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Action/Aventure - Page 4

  • [Film] Les animaux fantastiques

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    Titre original : Fantastic Beasts and Where to Find Them

     

    Réalisé par : David Yates

     

    Date de sortie : 16 novembre 2016

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA, Angleterre

     

    Durée : 2h13

     

    Casting : Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler, Alison Sudol, Colin Farell, Ezra Miller…

     

    Résumé : New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d’être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj’ (version américaine du « Moldu ») déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et demeure introuvable.
    Ignorant tout de ce conflit qui couve, Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d’un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques dont certaines sont dissimulées dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir – en apparence – banale. Mais quand Jacob Kowalski, Non-Maj’ qui ne se doute de rien, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente. Il s’agit d’une violation manifeste du Code International du Secret Magique dont se saisit l’ancienne Auror Tina Goldstein pour récupérer son poste d’enquêtrice. Et la situation s’aggrave encore lorsque Percival Graves, énigmatique directeur de la Sécurité du MACUSA (Congrès Magique des États-Unis d’Amérique), se met à soupçonner Norbert… et Tina.

     

    Mon avis : Pour bien nous rappeler que l’on reste dans l’univers Harry Potter, même si l’histoire se passe des décennies avant la naissance de notre sorcier préféré, le film s’ouvre sur l’ouverture musicale bien connue. On ne peut pas se tromper, même si Harry n’est pas là, on est bien dans le monde magique !
    Et comme pour montrer que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement, les premières images sont des unes de journaux sorciers titrant : « Gellert Grindelwald, le mage noir frappe encore en Europe » ; « Poudlard renforce sa sécurité »… (Comme quoi, Voldemort n’a rien inventé, hein).
    Les lois sorcières américaines sont nettement plus strictes qu’en Angleterre. Au début on se dit que c’est une question d’époque, et qu’en 1926, les lois étaient peut être plus sévères partout, mais un commentaire à ce sujet de Norbert Dragonneau nous éclaire vite.

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    Ainsi aux USA, il est interdit à un sorcier de se lier d’amitié avec un moldu (ici appelés des non-Maj) et d’autant plus de les épouser. Ils doivent avoir un permis de baguette et n’ont pas le droit d’avoir des animaux magiques, lesquels sont considérés comme nuisibles et systématiquement éliminés, qu’ils soient dangereux ou pas. Sur ce point, comme sur beaucoup d’autres, les autorités sorcières m’ont profondément énervée (y’a des torgnoles qui se perdent).
    Il faut dire que les temps sont difficiles pour les sorciers : Grindelwald, après avoir semé la terreur en Europe, a disparu et les autorités sorcières américaines craignent qu’il ne s’attaque à eux. Pour ne pas arranger les choses, un groupuscule qui se fait appeler les fidèles de Salem clame partout que les sorciers hantent les rues et qu’il faut les éliminer (la comptine que chante la fille de la chef de file de ce groupe fait froid dans le dos : ça parle de bucher, de pendaison, de noyade, de flagellation…charmant quoi…).
    La rencontre de Norbert et Tina est particulière puisqu’elle le met en état d’arrestation…mais les choses ne sont pas aussi limpides qu’elles semblent l’être.
    Quand elle se rend compte que Norbert a perdu sa mallette et que le non-Maj qui l’a trouvée a laissé échapper les animaux qu’elle contenait, elle et son allumeuse de sœur Queenie vont l’aider à les retrouver.

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    D’un autre coté, on a Percival Graves, le directeur de la sécurité du congrès, qui joue un jeu bizarre et mystérieux. Il semble être à la recherche un enfant puissant qu’il aurait vu dans une vision.

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    Quand je l’ai entendu décrire la puissance de l’enfant, je me suis demandé s’il ne cherchait pas le futur Voldemort… Mais les dates ne correspondent pas.
    J’ai adoré cet univers qui rappelle celui d’Harry Potter tout en étant totalement différent car on est dans un autre pays avec d’autres lois, d’autres traditions, d’autres coutumes… Ici, pas de problème de fidélité d’adaptation puisque d’une part le film ne s’appuie que sur le bestiaire des animaux fantastiques, qui est un listing d’animaux sans qu’il y ait d’histoire racontée, et d’autre part, c’est JK Rowling en personne qui a écrit le scénario et qui connaît mieux ses personnages que celle qui les a inventé ?
    Le panel d’animaux fantastiques rencontré est également superbe à découvrir.

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    Du nifleur au botruc

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    en passant par des tas d’autres bestioles dont je n’ai pas retenu les noms, on se trouve face à tout un tas d’animaux dont on n’avait jusque là seulement entendu parler.

