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Bandes Dessinées, mangas et albums - Page 2

  • [Livre] Arte - T01

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    Lecture terminée le : 20 septembre 2020

     

    Résumé : Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?


    Auteur : Kei Ohkubo

     

    Edition : Komikku

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 26 Août 2015

     

    Prix moyen : 7,90€

     

    Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce tome 1. J’aime beaucoup le dessin et le thème.
    Certes il y a quelques anachronismes mais il aurait été difficile de faire autrement. A cette époque, la jeune fille rebelle aurait été enfermée dans un couvent ou mariée avant d’avoir le temps de dire « pinceau » et il n’y aurait plus eu d’histoire.
    La romance ne me gêne pas, en ce sens q’Arte est une adolescente qui vit dans ses rêves, n’a jamais eu de liens avec un homme autre que son père lequel semblait plus ouvert d’esprit que les hommes de son époque, et se retrouve en présence d’un homme plutôt charmant qui semble avoir la même ouverture d’esprit que son père qu’elle vient de perdre.
    Si elle n’avait pas craqué sur son patron, je me serais demandé si elle n’était pas faite de bois.
    Donc, effectivement, il y a des anachronismes. Soit on accepte, soit on va lire un livre historique en sachant que les femmes n’y auront pas un rôle important !
    Ce que j’ai aimé chez Arte, c’est qu’elle assume ses choix. Elle aurait pu rentrer chez maman dès lors qu’elle se voit obligée de dormir dans une cabane délabrée et glacée qu’elle devra, en outre, retaper toute seule, mais non, elle serre les dents et elle se met au boulot.
    De la même manière, si sur le moment elle est choquée, et peut être un peu vexée, que Leo n’accepte pas son dessin dès le premier coup, elle se remet vite en selle et se met au travail.
    J’aime beaucoup Leo. Puisque Arte veut exercer un métier d’homme, il n’a pas l’intention de la ménager et la traite exactement de la même manière qu’il aurait traité un apprenti masculin.
    L’un des mécènes de Leo est une courtisane. Arte admire beaucoup cette jeune femme cultivée, plus libre que n’importe qu’elle femme de cette époque.
    J’ai beaucoup aimé que la jeune femme, bien que restant très bienveillante et amicale, ne lui raconte pas un conte de fée et lui rappelle qu’à leur époque, celles qui vivent sans la protection d’un homme sont vulnérables et que tomber amoureuse peut signer leur perte.
    J’ai hâte de voir comment va évoluer Arte, et j’ai l’impression que Veronica, la courtisane, est bien décidé à lui montrer le côté sombre de la vie à Florence, celui que ne voit jamais les aristocrates, mais qu’Arte doit connaitre pour ne pas risquer de se mettre en danger.
    Je me suis déjà procuré les deux prochains tomes et j’ai hâte de me plonger dedans !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Bride stories - T10

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    Lecture terminée le : 11 juillet 2020

     

    Résumé : Karluk s'entête à vouloir s'entraîner au tir à l'arc depuis l'attaque des nomades, afin de devenir plus fort et d'être capable de protéger les siens... et pour cela, quoi de mieux que d'aller chasser dans les steppes avec son beau-frère ?
    Après de nombreuses épreuves, Smith a enfin atteint Ankara. Il y retrouve son vieil ami Hawkins, qui le presse de rentrer en Angleterre... Mais le voyageur a d'autres projets : maintenant qu'il s'est procuré un appareil photo, il compte revenir sur ses pas pour immortaliser tout ce qu'il a vu lors de son périple.


