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Action/Aventure - Page 2

  • [Film] Pirates des Caraïbes : La fontaine de jouvence

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 18 mai 2011

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h16

     

    Casting : Johnny Depp, Penelope Cruz, Geoffrey Rush, Ian McShane, Sam Claflin, Astrid Berges-Frisbey…

     

    Résumé : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...

     

    Mon avis : C’est toujours avec Johnny Depp mais sans Orlando Bloom et Keira Knightley que se poursuit la saga Pirates de Caraïbes.
    Rob Marshall succède à Gore Verbinski à la réalisation pour nous offrir une aventure qui se déroule plus à terre qu’en mer. La faute à un budget plus serré ? Peu importe. En ce qui me concerne, la magie opère toujours.
    Dès le début du film, après une spectaculaire évasion du palais royal britannique, on a le plaisir de retrouver Sparrow père dans une scène malheureusement trop courte à mon goût.

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    Cette fois encore, le capitaine Jack Sparrow se retrouve confronté à de sacrés adversaires. Entre Barbossa et Barbe-Noire, sans compter la délégation espagnole, il ne va plus savoir où donner de la tête.

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    A moins que ce ne soit l'envoûtante Angelica, campée par Penelope Cruz, qui ne la lui fasse tourner, la tête.

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    La question qui se pose à chaque opus de la saga et qui en est jusque-là le véritable fil rouge est toujours d’actualité : Où est passé le Black Pearl et comment Jack va-t-il le retrouver et en récupérer le commandement ?
    J’ai beaucoup aimé les passages avec les sirènes qui nous ramènent à l’océan et à ses créatures mystérieuses. Sirènes qui sont d’ailleurs bien flippantes, exception faite de Syrena qui est plus « humaine ».

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    Cette fois-ci, je me suis méfiée et j’ai bien regardé le générique jusqu’à la fin. La scène post générique, tout comme celle du 2ème opus, que je suis allée regarder exprès, est plus anecdotique qu’autre chose mais ça m’embêtait de la rater. J’ai d’ailleurs été aussi voir celle du 1er opus, et j’ai enfin compris comment et pourquoi Jack le singe était toujours immortel.
    Pour en revenir à la scène post générique de cet opus-là, elle fait sourire et laisse à penser que Jack n’en a pas terminé avec le personnage qui y est mis en scène.
    William et Elizabeth Turner ne nous manquent pas, peut-être parce que la fin du trois leur offre une conclusion satisfaisante, qu’on sait qu’ils sont vivants et susceptibles de venir faire un petit come-back dans un prochain opus. De plus, le rythme est tellement soutenu qu’on n’a pas vraiment le temps de regretter d’anciens personnages.
    Il ne me reste plus que le 5ème film à découvrir et ensuite il faudra attendre la sortie du 6ème film pour replonger dans l’univers du capitaine Jack Sparrow !



  • [Film] Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: At World's End

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 23 mai 2007

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h49

     

    Casting : Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Geoffrey Rush, Bill Nighy, Tom Hollander…

     

    Résumé : L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
    Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
    Will, Elizabeth et Barbossa, secondés par Tia Dalma, Pintel et Ragetti, doivent faire voile vers des mers orientales inconnues, pour affronter un pirate chinois, le capitaine Sao Feng, et s'emparer des cartes qui les conduiront au-delà des limites du monde connu, là où Jack est retenu...

     

    Mon avis : Pirates des Caraïbes a beau compter cinq film à ce jour, les trois premiers n’en constituent pas moins une trilogie. Ce qui fait de « Jusqu’au bout du monde » la conclusion de cette trilogie.
    Comme toutes les fins de trilogie (ou presque) ce film là est bien plus centré sur l’action que les deux précédents.
    En effet, depuis que Lord Bucket contrôle le Hollandais volant à travers la possession du cœur de Davy Jones, l’ensemble des pirates sont pourchassés sans aucune chance de survie.
    Les batailles s’enchaînent, que ce soit entre pirates, ou entre pirates et compagnie anglaise des indes orientales.
    L’humour est toujours aussi présent surtout avec Barbossa et Jack qui se disputent le commandement du Black Pearl, chacun jetant des ordres sans tenir compte de l’avis de l’autre. Et comme chacun a besoin de l’autre, ils ne peuvent pas céder à leurs bas instincts et se jeter mutuellement par-dessus bord (En parlant d’humour, petite mention spéciale pour la brève mais savoureuse apparition de papa Sparow).
    Mais l’humour est aussi présent par petite touche, par un simple détail dans une scène (Davy Jones qui assiste aux pourparlers les pieds dans un baquet d’eau, il m’a fallu cinq minutes pour m’en remettre).
    Certaines révélations sur son passé rendraient presque Davy Jones attachant (il nous fait vite passer cet instant de faiblesse cela dit).
    Le film, plus long que les deux précédents, nous livre une spectaculaire bataille de fin de bien une demi-heure qui restera dans les mémoires des fans de l’univers.