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    On a donc ici une histoire plus complexe que celle d’Harry Potter tout en restant dans cet univers fantastique.
    Un film génial pour retrouver la magie !



     

  • [Film] Dracula Untold

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    Titre original : Dracula Untold

    Réalisé par : Gary Shore

    Date de sortie : 1 octobre 2014

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h32

    Casting : Luke Evans, Sarah Gadon, Dominic Cooper…

    Résumé : L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.

    Mon avis : Alors avant toute chose je m’interroge sur deux points :
    D’abord pourquoi certains vampires conservent toutes leur conscience et sont capable d’agir tout à fait normalement, alors que d’autre, sitôt transformés, oublient tout ce qu’ils étaient de leur vivant et deviennent des sales bêtes pour qui ne compte que leur prochaine ration de sang frais ?
    Ensuite pour quoi certains vampires (les mêmes que ceux qui perdent leur conscience, ceci explique peut être cela) se tordent de douleur en grognant comme des raton-laveurs en phase terminale de la rage devant un crucifix, alors que d’autre regarde l’objet l’air de dire « joli colifichet, mais il va mieux à toi qu’à moi, c’est pas mon style, je préfère les ossements humains, ça a plus de classe » ?
    Bon ceci étant dit, revenons-en au film.
    Sur une grande partie de l’histoire, disons les fondamentaux, on garde ce qui a toujours été dit : le combat contre les turcs (et leur foutre une, voire plusieurs raclées, ça leur apprendra à être polis), le sang, les dents pointues (rétractables, ça c’est pratique, non parce que des grandes dents plein la bouche, ça fait chochoter… c’est pour ça que les vampires, une fois les dents sorties, ils ne disent plus rien, ils mordent. C’est parce que s’ils parlent, ils perdent illico toute crédibilité), l’épouse belle et aimante (non parce que, ne nous voilons pas la face, si ça avait été une vieille mégère acariâtre, le Vlad, il se serait remarié vite fait et basta, il n’aurait pas fait tout ce cinéma de damner son âme en reniant l’Eglise, Dieu et les corn flakes au chocolat)…
    Mais, on change quelques détails qui font toute la différence : un pacte avec un démon (ce qui signifie qu’il n’a pas l’intention de se sacrifier ad vitam aeternam), un conflit avec les turcs, certes, mais qui prend des allures de règlement de compte personnel, des nuées de chauve-souris toutes prêtes à filer un coup de main (pour une fois qu’elles servent à quelque chose) et de la castagne, beaucoup de castagne.
    J’avoue qu’en dehors de la famille de Vlad et du sultan turc, je n’ai pas fait plus gaffe que ça aux personnages qui les entourent, d’autant que le schéma reste assez classique : ils râlent, ils aident, ils crient, ils se castagnent, ils meurent. Interchangeables donc (oui je ferais une reine déplorable, je n’ai aucune conscience).
    Luke Evans est vraiment super sous les traits de Dracula

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    (Gary Oldman l’était aussi, mais bon, ce n’est pas vraiment le même look, on va dire).

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    Avec son manteau noir, je lui ai parfois trouvé un air un peu trop contemporain pour être dans les années 1460 et des poussières. Mais une fois en armure, on ne se pose plus de questions !
    Sarah Gadon fait presque trop douce pour être l’épouse d’un roi guerrier. Du coup à chaque fois qu’il est avec elle, il a l’air différent, et on arrive vraiment à distinguer le soldat du mari et père.

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    Alors bien sûr, magie du maquillage oblige, je n’avais pas reconnu le vampire qui transforme Vlad. Mais quand j’ai vu son nom, ça a fait tilt. Il faut dire que quand on le voit dans un autre costume, il fait…pas moins peur, c’est un vrai serpent (ce type a-t-il joué un gars sympa un jour ?), mais faire moins de cauchemars… un peu.

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    La fin m’a surprise (alors que j’aurais du m’en douter en fait). Quand je dis la fin, je ne parle pas de la FIN, celle qui termine le film, celle là, on la voit venir comme un camion rose fuchsia, et c’est normal parce que si on n’a pas cette fin là, ce n’est plus Dracula, et Untold ou pas Untold, il y a des points qu’il est impossible de changer. Disons la fin qui concerne personnellement Ingeras, le fils de Vlad, celui à cause de qui tout cela arrive, même si ce n’est pas vraiment sa faute (Faites des gosses).

