrus.jpg

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    Côté écran, j'ai vu deux films. Avec les fêtes qui approchent, je suis plus d'humeur à regarder des films pourvus qu'ils soient estampillés Disney (on ne se refait pas)

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    Côté privé, encore assez raisonnable ce mois-ci, puisque je n'ai fais que deux commandes

    D'abord des mugs chez maison du monde, chacun accompagné de son coquetier

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    Et ensuite chez Yves Rocher pour leur collection de noel: gel douche, crème mains, baume à lèvres et bougie en deux déclinaisons: pomme rouge et thé doré (plus un gel douche à la vanille et un à l'avoine)

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    Et côté cadeaux, ils s'améliorent: des échantillons, comme avant, mais aussi deux vrais produits

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    Et voilà, c'est tout pour ce mois-ci. On se retrouve en fin décembre pour le prochain bilan!

  • C'est lundi que lisez-vous? #185

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    La disparue de la cabine n°10.jpg La douce caresse d'un vent d'hiver.jpg Le magicien d'oz.jpg

    Les orphelins du grand nord.jpg L'exquise clarté d'un rayon de lune.jpg marquée à vie.jpg

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    Sans compter la LC pour décembre/janvier

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #27

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Les cœurs fêlés de Gayle Forman dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

     

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    "Ce devait être une excursion au Grand Canyon et je n’avais aucune envie d’y aller. En plein été, il devait bien faire trois mille degrés dans ce désert. Entre le climat et les deux jours de trajet en voiture avec mon père et le Monstre, sa seconde femme, j’étais sûre d’y laisser ma peau. Le Monstre est toujours après moi. Tout y passe : mes cheveux, rouges avec des mèches noires, ou noirs avec des mèches rouges, si l’on préfère ; mes tatouages — un brassard celtique, une guirlande de pâquerettes sur la cheville, et un cœur situé à un endroit qu’elle ne risque pas de voir ; ma prétendue mauvaise influence sur Billy, mon demi-frère, qui n’est encore qu’un bébé et doit prendre mes tatouages pour de la BD, si même il les a remarqués.
    En plus, c’était mon dernier week-end de liberté avant l’entrée en première et il s’annonçait d’enfer. Je joue de la guitare dans un groupe, Clod, et on devait se produire au Festival de l’été indien d’Olympia parmi des orchestres top niveau, le genre qui est sous contrat avec des producteurs. Rien à voir avec les cafés et les soirées particulières où l’on jouait d’habitude. Mais, bien sûr, le Monstre s’en fichait. Elle considère le rock punk comme une sorte de culte diabolique. D’ailleurs, après la naissance de Billy, elle m’a interdit de continuer à répéter dans le sous-sol pour protéger le petit trésor. Du coup, je dois me replier chez Jed, qu’elle n’aime pas non plus parce qu’il a dix-neuf ans et qu’il habite — horreur! — non pas avec ses parents, mais en colocation.
    J’ai donc refusé poliment. Bon, d’accord, peut-être pas si poliment que ça. J’ai dit que je préférais bouffer du verre pilé, ce qui a fait se précipiter le Monstre vers papa, lequel m’a demandé d’un air las la raison de ma mauvaise humeur. J’ai expliqué l’histoire du concert. Dans une vie antérieure, mon père s’est s’intéressé à la musique, mais, là, il s’est contenté d’ôter ses lunettes et de se masser la cloison nasale en déclarant que c’était comme ça et pas autrement. On allait au Grand Canyon en famille, point final. Comme je n’avais pas l’intention de me laisser faire, j’ai sorti tout mon arsenal d’arguments : pleurs, silence obstiné, vaisselle fracassée. Pour rien. Le Monstre a refusé de discuter et je me suis retrouvée face à papa, à qui je n’aime pas faire de la peine. Résultat, j’ai cédé.
    J’ai dû annoncer la nouvelle au groupe. Erik, le batteur, amateur de fumette, s’est contenté de lâcher mollement un juron, mais Denise et Jed étaient contrariés. « On a tellement bossé, tu as tellement bossé », s’est lamenté Jed. J’étais désolée de le voir si déçu. D’autant qu’il avait raison. J’étais sur le point de participer à un méga-concert alors que, trois ans plus tôt, j’étais incapable de faire la différence entre un accord de do et un fa. J’allais devoir tirer un trait dessus et Clod serait réduit à un trio lors du festival. Ça me ravageait de ne pas pouvoir y aller, mais, en même temps, la réaction de Jed me réchauffait le cœur.
    J’aurais dû me douter qu’un coup tordu se préparait quand, le vendredi matin, j’ai vu papa en train de charger seul le monospace marronnasse que le Monstre lui a fait acheter à la naissance de Billy. Ni elle ni mon petit frère n’étaient présents.
    Cela m’a énervée. « Elle est toujours en retard, ai-je lancé.
    — Brit, ta mère ne voyage pas avec nous.
    — D’abord, c’est pas ma mère, et puis qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Tu as dit qu’on partait en famille, donc que j’étais o-bli-gée d’y aller. Mais s’ils ne viennent pas, je n’y vais pas non plus.
    — On part en famille », a martelé mon père. Il a fourré ma valise à l’arrière avant d’ajouter : « Simplement, Billy est trop jeune pour supporter un voyage de deux jours en voiture. Ils vont prendre l’avion et on se retrouvera tous là-bas. »
    Je ne me suis pas méfiée non plus lorsque, en arrivant à Las Vegas, papa a proposé qu’on s’y arrête. A l’époque où maman était encore avec nous, c’est ce qu’on faisait. On sautait dans la voiture sur une impulsion et on filait à Vegas ou San Francisco. Je me souviens qu’une nuit, parce qu’une vague de chaleur nous empêchait de dormir, on a fourré nos sacs de couchage dans la voiture et on a mis le cap sur les montagnes, où l’air était plus frais. Papa n’a plus jamais été aussi cool depuis. Le Monstre a réussi à le convaincre que la spontanéité équivaut à de l’irresponsabilité."