    Côté romance, les rapports entre Will et Elizabeth sont tendus, surtout depuis que Will a découvert le rôle d’Elizabeth dans la mort de Jack. Cela dit, il n’est guère en position de jouer les donneurs de leçons, vu que lui aussi cache des choses à sa belle.

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    J’ai été contente de retrouver Barbossa parce que, je dois l’avouer, il m’avait fait de la peine à la fin de « La malédiction du Black Pearl », avec sa pomme.

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    Malgré l’humour, l’ambiance est plus sombre, les sujets abordés, tels que l’abolition des droits fondamentaux par la compagnie britannique des indes orientales (comme le droit à un verdict par un jury populaire ou le droit d’assurer sa défense), ou les exécutions sommaires de toutes personnes soupçonnée d’avoir eu un quelconque rapport avec un pirate (y compris les enfants) fait froid dans le dos.

    Si j’ai un reproche à faire à cette fin de trilogie, c’est juste d’avoir mis la scène de fin, qui est quand même super importante, après la totalité du générique qui dure bien dix minutes.
    Quand en plus on sait que dans les cinés, les lumières se rallument avant la fin du générique, on peut se demander combien de personnes ont manqué cette scène-là.

    Mais c’est vraiment le seul et unique bémol de ce film époustouflant.



  • [Film] Pirates des Caraïbes: Le secret du coffre maudit

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 02 août 2006

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h31

     

    Casting : Johnny Depp, Keira Knightley, Orlando Bloom, Naomie Harris, Bill Nighy, Tom Hollander…

     

    Résumé : Dans ce nouvel opus de l'aventure Pirates des Caraïbes, le toujours aussi excentrique pirate Jack Sparrow est confronté subitement à son passé. Treize ans auparavant, Jack signait un pacte avec Davey Jones, le maître des sept mers, dont l'esprit maléfique n'a d'égal que son apparence tentaculaire. En échange de son âme, ce dernier lui promettait le commandement du mythique Black Pearl...
    Aujourd'hui, Jones vient donc récupérer sa dette. Mais donner son âme à Jones est sans issue, il n'y a pas de rédemption possible, c'est devenir comme tous les membres de son équipage maudit, un fantôme au physique aussi repoussant que terrifiant. Pour éviter ce sort funeste auquel Jack ne tient pas vraiment, il n'a qu'une solution : retrouver le coffre maudit de Jones où sont cachées les âmes emprisonnées...

     

    Mon avis : Ce second opus de la saga Pirates des Caraïbes s’ouvre sur le mariage avorté de Will et Elizabeth, interrompu par l’arrivée d’un envoyé de la puissante et sans pitié compagnie anglaise des indes orientales : Lord Beckett. Le scénario du film n’exagère absolument les méthodes inadmissibles utilisées par les représentants de cette puissance coloniale pour arriver à ses fins.

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    Lord Beckett convoite le compas de Jack Sparrow qui se révèle être bien plus qu’un simple compas défectueux qui n’indique plus le nord. Pour cela, il n’hésite pas à emprisonner Elizabeth et à la promettre à la potence pour forcer Will à l’aider à mettre la main sur ce compas.

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    On sait déjà que Will est prêt à tout pour Elizabeth et il part donc sans hésiter à la recherche de Jack qui sillonne les mers du sud depuis qu’il a retrouvé le commandement de son bateau adoré.
    Mais c’était sans compter sur le caractère d’Elizabeth qui n’allait pas jouer les damoiselles en détresse attendant le retour de son preux chevalier. Je n’ai pas été étonnée de voir Elizabeth prendre les choses en main, passer son propre accord avec Beckett et partir à son tour à l’aventure.