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 19 Avril 2018

     

    Prix moyen : 7,50€

     

    Mon avis : Dans ce tome 10, on retrouve Karluk en proie à de nombreux complexes. Si la différence d’âge qu’il a avec Amir n’est pas inhabituelle dans ces contrées et à cette époque, cela suffit à faire de la jeune femme une adulte alors que Karluk est encore un enfant.
    Heureusement, il peut compter sur l’aide de son beau-frère et des cousins de celui-ci pour l’aider, sinon à grandir plus vite, mais du moins à se conduire comme un homme de ces contrées sauvages, le temps d’en devenir un à part entière.
    Les retrouvailles avec Amir sont toujours très touchantes et la jeune femme, très compréhensive sait toujours trouver les mots pour rassurer son jeune époux.
    Dans un second temps, on retrouve Mr Smith, ce qui m’a fait très plaisir car c’est à travers lui que l’on découvre les différentes coutumes de ces nombreuses mariées.
    Son guide me fait toujours autant rire, c’est un sacré numéro.
    Et au grand dam de son ami anglais, qu’il a retrouvé à Ankara, Smith n’a aucune intention de rentrer en Angleterre. Il a bien l’intention de revenir sur ses pas pour revoir tous ceux qu’il a rencontrés comme il l’a promis et de les photographier.
    Il va avoir une drôle de surprise grâce à un homme que j’ai trouvé admirable, très digne et très ouvert pour un homme de son époque.
    Les dessins sont toujours aussi beaux, particulièrement les scènes de chasse. L’auteur a vraiment un don pour dessiner les animaux !
    J’ai hâte de lire la suite et de voir Smith et ses comparses refaire le trajet en sens inverse, même si j’ai un peu peur pour lui étant donné la situation politique de cette partie du monde.
    Cela dit, je vais prendre mon temps car j’ai rattrapé la publication (ou presque) et qu’après il faudra attendre un an entre chaque tome. (Mais tout va bien, j’ai plein d’autres mangas à découvrir).

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Bride stories - T09

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    Lecture terminée le : 12 juin 2020

     

    Résumé : Partis seuls faire une course, Umar et Pariya profitent de l'occasion pour apprendre à mieux se connaître... Plusieurs incidents surviennent sur la route du retour, mais l'aventure a rendu les deux jeunes gens plus complices, et ils esquissent déjà leur avenir ensemble !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 23 Février 2017                                                                                                                                                                                                                 

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Dans ce tome, on continue de se concentrer sur Pariya. Son mariage étant repoussé pour cause de trousseau détruit, la jeune fille, qui craint que son fiancé ne se lasse, cherche à faire plus ample connaissance avec lui, mais ce n’est pas évident. D’une part, ses parents ne cessent de lui dire de se contenir, ce qui la bloque complètement puisqu’elle n’ose plus être naturelle, et d’autre part, les contenances de leur peuple les empêchent d’avoir un peu d’intimité.
    Mais parfois les circonstances peuvent filer un coup de pouce et beaucoup de malentendus vont pouvoir se dissiper.
    Par ailleurs, grâce à sa nouvelle amie, Kamola, Pariya va avoir l’occasion de discuter avec des filles de plus ou moins son âge et elle va découvrir qu’elle n’est pas la seule à ne pas avoir la passion de la broderie. Elle va ainsi se rendre compte qu’elle n’est pas si différente des autres filles contrairement à ce que sa famille essaie de lui faire croire en la rabaissant sans arrêt.
    J’ai beaucoup aimé voir Pariya et Umar planifier leur avenir ensemble.
    On s’éloigne un peu de Pariya pour retrouver brièvement Mr Smith, ce qui suppose un prochain retour du jeune homme dans le manga. Ce qui me ravie, car le manga s’appelle « Bride Stories » et non pas « Amir et Karluk » et même si j’aime beaucoup ce jeune couple, ce qui m’intéresse c’est de découvrir de multiples cultures, ce que l’on ne peut découvrir qu’au travers du voyage de Smith.
    On va également revoir le frère d’Amir et ses cousins et aussi voir quelques confidences de Karluk à son grand frère.
    Je ne vais sans doute pas tarder à lire le tome 10, mais je vais essayer de résister un peu parce que le tome 12 n’est pas encore sorti au moment où j’écris cette chronique, et que, si j’ai déjà repéré de nouveaux mangas à commencer, je sais déjà qu’il faudra dorénavant attendre un an entre chaque tome de Bride stories !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Bride stories - T08

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    Lecture terminée le : 21 avril 2020

     