    Bref, en somme, même si j’avais quelques appréhensions (et pourtant je suis bon public), j’ai trouvé cette version d’autant plus bonne, qu’il n’est pas facile de faire original et intéressant sur un sujet qui a été vu et revu autant de fois. J’ai passé un bon moment, et moi qui regarde sans cesse ma montre quand je regarde un film pour voir combien de temps il reste, là, je me suis fait surprendre car je n’ai vraiment pas vu le temps passer !


     

  • [Film] Jurassic world

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    Titre original : Jurassic World

    Réalisé par : Colin Trevorrow

    Date de sortie : 10 juin 2015

    Genre : Action

    Pays d’origine : U.S.A

    Durée : 2h05

    Casting : Chris Pratt, Bryce Dallas oward, Nick Robinson, T Simpkins, B.D. Wong, Irrfan Khan, Vincent D’Onofrio, Katie McGrath...

    Résumé : L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

    Mon avis : Afin de préserver leurs enfants de l’explosion de leur couple (mais qui sont ces gens qui croient que leurs gosses sont dupes ?), leurs parents envoient Zach et Gray auprès de leur tante, directrice administrative de Jurassic World, parc d’attraction créé à partir du projet de John Hammond.

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    Claire, surbookée, en permanence soucieuse de trouver de nouvelles attractions pour maintenir l’intérêt du parc qui accueille près de 20 000 personnes par jour, confie ses neveux à son assistante, Zara, jeune femme obnubilée par son futur mariage et qui passe son temps au téléphone.

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    Après avoir assisté à un spectacle aquatique mettant en scène un mosasaurus en lieu et place d’un orque, les gamins n’ont aucun mal à fausser compagnie à leur babysitter peu zélée.

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    De son coté, Claire accueille le grand patron, Simon Masrani, qui a racheté le projet jurassic park pour en faire le parc actuel, afin de lui présenter leur dernière créature, entièrement créée génétiquement à partir de plusieurs dinosaures (sa « composition » reste un secret, et pour cause… Claire le découvrira au pire moment).

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    Cette nouvelle créature, censée prolonger ce que Claire appelle l’effet « Wahou ! », est appelée L’indominus rex. Ce qui fait bien rire Owen Grady, chargé de contrôler la sécurité de l’enclos.

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    Claire lui répond que ce nom est stratégique car le nom scientifique de ce nouveau dinosaure (Archaeornithomimus) serait imprononçable pour de jeunes enfants.

    Bien entendu, la brave bête ne tarde pas à s’échapper et à semer la terreur sur son passage (et là on n’a pas une dizaine de personnes venues évaluer le parc, mais plus de 20 000 visiteurs, sans compter le personnel).
    Alors, n’en déplaise aux puristes, aux fan « de la première heure », personnellement j’ai trouvé que les dinosaures de synthèse était vraiment mieux fait que les animatronics du 1er volet (je ne critique pas, ils ont fait un travail génial avec les moyens de l’époques).
    Le résultat était quand même des animaux plus lents, plus pataud, ce qui est en totale contradiction avec le roman dans lequel le scientifique voudrait modifier génétiquement les bêtes car elles sont trop vives et trop rapides non seulement pour le public qui n’a pas cette vision des dinosaures mais pour être contrôlées correctement.
    J’étais moi-même, et je suis toujours, une grande fan du 1er volet, mais il faut savoir évoluer : rejeter un film parce que les moyens techniques ont évolué est ridicule. On n’avancera jamais avec cette attitude (et ça ne semble gêner personne qu’on ressorte star wars trente ans plus tard !).
    J’ai beaucoup aimé le côté dressage de raptors (et pourquoi pas, on dresse bien les serpents et les loups) car on s’attend à tout moment à ce que ça foire, et bien sûr on ne se trompe pas, ça foire, mais pas comme je le pensais, c’est beaucoup plus tordu et en même temps beaucoup plus logique qu’une simple rébellion des bêtes.

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    L’introduction des militaires est pour moi totalement inutile si ce n’est pour préparer le terrain à un jurassic world 2 et nous donner quelqu’un à détester.

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    Car même le grand patron n’est pas détestable. Alors certes, il pousse à la surenchère pour la rentabilité du parc, certes, comme son prédécesseur, il « dépense sans compter » mais quand les choses tournent mal, contrairement à Hammond, il ne va pas se cacher en attendant que d’autres règlent le problème : il va « au front ».

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    Dernier point positif, dans les dialogues, on mise beaucoup sur l’humour, même et surtout en période de crise.
    Au final, on a là un bon film d’action, qui fait sursauter juste comme il faut. L’effet « Wahou ! » est toujours au rendez-vous !