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #184

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Mes pages lues:

    Dimanche: 90p

    Lundi: 201p

    Mardi: 155p

    Mercredi: 261p

    Jeudi: 142p

    Vendredi: 332p

    Samedi: 258p

     

    Total lu sur la semaine: 1439p

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    Ce qu'il reste de ma PAL du Pumpkin

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    Voilà ma PAL pour le challenge Christmas time (15 novembre - 31 décembre)

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    Aux délices des anges.jpg chevaux de foudre.jpg Devine qui vient pour noel.jpg

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    Voici ma PAL pour le Cold Winter Challenge (1er décembre - 31 janvier)
    Comme vous pouvez le constater, il y a 2 livres en commun avec le christmas time

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    flocons d'amour.jpg Je sais qui tu es.jpg La danse hésitante des flocons de neige.jpg

     La disparue de la cabine n°10.jpg La douce caresse d'un vent d'hiver.jpg Les orphelins du grand nord.jpg

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    Enfin, Corn8lius organise une nouvelle LC qui durera 6 mois à raison d'un tome à lire tous les 2 mois. Vont donc m'accompagner un bout de temps:

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #26

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La fille du faiseur de rois de Philippa Gregory dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

     

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    Héritière légitime, épouse du plus grand sujet du royaume, Mère entre la première. Ensuite vient Isabelle, car elle est l’aînée. Et enfin moi, la dernière, comme toujours. De ma place, je ne vois pas grand-chose lorsque nous pénétrons dans la grande salle du trône, dans la tour de Londres. Ma mère fait une révérence puis s’écarte. Isabelle s’incline bien bas, comme nous l’avons appris, car un roi reste un roi même s’il n’est qu’un jeune homme installé sur le trône par mon père, et quoi que l’on pense d’elle, son épouse sera sacrée reine. Alors que je m’avance pour faire ma révérence, je vois enfin, pour la première fois, la femme que nous sommes venues honorer à la cour.
    Elle est impressionnante, la plus belle femme que j’ai jamais vue de toute ma vie. Aussitôt, je comprends pourquoi le roi a arrêté son armée à sa vue, pour ensuite l’épouser quelques semaines plus tard. Elle a un sourire qui s’épanouit lentement, puis brille d’un éclat angélique. Je connais des statues qui paraîtraient fades à côté d’elle, des madones peintes dont les traits seraient grossiers en comparaison de sa beauté lumineuse. Après ma révérence, je me relève pour la fixer telle une icône raffinée, incapable de détourner les yeux. Sous mon regard insistant, elle me sourit en rougissant, et je ne peux m’empêcher de lui rendre son sourire. Elle rit, comme si ma franche adoration l’amusait, mais j’aperçois alors le coup d’œil furieux de ma mère et me précipite à ses côtés, où ma sœur Isabelle fait la grimace.
    — Tu la fixais comme une idiote, siffle-t-elle. C’est embarrassant pour nous. Que dirait Père ?
    Le roi s’avance et embrasse chaleureusement ma mère sur les deux joues.
    — Avez-vous reçu des nouvelles de mon cher ami, votre époux ?
    — Il travaille à votre service, répond-elle promptement.
    Père manque le banquet de ce soir et toutes les autres fêtes, car il s’entretient avec le roi de France en personne et le duc de Bourgogne, d’égal à égal, afin de se réconcilier avec ces puissants hommes de la chrétienté maintenant que le roi endormi a été vaincu et que nous sommes les nouveaux souverains d’Angleterre. Mon père est un grand homme, le représentant du nouveau roi et de toute l’Angleterre.