    Résumé : Après l’attaque des Hargal, le village se reconstruit petit à petit. Hélas, la famille de Pariya a vu sa maison ravagée par les flammes, et le trousseau de la jeune fille a complètement brûlé… Dans ces conditions, inutile de parler de mariage : il faut tout reprendre à zéro !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 08 Septembre 2016

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Le premier chapitre de ce tome 8nous retient un instant auprès d’Anis et Shirin.
    Les deux amies semblent s’épanouir dans leur nouvelle vie. Shirin a une bonne influence sur Anis en la poussant à dépasser sa timidité pour exprimer ses sentiments. On voit peu leur mari, mais le peu qu’on le voit renforce l’idée que je me faisais de lui. Il aime profondément son épouse et est d’une grande générosité. Peu d’hommes auraient accepté de prendre à sa charge 4 personnes supplémentaires (Shirin, son fils et les parents de son défunt mari) juste pour faire plaisir à sa femme.
    J’ai été choquée par l’attitude d’une servante qui semble prendre un malin plaisir à essayer de monter Shirin contre Anis et leur époux contre les deux amies.
    Je me demande quel est son but et si on en entendra encore parler.

    Puis, on retourne auprès d’Amir et Karluk. Le village a été durement touché par l’attaque des Hargal et de nombreuses maisons sont détruites.
    Tout le monde, hommes, femmes et enfants, mettent la main à la pâte pour remettre le village en état.
    La maison de Pariya a été détruite, et, catastrophe pour la jeune fille, son trousseau a été détruit. Or pas de trousseau, pas de mariage.
    Il faut donc s’atteler à la tâche titanesque de tout refaire. La jeune fille voir ce coup du sort comme un signe qu’elle ne se mariera jamais.

    J’ai trouvé la famille de Pariya très dure avec elle. Jamais un mot d’encouragement, toujours des avertissements négatifs.
    On voit qu’avec un peu de bienveillance, Pariya est capable de donner le meilleur d’elle-même.
    D’autant plus que son prétendant semble vouloir l’épouser telle qu’elle est et qu’il ne s’attend pas à la voir se transformer en petite fourmi travailleuse, bien docile et silencieuse. Il ne semble pas le souhaiter non plus.
    Pariya est intimidée par Amir qu’elle trouve trop parfaite pour s’en inspirer.
    Mais elle va rencontrer une jeune fille qui a toutes les qualités d’Amir mais qui n’ose pas s’exprimer et s’affirmer.
    Les deux jeunes femmes ont peut-être beaucoup à apprendre l’une de l’autre. Peut-être une belle amitié en perspective ?
    Un mot enfin pour le grand absent de ce tome : Smith notre explorateur qui est pour moi le centre de l’histoire, puisque c’est à travers ses yeux que l’on découvre les différentes coutumes.
    Je suis sûre qu’on le retrouvera très vite, étant donné qu’il a promis de repasser dans les villages déjà visités sur le chemin du retour.
    J’ai hâte de lire le tome 9 mais je me le garde pour la prochaine fois que j’aurais besoin de faire une petite pause dans les romans !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Tant pis pour l'amour

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    Lecture terminée le : 17 mars 2020

     

    Résumé : Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48h. Elle qui était si cynique en amour, cette fois, elle y croit. Sauf qu'il se révèle vite étrange. Sophie a alors besoin de comprendre ce qui ne va pas. Confronté à ses mensonges et ses incohérences, il a des réactions violentes, des excuses pour tout et arrive à se sortir de chaque impasse. Mais jusqu'à quand ? Sophie aime un manipulateur narcissique.


    Auteur : Sophie Lambda

     

    Edition : Delcourt (Une case en moins)

     

    Genre : Bande dessinée

     

    Date de parution : 25 Septembre 2019

     

    Prix moyen : 24€

     