     

     

  • [Film] Mission impossible : Rogue Nation

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    Titre original : Mission impossible Rogue Nation

     

    Réalisé par : Christopher McQuarrie

     

    Date de sortie : 12 août 2015

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : U.S.A.

     

    Durée : 2h12

     

    Casting : Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Rebecca Fergusson, Ving Rhames, Sean Harris, Alec Baldwin…

     

    Résumé : L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes. Ethan regroupe alors son équipe et fait alliance avec Ilsa Faust, agent britannique révoquée, dont les liens avec le Syndicat restent mystérieux. Ils vont s’attaquer à la plus impossible des missions : éliminer le Syndicat.

     

    Mon avis : Dans la scène finale du précédent opus, Ethan Hunt parlait du syndicat. Rogue Nation commence donc juste après la fin de Protocole fantôme, avec Hunt qui prépare ses équipes pour combattre cette organisation.
    Des fois, je me dis que j’aime beaucoup Tom Cruise mais que bon, il faudrait voir à ne pas trop faire de mission impossible au risque de tourner en rond (pour l’instant je ne suis pas lassée mais sait-on jamais), mais je me dit qu’à force de pratiquer lui-même des cascades complètement dingues sans effets spéciaux, il va finir par se tuer et que les films vaudront de l’or. Ici, il n’a rien trouvé de mieux que de s’accrocher à un avion, à plus de 1500 mètres d’altitude sur un avion qui allait à 400km/h. Et il l’a fait plusieurs fois, juste pour être sûr que la prise serait bonne… Taré, je vous dis !

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    Ici on a tous les ingrédients qui font le succès de mission impossible : des agents qui n’ont plus de légitimité (soupçonnés, désavoués, et maintenant considérés comme des traîtres car l’agence a été dissoute), un nouveau chef dont on se demande encore s’il est honnêtement préoccupé par le fait que l’agence mission impossible était un électron libre ou s’il est lui-même un traître (on a déjà vu le cas)

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    , un chef des service secrets britanniques pour lequel on se pose les mêmes questions, un grand méchant, une belle espionne dont on ne sait pas vraiment dans quel camp elle est.

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    Comme toujours, dans les pires moments, on a des dialogues bourrés d’humour qui sont complètement décalés avec la situation.
    Le rythme ne faiblit jamais, les rares périodes visuellement calmes permettant de souffler un peu mais étant généralement psychologiquement tendues.
    On a même un détournement de la fameuse phrase : « votre mission si vous l’acceptez » puisqu’elle est dites par les ennemis de Hunt.
    Les cascades en voitures sont spectaculaires, même si on a mal au cœur de voir tant de belles voitures se faire réduire en bouillie !
    On est content de retrouver Luther Stickell, Benji Dunn et William Brandt (qui ne dénoterait pas dans les services secrets britanniques).

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    Dans les scènes d’action, on est dans la surrenchère, il faut faire mieux et plus impressionnant que dans les opus précédents pour continuer à intéresser le public.
    Et, comme l’avait dit à Ethan Hunt son patron au début de Mission impossible 2 : « Ce n’est pas mission difficile, difficile serait un jeu d’enfant pour vous. C’est Mission Impossible. »


     

  • [Film] Antartica, prisonnier du froid

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    Titre original : Eight Below

     

    Réalisé par : Frank Marshall

     

    Date de sortie : 26 avril 2006

     

    Genre : Aventure, Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h

     

    Casting : Paul Walker, Jason Biggs, Bruce Greenwood…

     

    Résumé : Alors qu'ils mènent une expédition scientifique en plein Antarctique, le guide Jerry Shepard et le géologue Davis McClaren sont victimes d'un accident qui aurait pu être fatal si leurs chiens de traîneau ne les avaient pas tirés d'affaire.
    Evacués d'urgence dans des conditions extrêmes, Jerry est contraint d'abandonner ses chiens au cœur d'un des hivers les plus redoutables que la zone polaire ait connus.
    Livrés à eux-mêmes, les huit animaux vont tenter de survivre dans une nature aussi majestueuse qu'hostile. Incapable d'oublier ses compagnons à quatre pattes, Jerry tente par tous les moyens de retourner sur place, mais les conditions météo l'en empêchent. Face aux pires conditions qui soient, humains et chiens vont tout affronter pour se retrouver...

     

    Les récompenses : Le film a été nommé dans la catégorie « Avant-première » au festival du film Jules Verne 2006.