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    En revanche, ce qui m’a étonné, c’est son évolution au fil du film et surtout les choix qu’elle fait à la fin.
    Will et Jack sont égaux à eux-mêmes : Honnête et droit pour le premier, lâche et opportuniste (mais en grattant un peu, il a bon fond) pour le second.
    De nouveaux personnages ont rejoint la saga. Outre Beckett, on va en apprendre plus sur Bill le bottier, le père de Will, rencontrer une sorte de prêtresse vaudou mystérieuse et surtout, bien sûr, rencontrer Davy Jones, qui est l’antagoniste principal de Jack dans cet opus.
    Davy Jones est un pirate maudit, capitaine du Hollandais volant, qui ne peut accoster qu’une fois tous les dix ans. Il a enfermer son cœur dans un coffret pour le protéger et Jack semble avoir une lourde dette envers lui, dette que notre pirate n’a guère envie d’honorer (et quand on voit comment il doit payer sa dette, on le comprend un peu).

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    J’avoue que si, dans un premier temps, j’ai trouvé le retour de l’ex commodore Norrington intéressant (avec un gros potentiel humoristique puisqu’il se retrouve coincé entre le pirate qui, par sa fuite, l’a forcé à présenter sa démission, et celui qui lui a piqué sa fiancée sous le nez), j’ai été très déçue par son attitude finale. J’attendais bien plus de lui. Il ne reste plus qu’à espérer que ses actes n’auront pas des conséquences trop désastreuses (mais bon, ne nous faisons pas d’illusions, les bisounours, c’était le plateau à côté).

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    L’humour et l’aventure sont toujours aussi présents et une créature impressionnante, le Kraken, renforce le côté fantastique de l’histoire.
    La fin est un cliffhanger, mais rien de plus normal puisque cet opus et le suivant ont été conçu comme un seul film et tourné tel quel. Il a donc fallu un an pour découvrir la seconde partie au cinéma, mais, et ça c’est l’avantage des DVD, je ne vais pas attendre si longtemps pour le voir !
    Heureusement, parce que le film se conclu par la réapparition d’une figure du passé : Ennemi ou allié ?
    Il faudra voir « Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde » pour le savoir.


  • [Film] Pirates des Caraïbes: La malédiction du Black Pearl

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 13 août 2003

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h23

     

    Casting : Johnny Depp, Keira Knightley, Orlando Bloom, Jack Davenport, Jonathan Pryce, Geoffrey Rush…

     

    Résumé : Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siècle, Jack Sparrow, flibustier gentleman, voit sa vie idylle basculer le jour où son ennemi, le perfide capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl, puis attaque la ville de Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L'ami d'enfance de celle-ci, Will Turner, se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine.
    Mais Will ignore qu'une malédiction frappe Barbossa et ses pirates. Lorsque la lune brille, ils se transforment en morts-vivants. Leur terrible sort ne prendra fin que le jour où le fabuleux trésor qu'ils ont amassé sera restitué...

     

    Mon avis : Contrairement à d’autres films, Pirates des Caraïbes n’est pas inspiré d’un roman mais d’une attraction.
    En effet, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le film qui a conduit à la création d’une attraction pour les parcs Disney, mais bien l’inverse. Autant dire qu’au début, Disney n’était pas spécialement emballé par le projet, mais bon, bon gré, mal gré, ils ont fini par se laisser convaincre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’inspiration fut bonne puisque la malédiction du Black Pearl n’est que le premier d’une saga qui compte déjà 5 films. On peut parier que les dirigeants de Disney doivent aujourd’hui clamer partout qu’ils ont toujours cru à fond à ce projet.
    Pourtant le succès était incertain. Pas tant parce que le film était inspiré d’une attraction, même si créer tout un monde à partir de là n’était pas chose facile, mais plutôt parce que cela fait des décennies que les pirates n’ont plus vraiment la côte au cinéma.
    Mais ça marche !
    Des pirates authentiques (pas de dandy couvert de dentelles arborant un crochet aussi étincelant que ses dents parfaitement alignées, mais des hommes abîmés par la rudesse de la vie en mer, la pauvreté à terre et le manque d’hygiène partout),

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    une aventure palpitante (notamment grâce à Johnny Depp, véritable caméléon humain, dans le rôle de Jack Sparrow) et le tour est joué ou plutôt le succès est assuré.
    Le décor et les effets spéciaux ne sont pas en reste et viennent soutenir l’excellent jeu des acteurs.
    J’ai beaucoup aimé que l’humour s’intègre parfaitement au côté aventure sans jamais tomber dans l’exagération et le ridicule.
    Le jeu de Johnny Depp et la personnalité unique de son personnage est tel que l’acteur ne pourra jamais être dissocié de Jack Sparrow. J’ai beau avoir vu quasiment tous les films de l’acteur depuis la série 21 jump street, quand on me demande de citer un personnage qu’il a incarné, c’est toujours le pirate qui me vient en premier à l’esprit. On peut vraiment dire qu’il lui colle à la peau, même si physiquement, l’acteur est presque méconnaissable.