    Ce nouveau roi — le nôtre — esquisse une petite révérence devant Isabelle et me tapote la joue. Il nous connaît depuis que nous sommes toutes petites, trop petites pour assister à de tels banquets, et que lui était un garçon sous la garde de notre père. Pendant ce temps, ma mère regarde autour d’elle comme si nous étions chez nous au château de Calais, à la recherche d’une erreur commise par les serviteurs. Je sais qu’elle souhaite ardemment découvrir quelque chose qu’elle pourra rapporter plus tard à mon père, une preuve que cette magnifique reine n’est pas faite pour tenir ce rang. À son expression hargneuse, je devine qu’elle n’a rien trouvé.
    Personne n’aime cette reine, je ne devrais donc pas l’admirer. Nous devrions nous moquer qu’elle nous adresse un sourire chaleureux, à Isabelle et moi, qu’elle se lève de son grand fauteuil pour venir serrer les mains de ma mère. Nous sommes tous résolus à ne pas l’aimer. Mon père avait prévu un excellent mariage pour ce roi, avec une princesse de France. Il avait préparé le terrain, rédigé le contrat, convaincu ceux qui détestent les Français que cette union serait bénéfique pour le pays, protégerait Calais, et pourrait même faire revenir Bordeaux dans notre giron. Cependant, le nouveau roi, d’une éblouissante beauté, notre adorable Édouard — comme un petit frère pour mon père et un oncle illustre pour nous — a déclaré, aussi simplement que s’il commandait son dîner, qu’il était déjà marié et que l’on ne pouvait rien y faire. Déjà marié ? Oui, à Elle.
    Il a eu tort d’agir sans le conseil de mon père, tout le monde le sait. C’est la première fois depuis la longue campagne triomphante qui a fait passer la maison d’York du déshonneur — devoir demander pardon au roi endormi et à la méchante reine — à la victoire, puis au trône d’Angleterre. Aux côtés d’Édouard, mon père le conseillait, le guidait, lui dictait ses moindres gestes, car il a toujours su ce qui était le mieux pour lui. Le roi reste un jeune homme qui doit tout à mon père. Il ne serait pas monté sur le trône si celui-ci n’avait pas embrassé sa cause, ne lui avait pas appris à mener une armée, n’avait pas combattu à sa place. Mon père a risqué sa vie, d’abord pour le père d’Édouard, ensuite pour Édouard lui-même. Or, juste après la fuite du roi endormi et de la méchante reine, et son propre couronnement, alors que l’avenir semblait merveilleux, Édouard est parti l’épouser en secret.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #183

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Comme j'ai rarement le temps de me remettre sur le blog le matin et que je lis toujours le soir avant de dormir, je vais vous donner mes pages lues du dimanche au samedi.

    Dimanche: 312p

    Lundi: 104p

    Mardi: 100p

    Mercredi: 149p

    Jeudi: 270p

    Vendredi: 177p

    Samedi: 100p

     

    Total lu sur la semaine: 1212p

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #25

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Diabolic de S.J. Kincaid dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    Tout le monde croit qu’un Diabolic n’éprouve pas la peur. Pendant les premières années de ma vie, pourtant, je n’ai rien connu d’autre. Cette terreur redoubla ce matin-là, lorsque les Empyreé vinrent m’inspecter dans les corrals.

    Je ne savais pas encore parler, mais je comprenais presque tout. Le maître d’élevage était dans tous ses états lorsqu’il avertit ses assistants : le sénateur von Empyreé et sa femme, la matriarche Empyreé, allaient arriver d’un moment à l’autre. Les gardiens arpentèrent mon enclos en m’examinant de la tête aux pieds, à l’affût du moindre défaut.

    Le cœur affolé, prête au combat, j’attendis le sénateur et la matriarche.

    Puis ils entrèrent.

    Dresseurs et gardiens s’agenouillèrent aussitôt devant eux. Le maître d’élevage prit leurs mains d’un geste révérencieux et les porta à ses joues.

    – C’est un immense honneur pour nous de recevoir votre visite.