     

    Mon avis : Le film est un remake d’un film japonais de 1983, lui-même tiré d’une histoire vraie, bien plus tragique. Dans celle-ci, les chiens, au nombre de 15, sont laissés sur place car une équipe doit remplacer la première. Mais les conditions météo empêchent cette seconde équipe d’atteindre la base. 7 des 15 chiens ne parviennent pas à se détacher et meurent de faim et de froid. Sur les 8 qui ont réussi à se défaire de leurs colliers, seuls deux chiens survivront, après avoir été livrés à eux-mêmes pendant un an.
    Comme on a ici un Disney, je le regarde confiante, ça ne finira pas aussi mal ! (Un Disney ne finit JAMAIS aussi mal !!!).
    L’histoire de base, à savoir les animaux dans un environnement hostile et leurs humains qui essaient de les retrouver, me fait penser à un autre film Disney : « L’incroyable voyage » dans lequel un chat et deux chiens traversent des régions montagneuses pour rejoindre la maison de leurs maîtres, se croyant abandonnés.
    Ici, les chiens sont dans un climat bien plus hostile (base en antarctique, tempête de neige violente) et ils ne doivent pas retrouver simplement leur chemin, mais survivre.

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    Au fur et à mesure du film, on voit s’afficher la date et le nombre de jours que les chiens ont déjà passés livrés à eux-mêmes : 15 jours, 133 jours, 152…
    Ils ont été sympas chez Disney, je n’ai commencé à pleurer qu’à la moitié du film ! Mais je n’ai plus pu m’arrêter…
    A chaque fois qu’un moment grave se produisait, je me disais : non, ça va aller, c’est un Disney après tout….
    Le pire, ici, c’est l’indifférence de tous. Jerry est le seul à se préoccuper du sort des chiens, à s’en vouloir d’avoir du les laisser.

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    Pour tous les autres, les chiens ne sont au final qu’un outil de travail et même si leur perte les peine, ça ne les empêche pas de continuer leur vie tranquillement sans y penser plus que cela. Mais devant l’obstination de Jerry, certains finissent par changer d’avis (plus par amitié pour Jerry que pour les chiens, je pense).
    L’attaque de l’otarie géante est percutante même si celle-ci, vue de près, ne m’a pas semblée faire très réelle (bon ok, j’avais les yeux à moitié fermés pendant la scène).
    On a beau se douter que dans un Disney, l’histoire ne peut pas être totalement tragique, on ne peut pas s’empêcher de s’angoisser : les chiens seront-ils vivants ? Combien d’entre eux ont-ils survécu ? (D’ailleurs heureusement qu’ils n’ont pas mis en scène exactement l’histoire dont est tiré le film, parce que je crois que je n’y aurais pas survécu !).
    A chaque fois que je vois les chiens, je ne peux pas m’empêcher de les compter, mais comme le réalisateur est un sadique, on ne sait jamais si on les voit tous ensemble.

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    On parle souvent des yeux de cocker, mais je vous garantis que les yeux de huskies n’ont rien à leur envier !
    Pendant la dernière demi-heure, j’avais envie de crier à Jerry et ses amis : Mais bougez-vous !!!! (Ce qui est injuste, ils font ce qu’ils peuvent !).
    A la fin, à force de pleurer et de compter et recompter les chiens (je suis têtue), je n’ai carrément plus les yeux en face des trous !
    Il ne faut vraiment pas que je vois ce genre de films trop souvent, c’est mauvais pour mon cœur !


     

  • [Film] Jack Reacher

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    Titre original : Jack Reacher

     

    Réalisé par : Christopher McQuarrie

     

    Date de sortie : 26 décembre 2012

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h11

     

    Casting : Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall, Richard Jenkins…

     

    Résumé : Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. » 
    Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.

     

    Mon avis : Le problème de la police dans cette affaire de tuerie, c’est que le suspect n’a prononcé (enfin écrit) qu’une seule chose : trouvez Jack Reacher.
    Or Jack Reacher est un fantôme : il a un extrait de naissance, un numéro de sécurité sociale et un compte en banque…mais en dehors de ça… pas de permis, pas de casier, pas de passeport, pas de traces…

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    Et quand il se pointe comme une fleur au bureau du procureur, pas coopératif pour deux sous non plus…
    Jack Reacher est un film à la fois thriller et d’Action.
    Au niveau de l’action, on est servi tant par les tirs dans tous les sens que par les courses poursuites en voiture qui seraient vraiment sensationnelles si le son du DVD n’était pas, comme toujours, aussi mal enregistré : dialogues faibles et bruits de moteurs assourdissants, encore une soirée passée en partie la télécommande à la main.