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    Elizabeth Swann, aussi jeune fille convenable qu’elle soit, se révèle bien plus courageuse et déterminée que les hommes qui l’entourent. On sent qu’il y a en elle un côté rebelle qui ne demande qu’à s’exprimer.

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    Will Turner est un jeune homme timide et prudent qui se révèle prêt à tout, intrépide et doté d’une volonté sans faille dès qu’il s’agit de voler au secours d’Elizabeth.

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    Enfin, on ne peut pas parler de ce film sans souligner la qualité de la B.O. créée par Hans Zimmer et Klaus Baddt (le thème principal est tout simplement génial comme sonnerie de portable).
    Voilà 2h23 d’aventure, d’action, de rire, de fantastique, saupoudré d’un zeste de romance… que demander de plus ?



  • [Film] A la croisée des mondes : La boussole d’or

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    Titre original : The Golden Compass

     

    Réalisé par : Chris Weitz

     

    Date de sortie : 05 décembre 2007

     

    Genre : Aventure, Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA, Angleterre

     

    Durée : 1h53

     

    Casting : Dakota Blue Richards, Nicole Kidman, Daniel Craig, Sam Elliott, Ben Walker, Eva Green…

     

    Résumé : Lyra, 12 ans, est une orpheline rebelle qui vit à Jordan College, un établissement de l'Université d'Oxford, dans un monde parallèle qui ressemble au nôtre mais qui a évolué de façon un peu différente. Elle a pour compagnon Pantalaimon, son dæmon, un être capable de prendre de nombreuses formes animales.
    Le monde de Lyra est en train de changer. L'organisme gouvernemental global, le Magisterium, resserre son emprise sur le peuple. Ses sombres activités l'ont poussé à faire enlever des enfants par les mystérieux Enfourneurs. Parmi les gitans, qui ont perdu beaucoup des leurs, court une rumeur : les enfants sont emmenés dans une station expérimentale quelque part dans le Nord, et on pratique sur eux d'abominables expériences...
    Lorsque Roger, le meilleur ami de Lyra, disparaît à son tour, la petite fille jure d'aller le chercher, jusqu'au bout du monde s'il le faut...

     

    Mon avis : Le livre est un succès de la littérature jeunesse, le film a été un échec au point que les suites ont été annulées.
    Il faut dire qu’avant même sa sortie, il a été la victime des attaques de l’église qui a décrété que l’auteur avançait dans ses livres « une idéologie totalement athée et ennemie de toutes les religions traditionnelles et institutionnelles, du christianisme et du catholicisme en particulier ». Les groupes de bigots ont immédiatement renchéri en s’élevant contre le film. Bref, tourne vire, à cause de la puissance de ce genre de groupes, impossible de rester fidèle aux livres et le tout a du être nettement édulcoré. Ce qui n’a guère plu aux lecteurs.
    En parallèle, le film semble vouloir compenser ce « lissage politiquement correct » par la création d’un monde très riche mais qui, exposé en très peu de temps, peine à convaincre.
    Il aurait mérité d’être découvert petit à petit, de nous dévoiler ses secrets au cours de l’histoire, mais là, on a une voix off qui nous balance un tas d’informations avant même le début de l’histoire.
    Ce qui ne m’a pas empêchée d’apprécier le film même si je ne peux être que frustrée par la fin !
    Nicole Kidman fait froid dans le dos dans le rôle de la glaciale et calculatrice Mme Coulter.

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    Lyra est une fillette attachante qui n’a pas froid aux yeux.

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    Le dæmon de Lyra, Pantalaimon, qui change régulièrement de forme mais semble avoir une préférence pour une espèce de furet, apporte une note d’humour très rafraîchissante.

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    J’ai beaucoup aimé l’ours, Lorek. C’est un sacré personnage !

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    J’ai regretté qu’on n’en sache pas plus sur la boussole d’or et son fonctionnement. J’ai trouvé tout ça un peu nébuleux. J’aurais surtout aimé savoir pourquoi le magisterium, le gouvernement de ce monde, a tellement peur de cet objet.