    La peur m’envahit. Quel genre de créatures était-ce là pour que le redoutable maître des corrals lui-même se prosterne devant eux ? Le champ de force luminescent qui entourait ma cage me parut plus oppressant que jamais. Je me recroquevillai le plus loin possible. Le sénateur von Empyreé et sa femme s’approchèrent d’un pas tranquille et m’observèrent en silence à travers la barrière invisible.

    – Comme vous pouvez le constater, déclara le maître d’élevage, Némésis a presque le même âge que votre fille, et nous avons modelé son apparence physique selon vos instructions. Au cours des prochaines années, elle deviendra seulement plus robuste et plus puissante.

    – Êtes-vous certain que cette fille est dangereuse ? s’enquit le sénateur d’une voix traînante. On dirait un enfant effrayé.

    Ses mots me glacèrent.
    Il m’était interdit d’être effrayée. La peur me valait des décharges électriques, des réductions de rations, des mauvais traitements ; je ne devais jamais me montrer apeurée, devant personne. Je fixai le sénateur d’un regard féroce.
    Il sembla sur le point d’ajouter quelque chose, mais il se ravisa et tourna la tête.

    – Vous avez peut-être raison, grommela-t-il. Ses yeux ne trompent pas. On y décèle toute sa bestialité. Très chère, êtes-vous certaine de vouloir une chose aussi monstrueuse sous notre toit ?

    – Toutes les grandes familles possèdent un Diabolic, maintenant. Je refuse que notre fille soit la seule à ne pas bénéficier de protection rapprochée, déclara la matriarche, avant de s’adresser au maître d’élevage : Je tiens à être sûre que nous en aurons pour notre argent.

    – Bien entendu, répondit le responsable, qui fit signe à un assistant. Nous allons lui donner un leurre en pâture, et elle…

    – Non, pas de leurre, le coupa la femme, d’une voix cinglante. Nous ne voulons rien laisser au hasard. Nous avons amené trois détenus. Affronter ces criminels endurcis sera une épreuve suffisante.

    Le maître sourit.

    – Bien sûr, Grandeé von Empyreé. On n’est jamais trop prudent. Il existe tellement d’éleveurs incompétents… Némésis ne vous décevra pas.

    La matriarche adressa un hochement de tête à quelqu’un que je ne voyais pas. Le danger que je flairais depuis le début se matérialisa devant moi : on fit venir trois hommes aux mains entravées par des chaînes. Je me plaquai davantage contre le champ de force, dont je sentis les vibrations magnétiques dans mon dos. Une boule glaciale se forma dans mon ventre. Je savais ce qui allait se passer, ces hommes n’étaient pas les premiers qu’on me présentait.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #182

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    2ème semaine de mon challenge "compte tes pages"

    Lundi: 79p

    Mardi: 137p

    Mercredi: 162p

    Jeudi: 00p (en fait j'ai oublié de compter, c'est donc reporté sur vendredi)

    Vendredi: 224p

    Samedi: 511p

    Dimanche: 312p

     

    Total lu sur la semaine: 1425p

     

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    Le journal intime d'un arbre.jpg Les intrus.jpg Maybe someday.jpg

    qui es tu Alaska.jpg rouge toxic.jpg Sleepy hollow.jpg

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    Et vous, que lisez vous?

  • Premières lignes #24

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La perle et la coquille de Nadia Hashimi dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