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    En partie seulement car heureusement Jack Reacher n’est pas qu’un film d’action mais aussi un thriller.
    Et du coté thriller, justement, j’ai bien aimé l’évolution de l’histoire. L’explication de la fusillade m’était venue rapidement, même si je n’avais pas identifié la victime principale. Mais cette configuration n’est pas des plus originale, on la rencontre assez souvent, surtout dans les séries policières.
    L’implication de l’homme arrêté a été claire pour moi de la même manière et pour les même raisons qui ont menée Jack à la conclusion que j’avais avancé (bon ok, rien que le fait qu’il demande Jack Reacher, surtout une fois qu’on voit à qui on a affaire…).
    Quant à une éventuelle taupe, ok, j’étais totalement à coté de la plaque, je l’admets.
    Le rythme est soutenu que ce soit dans l’alternance action/enquête que dans les découvertes faites.
    Il paraît que Jack Reacher est un grand blond dans le roman (oui, il parait qu’il y a un roman), personnellement, je ne vois pas ce que ça change.
    Ici le rôle de Tom Cruise me fait penser à celui qu’il avait joué dans « La firme » avec une petite injection d’Ethan Hunt. Le mélange n’est pas pour déplaire.
    Comme souvent, ce n’est pas un film que je reverrais 150 fois, mais j’ai passé une bonne soirée, sans regarder ma montre toutes les cinq minutes en me demandant quand ça serait fini.


     

  • [Film] Non-stop

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    Titre original : Non-Stop

    Réalisé par : Jaume Collet-Serra

    Date de sortie : 26 février 2014

    Genre : Thriller

    Pays d’origine : USA, France

    Durée : 1h46

    Casting : Liam Neeson, Julianne Moore, Scoot McNairy

    Résumé : Alors qu'il est en plein vol, un agent de la police de l’air reçoit des SMS d’un inconnu qui dit être à bord et vouloir assassiner un passager toutes les 20 minutes s'il ne reçoit pas 150 millions de dollars.

    Mon avis : On pourrait se dire que trouver un criminel dans un avion est relativement facile. Après tout, il ne peut pas aller bien loin il faut dire. Et ben, ce n’est pas si facile que ça quand on a affaire à un as de l’informatique qui sait si bien brouiller les pistes et à je ne sais combien de passagers qui ont la tête de truands.
    Dès les premières minutes, j’ai soupçonnée l’hôtesse de l’air parce qu’elle a bien la tête d’une complice perfide. Mais le film venait de commencer donc, je suis très certainement de mauvaise fois (elle jouait Marie dans Downton Abbey).

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    Comme on est dans un huis-clos, l’angoisse monte d’autant plus que le réalisateur joue du : on a trouvé le coupable, ah ben non, c’était pas lui (on s’en serait douté, un film qui dure 29 minutes, ça aurait été un poil gonflé à 10€ la place de ciné).
    Moi qui n’aime pas l’avion, et encore moins depuis le 11 septembre, ce n’est certainement pas ce film qui va me convaincre de le reprendre !
    Le terroriste est un as de l’informatique qui réussi à faire croire à tous que c’est le flic lui-même, le marshall Bill Marks, qui a monté toute l’affaire. Et les preuves s’accumulent contre lui.

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    Cette idée que les preuves s’accumulent contre celui censé trouver la solution et qui se retrouve du coup seul contre tous m’a fait penser au film Flight Plan avec Jodie Foster.
    On finit même par se demander si Bill ne serait pas schizophrène et ne commettrait pas les actes lui-même… On a vraiment des doutes !
    Il y a un peu d’action mais relativement peu, si on compare à Taken. Le film joue plus sur la tension psychologique que sur la baston (et ce n’est pas plus mal).
    Le fait de laisser les passagers dans l’ignorance ne sert pas les intérêts de Bill, bien au contraire. Il y a un flic dans l’avion, au lieu de le prendre à part pour tout lui expliquer, quitte à garder un œil sur lui, il se le mets immédiatement à dos.

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    On n’a aucun indice sur le ou les coupables (on ne sait pas si le taré aux textos a ou non un complice) et on découvre les indices en même temps que Bill.
    On a beau passer une bonne 1h30 avec les passagers, on ne se doute absolument pas de l’identité du ou des coupables.
    Les raisons d’agir du ou des coupables sont crédibles même si leurs actes sont un poil exagérés (mais juste un poil ^^).
    J’ai lu que tout ce qu’il se passait après la découverte du ou des coupables était de trop. Je n’ai pas trouvé. A quoi s’attendaient ces gens ? A ce que le coupable dise : ok tu m’a bien eu, c’est bon j’arrête !
    Au début j’ai hésité à voir ce film, parce que les films de Liam Neeson ont tendance à tirer dans tous les coins pendant 2h… mais j’ai été agréablement surprise par celui là.