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    J’aurais également aimé en savoir un peu plus sur le passé de Lyra, sur comment elle en est arrivé à vivre dans son pensionnat et pourquoi on lui a caché la vérité sur ses parents.
    J’ai bien aimé le film, et, sachant qu’il n’est qu’une pâle copie du livre, il m’a surtout donné envie de me plonger dans l’œuvre de Pullman !

     


  • [Film] Percy Jackson : Le voleur de foudre

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    Titre original : Percy Jackson And The Lightning Thief

     

    Réalisé par : Chris Columbus

     

    Date de sortie : 10 février 2010

     

    Genre : Aventure, Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h02

     

    Casting : Logan Lerman, Brandon T. Jackson, Alexandra Daddario, Jake Abel, Pierce Brosnan, Kevin McKidd, Sean Bean, Catherine Keener…

     

    Résumé : Un jeune homme découvre qu'il est le descendant d'un dieu grec et s'embarque, avec l'aide d'un satyre et de la fille d'Athena, dans une dangereuse aventure pour résoudre une guerre entre dieux. Sur sa route, il devra affronter une horde d'ennemis mythologiques bien décidés à le stopper.

    Mon avis : Bien que le film ne respecte que très peu la trame du roman, j’ai bien aimé. J’ai surtout bien aimé que les trois acteurs principaux soient peu connus, ça change !
    J’ai aussi beaucoup aimé certains symboles : le casino à Las Vegas (avec la fleur de lotus qui représente la plante lotos de la mythologie)  dans lequel on oublie tout jusqu’à se perdre, comme souvent les joueurs compulsifs peuvent se perdre dans le jeu, l’une des entrée de l’Enfer se trouve à Hollywood et l’une des entrée de l’Olympe en haut de l’empire state building.
    Percy n’est pas tellement différent des autres demi-dieux mais, comme il a toujours vécu caché et qu’il est le fils d’un des trois grands dieux, il est soupçonné d’avoir volé Zeus.

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    Mais sa quête, en compagnie d’Annabeth, fille d’Athéna

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    et de Grover, son satyre protecteur, n’a rien à voir avec la recherche de la vérité.

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    Il serait plutôt du genre à laisser Chiron, le centaure et responsable du camp des demi-dieux, gérer les choses avec Zeus.

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    Mais sa mère a été enlevée par Hadès et il veut la récupérer. A aucun moment il n’est dans l’optique de jouer au héros. Il n’a pas pour but de combattre le mal ou quoi que ce soit, il veut juste sauver sa mère.

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    Mais les choses ne sont pas aussi simples quand on a aux trousses des tas de créatures qui aimeraient bien s’emparer du bien le plus précieux de Zeus pour détrôner le roi des Dieux.
    Dans le livre, non seulement Percy a pour mission de retrouver l’éclair mais en plus, il découvre que l’éclair n’est pas le seul objet des dieux à avoir disparu car Hadès, que Percy croit responsable du vol, lui apprend qu’on lui a, à lui aussi, dérobé un objet précieux. Il y a donc plus le côté quête officielle dans les livres.
    Les effets spéciaux sont assez sympas (Hadès sous sa forme démoniaque est assez impressionnant) même si les duels à l’épée ne sont pas des plus élaborés (Annabeth semble penser que plus on tourne sur soi-même plus on a de chance de désarmer l’adversaire).

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    La règle qui veut que les Dieux n’aient pas le droit d’avoir des contacts avec leurs enfants à moitié humains est bien respectée, contrairement aux livres dans lesquels plusieurs dieux ne se privent pas de contourner plus ou moins discrètement la règle de Zeus.
    J’ai trouvé dommage que le rôle d’Arès et les mentions à Cronos aient été supprimés car c’est quand même le pilier central de l’histoire de Percy Jackson.
    Malgré tout, et surtout quand on n’a pas lu les livres, il faut l’admettre, le film est divertissant et bien fait.

     


  • [Film] Jane got a gun

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    Titre original : Jane got a gun

     

    Réalisé par : Gavin O’Connor

     

    Date de sortie : 27 janvier 2016

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h38

     

    Casting : Natalie Portman, Joel Edgerton, Ewan McGregor, Noah Emmerich…

     

    Résumé : Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

     

    Mon avis : Pour une fois qu’un western est porté par une femme sans tombé dans la parodie ou le drame en mode *je pleure toutes les larmes de mon corps*.
    Jane a vécu des choses horribles mais elle n’a pas le temps de s’arrêter sur ce qui a mal tourné. Si elle veut survivre dans l’ouest sauvage, elle doit être forte et c’est exactement ce qu’elle est. Elle est forte, tenace. Elle n’est pas pour autant dénuée de sentiments, il suffit de voir l’amour qu’elle porte à sa fille Katie ou celui qu’elle éprouve pour son mari, mais elle n’a pas le temps de pleurer sur son sort.