    Mon avis : 300 pages de BD pour raconter comment elle s’est sortie d’une relation avec un manipulateur, ce n’est pas de trop tant la situation est complexe.
    Avec son acolyte, l’ours en peluche Chocolat, elle revient sur cette histoire toxique. Elle montre à quel point les manipulateurs sont experts, la manière dont ils piègent leurs victimes de façon à ce qu’elles pensent que le problème vient d’elles.
    Chocolat est là pour pointer chaque chose qui ne va pas (et ce, dès les débuts de la relation) et la manière dont la personne sous emprise se révèle incapable de voir avec lucidité les mensonges, les manipulations dont elle est victime. Par exemple, le manipulateur ne va pas dire « je ne veux plus que tu vois cette personne », mais il va lui-même jouer les victimes, afin que la personne qu’il a sous sa coupe prenne d’elle-même ses distances avec la personne indésirable.
    Ce livre m’a rappelé certains traits de caractère que quelqu’un que j’ai connu : La victimisation (tout le monde est contre lui, ou tout le monde cherche à le rabaisser parce qu’il fait un métier manuel), les crises de colère (surtout quand on lui démontre qu’il a tort), la conduite dangereuse, l’infidélité (toutes deux provoqué par l’autre qui le « pousse » à ça par son attitude)… La seule chose qu’il n’y a pas eu a été le chantage au suicide (pas folle la guêpe, d’ici qu’on le laisse aller jusqu’au bout…)
    Je trouve que cette BD est d’utilité publique car l’auteur, en plus de raconter son histoire, donne plein d’éléments pour aider à repérer ces personnes.
    Certains points de personnalité (il en existe 28), des ouvrages spécialisés, ainsi qu’un tas de numéros utiles, même si je déplore qu’une fois de plus, seules la région parisienne soit concernée (l’auteur aurait pu se renseigner pour donner au moins un numéro par région).
    Du côté du dessin, j’ai beaucoup aimé le coup de crayon de Sophie Lambda (D’autant plus que l’auteur est apparemment paralysée d’un bras).
    Cette BD déculpabilise les femmes qui sont trop souvent confrontées à la question (débile à mon avis) : Mais pourquoi tu n’es pas juste partie plus tôt ?
    Sophie Lambda montre qu’être victime d’un manipulateur, tout comme d’un homme violent d’ailleurs, ça n’arrive pas qu’aux autres. Ça peut arriver à n’importe qui et la victime n’est JAMAIS responsable.
    En plus, dans le cadre de la manipulation, si l’effet est tout aussi dévastateur que dans le cadre de la violence physique, il est plus difficile pour la victime de parler et de se faire entendre puisque d’une part, la violence étant psychologique, elle n’a pas de preuves et d’autre part, le manipulateur sait se montrer sympathique et s’adapter à son entourage pour se rendre insoupçonnable (oui un peu comme les psychopathes).
    Cette BD devrait être au programme au collège (il n’est jamais trop tôt pour sensibiliser aussi bien les jeunes filles que les jeunes hommes car il y a des manipulateurs de tout sexe et dans tout type de relations qu’elles soient amoureuses ou non).
    Bref : Bien dessiné, intéressant et d’utilité publique, je crois qu’on peut dire que l’auteur a fait un carton plein, non ?

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Gisèle Alain

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    Lecture terminée le : 22 février 2020

     

    Résumé : Début du XXe siècle. Héritière d’une famille noble, en rupture avec les siens, la jeune Gisèle gagne sa vie comme logeuse dans une pension. Mélange déroutant d’assurance et de fragilité, l’intrépide demoiselle décide de monter son agence pour devenir… femme à tout faire !
    Sauvetage de chats égarés, négociations secrètes pour les notables de la ville, bâtisse à retaper du sol au plafond : elle découvre les aléas de la vie, tout en enchantant son entourage par sa vitalité et sa fantaisie. Mais c’est sans compter sur un passé qui ne va pas tarder à la rattraper et à jeter un voile sombre sur cette liberté fraîchement acquise…


    Auteur : Sui Kasai

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : entre 2012 et 2016

     

    Prix moyen : 7,65€ chaque tome

     

    Mon avis : J’ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
    Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.