     

  • [Film] Angélique, Marquise des Anges

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    Titre original : Angélique, Marquise des anges

     

    Réalisé par : Ariel Zetoun

     

    Date de sortie : 18 décembre 2013

     

    Genre : Aventure, Comédie sentimentale, drame

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h53

     

    Casting : Nora Arnezeder, Gérard Lanvin, Tomer Sisley, Mathieu Kassovitz…

     

    Résumé : Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…

     

    Mon avis : Si j’ai toujours aimé la saga de Bernard Borderie, je comprends la déception de l’auteur d’Angélique à son égard. Borderie a fait une comédie sentimentale. Son Angélique est un petit ange qui se dresse contre ses ennemis armés d’un sourire. Le livre est bien plus sombre et parfois plus violent, avec une héroïne qui n’hésite pas à se salir les mains.
    Ariel Zeitoun a promis une adaptation plus fidèle au roman, un gros risque quant on sait à quel point la première saga a plu et combien les gens n’aiment pas que l’on change ce qu’ils connaissent.

    A peine 12 minutes après le début, j’ai déjà grincé des dents avec « Je vous suis gré de ce choix »… Quand on fait un film d’époque, on se renseigne un peu sur la manière de parler et dans ce cas précis, la locution est « savoir gré » et pas « être gré ».
    20 minutes plus tard, la locution est utilisée correctement. Doit-on en conclure que l’erreur a été remarquée mais que l’on n’a pas jugé utile de retourner la scène en se disant, probablement, que personne ne remarquerait ?
    L’Angélique du film ressemble plus à celle du roman : rebelle, forte, indépendante… Elle ne se pâme pas devant Peyrac dès qu’elle voit le premier grain d’or.

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    J’ai plus eu l’impression de voir un film d’aventure qu’une comédie à la Sissi (J’adore Sissi pourtant). Mais voilà dans les années 60 on était dans du pastel, du rose bonbon, et il valait mieux que l’héroïne ne poignarde pas quelqu’un pour récupérer ses enfants.
    N’ayant jamais pu supporter Peyrac dans les Angélique de Borderie, j’ai nettement préféré Gérard Lanvin dans ce rôle, même s’il est plus âgé que le personnage.

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    Dans les années 60, Peyrac est gentil et laisse de l’air à Angélique pour ne pas la brusquer, sans qu’elle ne demande rien. La nouvelle Angélique ne se contente pas de tourner le dos à son époux, elle exige qu’il la laisse, refuse de se donner à lui. Dans sa quête pour sauver Peyrac, elle ne mâche pas ses mots, traite presque le roi d’assassin, se bat, engage des mercenaires : Ce n’est pas pour ses beaux yeux qu’on l’aide à la cour des miracles, c’est parce qu’elle promet de l’or, beaucoup d’or en cas de réussite.
    Bref, vous l’aurez compris, si j’ai aimé la comédie sentimentale un peu gnan gnan de Borderie, j’ai préféré ce film, qui est plus digne des romans, malgré ses quelques erreurs.
    Et je trouve dommage que l’esprit étriqué des gens l’ai relégué dans l’ombre, provoquant l’annulation du tournage de la seconde partie, juste « parce que ce n’est pas le vrai ».
    Gardons à l’esprit que l’auteur des romans, qui est quand même bien placé pour juger, l’a détesté, « le vrai » !



     

  • [Film] Avengers 2: L'ère d'Ultron

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    Titre original : The Avengers : Age of Ultron

    Réalisé par : Joss Whedon

    Date de sortie : 22 avril 2015

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h22

    Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Aaron Taylor-Johnson…

    Résumé : Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
    Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

    Mon avis : L’équipe des Avengers semblent fonctionner à merveille. Même Banner semble contrôler Hulk et ne plus perdre totalement son humanité lorsqu’il se transforme.

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    Alors bien sûr, les choses ne peuvent pas rester aussi bien, aussi faciles…
    Déjà les Avengers ont quitté le S.H.I.E.L.D et sont plus ou moins sous les ordres de Captain America, ce qui ne semble pas plaire plus que ça à Stark qui signale à la même occasion que c’est Captain America le boss et que lui se contente de « tout payer, tout concevoir et tout rendre plus cool ».

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    Et d’ailleurs en parlant de concevoir, il va reprendre la conception d’un programme pour la paix : Ultron.