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    Quand Bill « Ham » Hammond rentre criblé de balle, elle le soigne aussi bien qu’elle peut, va mettre sa fille à l’abri et se prépare à défendre sa vie et sa maison.

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    Elle n’hésite pas à mettre sa fierté de côté (pas trop non plus, il faut pas pousser) pour aller demander à son ancien fiancé de venir les aider. On peut comprendre que le gars l’ait trouvé sacrément gonflée quand on a sa seule version de l’histoire, comme on peut se dire que c’est un gros con quand on a seulement celle de Jane. Mais quand on combine les deux, on se rend compte qu’aucun des deux n’est fautif et qu’ils ont été victimes des circonstances.

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    Les couleurs sont ternes, la poussière omniprésente, comme pour rappeler la rudesse de la vie dans l’ouest. D’ailleurs les souvenirs de Jane du temps où elle était fiancée à Dan sont plus vifs, avec des couleurs claires, pour montrer qu’à l’époque ils étaient heureux, en sécurité.
    Le jeu des acteurs est assez sobre, ils n’en font pas trop, ne sont pas dans la surenchère : le scénario se suffit à lui-même, les décors l’appuient suffisamment pour nous dépeindre la difficulté de la vie dans un endroit à peine civilisé, où les récompenses sont pour les hommes morts ou vifs, et donc où les procès n’ont pas lieu d’être, où femmes et enfants, sans la protection d’un homme, sont en danger permanent.
    L’histoire ne s’éparpille pas dans tous les sens. Elle tourne essentiellement autour de la vengeance que veulent les protagonistes : la vengeance voulu par Bishop, la vengeance voulue par Jane qui en a marre de fuir et veut mettre un terme à une vie d’angoisse et de suspicion, la vengeance voulu par Dan quand il apprend certains éléments du passé de Jane qui le concerne.
    J’ai beaucoup aimé voir Ewan McGregor dans un rôle de méchant (c’est rare). Cela dit, Bishop, c’est un peur comme Arthur dans Kamelott, il est entouré d’incapables et de bras cassés !

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    Tout ce qui nous est révélé du passé de Jane mène strictement à l’affrontement qu’il doit obligatoirement y avoir entre elle et Bishop, que ce soit en face à face ou par gros bras interposés.
    L’histoire est crédible : ceux qui se font tuer ne se relèvent pas cinq minutes après en ode « Ah ah, même pas mort ! », ceux qui se font blesser ne gambadent pas comme des lapins dans le plan suivant (Ah ah, même pas mal !).
    Quand on pense à tous les problèmes qu’à connu ce film pour voir le jour, entre la réalisatrice qui ne se pointe pas le premier jour du tournage (quoique, vu sa réalisation pour We need to talk about Kevin, on a gagné au change), le chef opérateur qui se barre parce qu’il ne veut bosser qu’avec elle (J’espère que ces deux là se sont prix des dommages et intérêts à leur faire passer l’envie de jouer les divas !), les acteurs qui partent parce que certains sont engagés ailleurs et que le tournage a été trop retardé, d’autres parce que le changement de réalisateur ne leur a pas plu… Bref, ce film en a autant bavé pour voir le jour que Jane pour se sortir du nid d’emmerdes dans lequel elle est plongée !



  • [Film] Hansel et Gretel : Witch hunters

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    Titre original : Hansel and Gretel: Witch Hunters

     

    Réalisé par : Tommy Wirkola

     

    Date de sortie : 06 mars 2013

     

    Genre : Aventure, Action

     

    Pays d’origine : USA, Allemagne

     

    Durée : 1h28

     

    Casting : Jeremy Renner, Gemma Arterton, Famke Janssen

     

    Résumé : Liés par le sang, Hansel et Gretel ont aujourd’hui soif de vengeance, et ils s’en donnent à cœur joie. Pourtant, sans le savoir, ils sont désormais victimes d’une menace bien plus grande que leurs ennemis : leur passé.