    Certes, cela part toujours d’un bon sentiment, mais elle a la naïveté d’une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu’il n’a pas pu tenir sa promesse d’emmener sa fille au parc).
    Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l’ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c’est invraisemblable.
    Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu’un travail n’est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l’un des seuls à la traiter réellement comme l’enfant qu’elle est : son ancien majordome.
    J’ai bien aimé Eric mais je l’aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l’exploite et qui l’empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d’édition qui finit par l’embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d’embauche.
    Les autres personnages sont moins présents et si Colette m’a exaspérée par son manque de morale (d’ailleurs j’ai trouvé que c’était moyen de la part de l’auteur de la laisser continuer son manège comme si c’était quelque chose de normal), j’ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
    J’ai l’impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s’il y a d’autres tomes dans la version originale mais si ce tome 5 se termine comme le tome 1 commence, bouclant ainsi la boucle, j’ai quand même eu un sentiment d’inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n’a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s’il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
    Ce n’était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.

     

    Un extrait :

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  • [Livre] La vie hantée d’Anya

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    Lecture terminée le : 26 octobre 2019

     

    Résumé : Anya a l'impression d'être en permanence la petite nouvelle au village : fille d'immigrés, elle n'a jamais réussi à trouver complètement sa place. Mais quand elle tombe dans un puits et découvre le fantôme qui s'y trouve, elle a l'impression de se faire son premier véritable ami. Les ennuis commencent quand le fantôme devient jaloux de tout ce qui remplit la vie d'Anya.


    Auteur : Vera Brosgol

     

    Edition : Rue de Sèvres

     

    Genre : Bande dessinée

     

    Date de parution : 28 août 2019

     

    Prix moyen : 16€

     

    Mon avis : Anya est une adolescente qui aimerait bien oublier ses origines russes. Elle en a marre de la nourriture bien grasse que cuisine sa mère, de l’église orthodoxe et de son compatriote que sa mère la pousse à fréquenter.
    Quand on pense qu’Anya a pris des cours pour se défaire de son accent russe afin de mieux s’intégrer, on se doute que tous ses souvenirs de la Russie ne la comble pas.
    Elle n’aime guère son lycée privé où elle se sent invisible, surtout face à la parfaite Elizabeth (qui en plus, se révèle gentille et attentive).
    En rentrant par la forêt, Anya tombe dans un trou où elle tombe nez à nez avec un squelette.
    Mais ce squelette n’est pas vraiment tout seul. En effet l’âme de son propriétaire y est restée attachée et c’est sous forme de fantôme que cette personne se présente à Anya.
    Sortie de sa mauvaise posture, Anya se rend compte qu’elle a ramassé un petit os, ce qui permet au fantôme de la suivre partout.
    Celui-ci, une jeune fille prénommée Emily, va aider Anya en lui soufflant les bonnes réponses aux examens, en faisant le guet quand Anya fume, bref en devenant indispensable pour une adolescente mal dans sa peau.
    Mais très vite, Emily devient directive et envahissante. Elle ne supporte pas la contradiction et veut qu’Anya agisse selon ses « conseils ».
    Anya commence à se demander qui est vraiment Emily et si elle est vraiment aussi bienveillante qu’elle le laisse paraître.
    Le résultat de ses recherches va être quelque peu… inattendu.

    J’ai beaucoup aimé le coup de crayon tout en rondeur et essentiellement composé de blanc, noir et nuances de bleus.
    L’histoire en elle-même est prenante, pleine de suspense, parfois un brin angoissante.
    J’ai beaucoup aimé cette BD et elle m’a donné envie de découvrir « un été d’enfer », une autre BD de Vera Brosgol.

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Brindille – T01 – Les chasseurs d’ombre

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    Lecture terminée le : 26 octobre 2019

     

    Résumé : Une jeune femme se réveille dans un village du petit peuple. Elle ne se souvient de rien, ni de son nom, ni de comment elle est arrivée ici. Alors qu’elle tente de retrouver la mémoire et découvre les habitants de ce monde, elle s’éveille peu à peu à des pouvoirs qu’elle ne contrôle pas. Est-elle une fée ? Une jeune fille ordinaire ? Une sorcière ? Les réponses à toutes ces questions se situent sans doute dans cette mystérieuse forêt qui entoure le village. Trouvera-t-elle le courage de se rendre là où personne n’a le droit d’aller ?