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    Mais Ultron se dote d’un corps de métal et veut appliquer son programme à la lettre. Le hic c’est qu’il considère que rien ne menace plus la paix que les Avengers. Et des Avengers, il en vient très vite à penser que l’espèce humaine doit évoluer pour que la paix puisse s’installer, et sa conception de l’évolution est un peu « faire table rase pour reconstruire ». Un peu radical, hein ?
    Et le plus gros problème est qu’il bosse avec deux adolescents, frère et sœur aux pouvoirs exceptionnels. Si le garçon a déjà une vitesse phénoménale, sa sœur est autrement plus dangereuse car elle peut plonger chaque personne dans son pire cauchemar.

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    Ainsi nous allons voir les visions que chaque Avenger va avoir au contact de cette adolescente. Des visions qui les déstabilise et fragilise leur entente.

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    Je trouve que la tension entre Captain America, qui est toujours sur une idée de l’honneur avant tout, et Stark, pour qui la fin justifie souvent les moyens, monte de plus en plus.

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    En fait, on peut dire que Ultron est une version de Stark plus extrême, pour lui aussi la fin justifie les moyens, sauf qu’il va bien plus loin que Stark, sûrement parce que contrairement à son créateur, il n’est pas bridé par son humanité. D’ailleurs, à plusieurs reprises, Ultron montre le même humour cynique que Stark.
    Avant d’affronter Ultron, avec l’équipe et les deux adolescents qui n’apprécient guère l’idée d’Ultron d’éradiquer l’humanité, Stark prédit qu’ils ne s’en sortiront pas tous.
    Sa prédiction va se réaliser, mais pas forcément comme il l’avait supposé.
    Coté technique, comme souvent dans les films d’action, il y a une trop grande différence de volume entre les scènes rythmées par la musique et celles où il y a des dialogues. Du coup on est sans cesse en train de jouer avec la télécommande. C’est un peu pénible, mais avec ce genre de film on a l’habitude.

     

  • [Film] Avengers

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    Titre original : The Avengers

    Réalisé par : Joss Whedon

    Date de sortie : 25 avril 2012

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h22

    Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Tom Hiddleston…

    Résumé : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
    Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

    Mon avis : Si les films mettant en scène les différents héros composant les Avengers se sont basés sur les comics, dans un soucis de cohérence, c’est sur ces différents films tournés précédemment que s’est basé Avengers.
    L’absence de Wolverine ou de Spiderman, qui dans les comics font également partis des Avengers, s’explique par des raisons purement commerciales : les droits concernant ces deux héros ont en effet été vendus respectivement à la Fox et à Sony… Et qu’est ce que la satisfaction des spectateurs face au portefeuille des chaînes ?
    Comme grand méchant, nous retrouvons Loki (enfin ceux qui ont vu Thor, le retrouve, les autres, vous inquiétez pas, vous allez le détester desuite).

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    Coté « gentils », c’est plus compliqué : on a un directeur de la S.H.I.E.L.D qui cache clairement des trucs,

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    Thor qui veut régler ses comptes avec son frère,

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    le docteur Banner qui lutte contre son alter égo,

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    Stark totalement insupportable (comme d’habitude),

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    Captain America qui a du mal à comprendre le manque d’honneur de certains…

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    Sans compter que dès le début, Loki « hypnotise » (on va dire ça, parce qu’on sait pas vraiment ce qu’il lui fait) Barton pour le faire passer dans son camp, ce qui est un peu problématique, il faut l’avouer.

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    Les effets spéciaux sont très réussis, et on comprend pourquoi il y a eu un grand silence parmi les instances de Cleveland quand Whedon à demandé l’autorisation de tourner la scène de l’attaque de New York dans une de leurs artères principale (Il faut dire que quand ils ont vu ce qu’on prévoyait d’y faire…). D’ailleurs pendant cette scène, l’équipe a décidé de ne pas s’embêter avec des figurants et a carrément demandé l’aide de l’armée. Finalement, 25 membres du 391e bataillon de police militaire sont venus sur le tournage pour « aider les Avengers ».
    Même s’il y a beaucoup d’action et pas mal de scènes dramatiques, l’humour n’est pas oublié. Chaque membre de l’équipe à un sens de l’humour bien à lui et si on est déjà habitué à l’humour noir et la dérision permanente de Stark, les autres ne sont pas en reste (et ils ne le font même pas exprès).
    Par exemple, cette courte scène, peu après que Thor ait rejoint l’équipe :
    Docteur Banner (en parlant de Loki) : Ce type est un malade mental !
    Thor : Surveillez votre langage, c’est mon frère !
    Black Widow : Il a tué 80 personnes en deux jours
    Thor : Il a été adopté.
    Bref : Action, humour, explosion, extraterrestre, gadgets… un cocktail explosif ! (Et je vais de ce pas voir Avengers 2).