     

    Mon avis : Après avoir tué la sorcière dans la maison de pain d’épices, Hansel et Gretel, contrairement au conte, n’ont pas essayé de rentrer chez eux. Non, furieux contre leurs parents qui les ont abandonnés en pleine forêt, ils partent à travers le royaume avec un seul but : tuer autant de sorcières qu’ils le peuvent. Leur duo est efficace et ils se font vite un nom dans le pays. Aujourd’hui adultes, ils monnayent leurs talents pour débarrasser les villages des sorcières comme d’autres viennent exterminer les rats.
    S’ils sont d’une loyauté sans faille l’un envers l’autre, ils se montrent parfois un peu brusques envers les autres. Gretel ne supporte pas les gros crétins qui méprisent les femmes et sont prêt à brûler n’importe laquelle d’entre elle sur un simple soupçon.

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    Et Hansel… et bien il ne supporte pas qu’on s’en prenne à sa sœur.

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    Quand ils sont engagés par le maire d’un village, qui veut recourir à des professionnels, aussi bien pour avoir une chance de retrouver des enfants enlevés par des sorcières (ou du moins pour sauver les autres enfants) que pour empêcher le shérif, un grand malade violent et au QI à peine plus élevé que ses sbires, de semer la terreur dans le village et alentours, ils ne se doutent pas qu’ils vont tomber sur un événement très rare et très important pour les sorcières. Et que leur venue dans ce village n’est pas uniquement due à leurs talents de chasseurs.

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    J’ai beaucoup aimé la relation qui lie Hansel et Gretel. Ils sont très protecteurs l’un envers l’autre mais sans cette jalousie qu’on voit souvent dans ce genre de duo. Ici ni Hansel ni Gretel ne voit d’un mauvais œil une éventuelle relation amoureuse pour l’autre. Ils ont une relation très saine (bon même si leur vie consiste à couper des sorcières en morceaux).

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    Au fil du film on voir que ni l’un ni l’autre n’a digéré son passé. Hansel refuse catégoriquement de parler de leurs parents, malgré les quelques tentatives de Gretel d’aborder le sujet.
    Ce ne sont pas non plus des héros invincibles. Si les sorts des sorcières n’ont pas d’effets sur eux, ce n’est pas parce qu’ils sont si fort qu’ils ne peuvent pas être envoutés. Une explication sera donnée. Ils en prennent parfois plein la tronche et Hansel a gardé des séquelles de son séjour dans la maison en pain d’épices.
    Après, même s’il y a une histoire derrière, c’est avant tout un film d’action dans lequel une sorcière éclate en morceau toutes les 3 minutes. De là à le qualifier de film d’horreur, il ne faut rien exagérer, je suis une vraie froussarde, et je l’ai regardé sans problème.
    Si on est dans un monde de type médiéval, on reste quand même dans un univers de conte, d’héroïc fantasy : fusils, mitraillettes, taser… on a tout un arsenal moderne mais arrangé de manière à ce qu’ils ne soient pas totalement assimilés au monde contemporain : ainsi le taser doit être rechargé à la main et personne ne m’approchera avec la seringue à insuline d’Hansel !
    Le film joue avant tout sur l’action et l’humour et  n’est pas fait pour explorer en profondeur la psychologie des personnages. On nous donne juste ce qu’il faut d’explications pour que le tout demeure cohérent et que l’on passe un bon moment.

     


  • [Film] I, Frankenstein

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    Titre original : I, Frankenstein

     

    Réalisé par : Stuart Beattie

     

    Date de sortie : 29 janvier 2014

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h33

     

    Casting : Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski, Mirande Otto…

     

    Résumé : Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

     

    Mon avis : Inspiré (très librement) à la fois du Frankenstein de Mary Shelley et de la l’interprétation voulant que les gargouilles soient apotropaïques, qu’elles repoussent le mal et soient des protectrices contre les démons, I, Frankenstein transpose cette guerre incessante du bien contre le mal à notre époque.
    Les gargouilles, à forme humaines lorsqu’elles sont au sol, deviennent des monstres de pierres quand elles prennent leur envol et ne peuvent mourir que si elles sont tuées par une âme damnée. Dans ce cas-là, leur âme, leur essence, monte au ciel dans une lumière bleue.

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    Les démons, eux, peuvent être tués par n’importe qui pourvu que l’arme soit consacrée (d’après ce que j’ai cru comprendre) et leur essence (je n’ose pas parler d’âme) plonge vers l’enfer, probablement, dans une colonne de feu.