    Auteur : Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci 

     

    Edition : Vent d’Ouest

     

    Genre : Bande dessinée

     

    Date de parution : 25 Avril 2018 

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Ça faisait un moment que je lorgnais sur cette BD parce que trouve le dessin splendide. Les couleurs utilisées sont magnifiques.
    Malheureusement, cette BD a été une énorme déception !

    Pour une histoire en deux tomes, je m’attendais à avoir un début d’explication sur l’histoire dès le tome 1, mais non, rien, le scénario est totalement obscur.
    Sous prétexte que l’héroïne, totalement amnésique, ne sait ni qui elle est, ni qui sont les gens qui l’entourent, et bien nous non plus nous ne savons rien, jusqu’à rencontrer un peuple sans savoir comment ils s’appellent, d’où ils viennent et pourquoi ils fuient brusquement en abandonnant la jeune amnésique derrière eux.
    Un peu de mystère et d’intrigue sont les bienvenus, mais il ne faut pas exagérer : ici on ne sait vraiment rien de rien.
    Au point que ça en devient pénible. Et même inquiétant pour la suite.
    En effet, on ne peut pas s’empêcher de se dire que pour nous offrir toutes les explications nécessaires ainsi qu’une fin digne de ce nom, les auteurs vont devoir prendre de sacré raccourcis. Je m’attends donc à un tome 2 bâclé, à la fin brutale et aux explications survolées.
    Je ne suis pas certaine d’avoir vraiment envie de le lire.
    Peut-être si je le trouve d’occasion (genre à 90 cts sur Rakuten)

    Un extrait :

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  • [Livre] Bride stories - T07

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    Lecture terminée le : 16 août 2019

     

    Résumé : Smith et son guide s'offrent une petite pause chez un riche Persan. Pendant que ce dernier leur fait les honneurs de la ville, sa femme Anis mène une vie paisible empreinte de solitude. Elle décide alors de bouleverser son quotidien en allant au hammam des femmes, où elle fait la connaissance de Shirin, qui accepte de devenir sa soeur conjointe !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution :

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Après un tome 6 plein d’action et de castagne, on s’éloigne d’Amir et Karluk, pour retrouver Smith et son guide qui sont accueillis par un ami d’une connaissance de Smith.
    Smith est maintenant en Perse et il apprend que là-bas, les femmes ne peuvent montrer leur visage qu’aux hommes de leurs familles.

    Ils ne rencontrent donc pas Anis, la jeune épouse de leur hôte.
    Anis est une toute jeune épouse, très éprise de son mari. Elle a un fils en bas-âge confié aux bons soins d’une nourrice qui semble très attachée à sa maîtresse.
    Anis est très mince, androgyne même, ce qui n’est pas une habitude dans les pays persans. D’ailleurs, lorsqu’Anis se rend au hammam sur les conseils de la nourrice, afin de rompre sa solitude, les autres femmes ont toutes des formes plus pulpeuses.
    Toujours sur les conseils de sa servante, anis se cherche une « sœur-conjointe » pour rompre sa solitude, c’est-à-dire une amie proche qui présente une vie similaire à la sienne (âge similaire, mariée, avec un enfant en bas-âge).
    La relation de sœurs conjointes est comme un mariage platonique qui me fait penser à la relation d’âme sœur, de Laotong, qui existe au japon entre deux fillettes que leurs parents « unissent » par contrat.
    Le mari d’Anis semble aussi amoureux de sa femme qu’elle l’est de lui.
    Malgré son aisance financière, il n’a pas pris d’autre épouse (la loi l’autorise à en avoir quatre), essentiellement pour ne pas faire de la peine à Anis.
    Il donne l’impression de ne jamais refuser quoi que ce soit à sa femme et de beaucoup s’inquiéter pour elle.
    Quand un malheur frappe Shirin, la sœur conjointe d’Anis, j’ai immédiatement deviné ce qu’Anis allait faire.
    J’aurais sans doute fait pareil dans les mêmes circonstances.
    Dans la postface, l’auteur avoue s’être un peu emballée sur cette histoire, et du coup, elle nous prévient que le 1er chapitre du prochain tome leur sera consacré, ce qui laisse entendre que nous pourrions retrouver Amir et Karluk dans le reste du tome 8.
    Mais du coup, dans ce tome, on voit très peu Smith, même s’il y a une scène très drôle dans laquelle Smith se prête à un massage pour le moins énergique au hammam des hommes.