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    SHAHLA NOUS ATTENDAIT, POSTÉE DEVANT LA PORTE DE notre maison, dont le métal vert vif rouillait sur les bords. Elle tendait le cou. Au tournant, Parwin et moi décelâmes le soulagement dans ses yeux. Nous n’avions pas intérêt à être en retard une fois de plus.
    Parwin me lança un regard et nous pressâmes le pas. Nous fîmes de notre mieux pour ne pas courir. Nos semelles de caoutchouc claquaient contre la route et soulevaient des nuages de poussière. L’ourlet de nos jupes battait contre nos chevilles. Mon foulard collait à mon front où perlait la sueur. Il en était sûrement de même pour celui de Parwin, vu qu’il ne s’était pas encore envolé.
    Maudits garçons. C’était leur faute ! Avec leurs sourires effrontés et leurs pantalons déchirés ! Ce n’était pas la première fois qu’ils nous mettaient en retard.
    Nous dépassâmes à toute vitesse les portes des maisons : bleue, violet, bordeaux. Des taches de couleur sur une toile d’argile.
    Shahla nous fit signe de la rejoindre.
    — Dépêchez-vous ! chuchota-t-elle fiévreusement.
    Haletantes, nous la suivîmes à l’intérieur. La porte se referma dans un fracas métallique.
    — Parwin ! Pourquoi as-tu fait ça ?
    — Désolée, désolée ! Je ne savais pas que ça ferait autant de bruit.
    Shahla leva les yeux au ciel, tout comme moi. Parwin laissait toujours la porte se claquer derrière elle.
    — Que faisiez-vous, tout ce temps ? Vous n’avez pas pris le raccourci derrière la boulangerie ?
    — On ne pouvait pas, Shahla ! Il était là-bas !
    Nous avions contourné la place du marché, évitant la boulangerie autour de laquelle traînaient les garçons, épaules voûtées, regards scrutateurs balayant la jungle kaki qu’était notre village.
    Après les matchs de football improvisés dans la rue, c’était le sport préféré des garçons en âge d’aller à l’école – regarder les filles. Ils rôdaient, attendaient que nous sortions de nos salles de classe. Dès qu’on s’éloignait de l’établissement, il arrivait qu’un garçon se faufile entre voitures et piétons pour suivre la fille innocente qui lui avait tapé dans l’œil. En la pistant, il revendiquait son droit sur elle. C’est ma copine, se vantait-il alors auprès de ses camarades, la place est prise. Ce jour-là, ma sœur de douze ans, Shahla, s’était trouvée malgré elle dans la ligne de mire.
    Pour le garçon, ce petit jeu était censé flatter la fille. Mais celle-ci prenait peur avant tout, car les gens préféraient croire qu’elle avait volontairement attiré les regards sur elle. En fait, les garçons n’avaient que peu de distractions.
    — Shahla, où est Rohila ? murmurai-je, le cœur battant la chamade tandis que nous traversions la maison sur la pointe des pieds.
    — Elle est allée porter de la nourriture aux voisins. Madar-jan leur a préparé des aubergines. Je crois que quelqu’un est mort là-bas.
    Mort ? Mon estomac se noua et j’emboîtai le pas à Shahla.
    — Où est Madar-jan ? chuchota nerveusement Parwin.
    — Elle est allée coucher le bébé, répondit Shahla en se tournant vers nous. Alors vous avez intérêt à ne pas faire trop de bruit, sinon elle saura que vous venez à peine de rentrer.
    Parwin et moi nous figeâmes soudain. En voyant nos yeux écarquillés, Shahla se décomposa. Elle se retourna brusquement et tomba nez à nez avec Madar-jan. Celle-ci venait d’ouvrir la porte de service et se tenait dans la petite cour pavée située à l’arrière de la maison.
    — Votre mère a parfaitement conscience de l’heure à laquelle vous êtes rentrées et aussi du genre d’exemple que votre grande sœur vous donne.
    Ses bras croisés étaient aussi crispés que le ton de sa voix.
    Shahla, honteuse, baissa la tête. Parwin et moi essayâmes d’éviter le regard foudroyant de Madar-jan.
    — Où étiez-vous passées ?
    Comme j’aurais aimé lui dire la vérité !
    Un garçon, qui avait la chance de posséder une bicyclette, avait suivi Shahla, nous avait doublées avant de décrire des cercles devant nous. Shahla ne lui prêtait pas attention. Quand je murmurai à son oreille qu’il la regardait, elle me fit taire, comme si le seul fait d’en parler rendait cela plus réel. À la troisième boucle, il s’approcha dangereusement.
    Il fit demi-tour puis revint vers nous. Il descendit la rue à toute allure, avant de ralentir en nous rejoignant. Shahla détournait le regard en prenant un air énervé.
    — Parwin, attention !
    Avant que je puisse écarter ma sœur, la roue avant du cycliste harceleur roula sur une boîte de conserve, vacilla de gauche à droite, puis fit une embardée pour éviter un chien errant. La bicyclette fonça alors sur nous. Sourcils dressés, bouche bée, le garçon luttait pour ne pas perdre l’équilibre. Il effleura Parwin avant de dégringoler sur le perron d’un marchand d’épices.
    — Oh, mon Dieu ! s’exclama Parwin tout étourdie. Regarde-le ! Les quatre fers en l’air !
    — Tu crois qu’il est blessé ? demanda Shahla la main sur la bouche, à croire qu’elle n’avait jamais rien vu d’aussi tragique.
    — Parwin, ta jupe !
    Mes yeux étaient passés du visage inquiet de Shahla à l’ourlet déchiré de la jupe de Parwin. Les câbles dentelés reliant les rayons du vélo s’y étaient accrochés.
    C’était son uniforme d’école tout neuf et Parwin se mit instantanément à pleurer. Nous savions que si Madar-jan le répétait à notre père, il nous confinerait à la maison et nous priverait d’école. C’était déjà arrivé par le passé.

     

    Alors, tentés?