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    Encore une fois, j’ai eu du mal à distinguer les « méchants » des « gentils ». Bon ok, les démons, on sait exactement ce qu’ils veulent faire, pourquoi ils veulent le faire et on ne peut clairement pas leur laisser le bénéfice du doute.
    Pour les « gentils »… je suis plus mitigée. Leur but premier est de combattre les démons. Puis de protéger les humains. De préférence en évitant de sacrifier les seconds pour exterminer les premiers. En tant qu’'humaine, j’approuve. Mais j’ai parfois trouvé qu’ils étaient rigides et hypocrites. Je me suis demander si l’existence d’Adam étaient pour eux une abomination parce que cela permettrait aux démons de réaliser leurs sombres desseins, ou parce qu’il était la preuve que Dieu n’était plus le seul à pouvoir donner la vie. Leurs sentiments sont très ambigus et leur Reine est une vraie girouette !

    Il n’y a rien à redire aux interprétations des deux principaux antagonistes : Adam, interprété par Aaron Eckhart

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    et Naberius, interprété par Bill Nighy dont on avait déjà pu admirer le machiavélisme dans la saga Underworld où il interprétait le rôle de Viktor.

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    Les effets spéciaux sont sympas, le scénario, lui, est assez prévisible, mais on se rend compte très vite que le réalisateur a décidé de privilégier l’action à l’histoire.
    Si on part dans cette optique, on passe un bon moment. Ceux qui partent dans l’idée de voir une réécriture du livre de Mary Shelley risqueront d’être déçus.



  • [Film] Avatar

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    Titre original : Avatar

     

    Réalisé par : James Cameron

     

    Date de sortie : 16 décembre 2009

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h42

     

    Casting : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang…

     

    Résumé : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.

    Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

     

    Mon avis : Je n’avais pas vu ce film depuis des années, et, si je désespère de voir un jour les suites tant promises par James Cameron voir le jour, je n’ai pas pu résister à me replonger dans les profondeurs de Pandora.
    Ce film pourrait presque se passer de scénario et ne s’appuyer que sur les décors fantastiques créés pour figurer la planète Pandora ainsi que les bestioles qui la peuplent, mais en plus il y a une histoire bien ficelée qui est une critique à peine voilée de la guerre en Irak.

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    Une phrase du protagoniste principal résume très bien ce que le reste du monde pense des Etats-Unis « A chaque fois qu’on veut quelque chose qu’un autre peuple possède, on en fait un ennemi ». C’est ce qui s’est passé pour le pétrole, dans le film c’est ce qu’il se passe pour un minerai dont je n’ai pas retenu le nom mais qui a une valeur marchande exceptionnelle (Parce que, ne nous voilons pas la face, l’entreprise qui emploie des marines pour occuper la planète et extraire le minerai se fiche bien des bienfaits de ce minerai pour la Terre comme des dégâts qu’ils provoquent lors de l’extraction pour Pandora. La seule chose qui compte à leurs yeux est le pognon qu’ils vont en retirer).
    Dès le début on constate qu’il y a une sorte de guerre entre les militaires, qui prônent la manière forte, et les scientifiques, qui s’intéressent à la planète et à ses habitants plus qu’à sa valeur marchande. On constate aussi que les relations entre humains et Na’vi, le peuple de Pandora, sont plus que tendues.

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    Dès l’instant où Jake Sully prend possession de son avatar, on en prend plein les yeux. La faune, la flore, tout est fantastiquement bien représenté.
    Dinotopia, la mini-série de Marco Brambilla, qui décidément sert d’inspiration à tout le monde, même quand les concernés s’en défendent (la capitale riche et extravagante qui s’oppose aux villages ternes et où le travail est particulièrement dur, rappelle un peu (beaucoup) l’univers développé dans Hunger Games) a clairement inspiré la scène du vol à dos d’on ne sait quoi. Dans Dinotopia ce sont des ptérodactyles, et il faut reconnaître qu’ils ont un peu le même look.

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    Bien sûr James Cameron a eu un budget autrement important que Marco Brambilla et a bénéficié des avancées technologiques qui rendent sa scène bien plus impressionnante et merveilleuse, mais avouons quand même que l’idée est un peu similaire.

    On découvre le monde petit à petit, en même temps que Jake Sully, et, comme lui, on en prend plein les yeux.
    Je ne peux pas regarder les films en 3D mais j’imagine combien ça doit être impressionnant !
    Bien sûr, la fin est prévisible aussi bien les bonnes choses que les mauvaises pour peu qu’on y réfléchisse 5 minutes, mais ça n’empêche pas de passer un excellent moment.