    Du jardin d’Anis au hammam des femmes en passant par sa splendide demeure, ce tome est une oasis de douceur avant de replonger dans la vie mouvementée de Karluk et Amir.

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Le mari de mon frère

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    Lecture terminée le : 15 août 2019

     

    Résumé : Yaichi élève seul sa fille. Mais un jour, son quotidien va être perturbé… Perturbé par l'arrivée de Mike Flanagan dans sa vie. Ce Canadien n'est autre que le mari de son frère jumeau… Suite au décès de ce dernier, Mike est venu au Japon, pour réaliser un voyage identitaire dans la patrie de l'homme qu'il aimait. Yaichi n'a pas alors d'autre choix que d'accueillir chez lui ce beau-frère homosexuel, vis-à-vis de qui il ne sait pas comment il doit se comporter. Mais ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Peut-être que Kana, avec son regard de petite fille, saura lui donner les bonnes réponses…


    Auteur : Gengoroh Tagame

     

    Edition : Akata

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 2016 - 2017

     

    Prix moyen : 8€ pièce

     

    Mon avis : Pour une fois, voici un manga dans lequel je n’ai pas confondu les personnages.

    Comme c’est une petite série en 4 tomes, je me suis lancée sans trop d’appréhension et j’ai adoré.
    Au début, on peut penser que Yaichi, le personnage principal, est homophobe, mais il apparait très vite comme plus ouvert d’esprit qu’on pouvait le croire. Son attitude un brin hostile semble plus due au fait qu’il a beaucoup de regrets concernant son frère.
    Ce géant canadien, expansif et poilu comme un ours, est un vrai choc culturel pour ce japonais discret qui élève seul sa fillette.
    La fillette, elle, ne se pose pas tellement de questions. Elle adopte immédiatement ce nouveau tonton et pour elle, le mariage entre personnes de même sexe coule de source car quand on s’aime, on se marie voilà tout (certains adultes devraient vraiment prendre exemple sur les jeunes enfants).
    Au fur et à mesure qu’il apprend à connaitre Mike, son beau-frère, Yaichi se pose des questions sur le rapport des japonais à l’homosexualité.
    Il est choqué d’apprendre que des parents jettent leurs enfants à la rue sous prétexte qu’ils sont homosexuels et ne se rappelle pas avoir entendu qu’une chose pareille se soit produite au Japon.
    Cela veut-il dire que les japonais sont plus ouverts d’esprit ?
    Ou que les réactions violentes sont tenues plus secrètes, le fait de jeter dehors étant une action trop publique ? Ou encore que les jeunes homosexuels japonais osent moins qu’ailleurs faire leur coming out ?
    La réaction de la maman d’une amie de sa fille, celle de son professeur principal… Autant de réactions qui interpellent Yaichi et qui font pencher pour les deux dernières explications plutôt que pour la première.
    J’ai bien aimé que Yaichi soit choqué par l’ensemble de ces réactions, qu’il en soit témoin direct ou qu’il en entende juste parler.
    Yaichi est un homme qui garde beaucoup ses sentiments pour lui, il évite de dire le fond de sa pensée (que l’on peut voir dans des cases montrant ce qu’il aimerait dire) et c’est pour ça que j’ai tellement aimé le voir agir avec le prof de sa fille. Certes, il ne lui assène pas ce qui lui est venu en tête en premier lieu, mais je crois que ce qu’il lui dit fait encore plus d’effets.
    Au fil des chapitre, un point de « culture gay » est régulièrement apporté.. On y parle du triangle rose, de son origine funeste et de comment les homosexuels s’en sont emparés pour en faire un symbole positif, on parle également des différents drapeaux, des différentes marches et parades, de la différence entre coming out et outing…
    C’était des petits points très instructifs disséminés dans une histoire pleine de douceur et d’amour.

     

    Un extrait :

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