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Jeunesse - Page 3

  • [Film] Le monde de Narnia, chapitre 2 : Le prince Caspian

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    Titre original : The chronicles of Narnia : Prince Caspian

    Réalisé par : Andrew Adamson

    Date de sortie : 25 juin 2008

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h23

    Casting : Ben Barnes, Georgie Henley, Skandar Keynes…

    Résumé : Un an après les incroyables événements du Monde de Narnia - Chapitre 1, les nouveaux rois et reines de Narnia sont de retour dans ce royaume magique. Mais à Narnia, plus de 1000 années se sont écoulées. L'Age d'Or du royaume est depuis longtemps révolu, et ce n'est plus maintenant qu'une légende. Les animaux parlants et les créatures mythiques ont disparu, ils ne sont plus évoqués que comme les héros d'un folklore que l'on perpétue chez les Telmarins, une race d'humains dirigée par le maléfique roi Miraz, qui règne sans pitié sur Narnia. Même si l'on se souvient encore du nom d'Aslan dans la forêt, le puissant lion n'est pas revenu depuis un millier d'années.
    Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger : son oncle Miraz cherche à l'éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l'aide du gentil Nain rouge, d'une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s'engagent dans une formidable quête à la recherche d'Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume....

    Les récompenses : Le film a remporté le Teen Choise Award 2008 du meilleur film d’Action/Aventure

    Mon avis : Peter, Susan, Edmund et Lucy sont effarés par les changements advenus à Narnia. Il fallait s’y attendre : déjà après avoir passé de longues années à régner, ils s’étaient rendu compte en rentrant chez eux que leur absence n’avait duré que peu de temps. On pouvait donc se douter qu’en une année dans le monde humain, beaucoup de temps s’était écoulé à Narnia. De plus, leur départ ayant été brutal, Narnia avait été soudainement privé de ses souverains.
    A Narnia, en 1300 ans, le pouvoir a fini par échouer entre les mains d’une famille disons dysfonctionnelle. L’oncle, régent du royaume, veut tuer son neveu pour transmettre le trône à son propre fils.

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    Le neveu, Caspian, en grave danger, souffle dans une corne, sans savoir ce qu’elle a comme pouvoir.

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    Et voilà Peter, Susan, Edmund et Lucy de retour à Narnia.

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    A ceci près que pour les humains et Narniens actuels, ils sont presque un mythe, tout comme Aslan, qui a disparut en même temps qu’eux.
    Le choc est grand pour les 4 anciens souverains : les arbres sont inertes, les animaux sont presque tous redevenus sauvages…
    Les nains Nikabrik et
    Trompillon ont un humour assez noir et décalé.

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    Si Lucy et Susan sont égales à elles-mêmes, si Edmund semble avoir mûri, Peter, lui, semble avoir prit la grosse tête : Il décide seul comme s’il était le seul souverain de Narnia, n’écoute rien ni personne… avant même d’être revenu à Narnia, il se battait avec quiconque le bousculait, lui, le grand roi Peter…A plusieurs reprises, Susan tente de lui rappeler qu’en Angleterre, il n’est pas roi, il n’est qu’un ado parmi tant d’autres…
    Avec leurs barbichettes et leur accent, les Telmarins ressemblent à s’y méprendre à des espagnols. Les Narniens racontent qu’ils les ont exterminés et que les survivants ont du se terrer dans la forêt. On dirait que la conquête des Amériques par les espagnols a été reconstituée ici (même les armures des soldats ressemblent à celles des conquistadors).

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    Ce volet est plus sombre que le précédent : les héros sont plus âgés et l’émerveillement de la découverte de Narnia a disparu au profit d’une guerre pour la survie, une guerre bien différente de celle qui avait opposé les Narniens à la reine blanche (qui revient nous faire un coucou dans ce film d’ailleurs, toujours aussi givrée, sans mauvais esprit).
    L’arrogance de Peter va lui jouer des tours, tout comme la soif de vengeance de Caspian (mais lui, on peut le comprendre).


     

  • [Film] Cendrillon

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    Titre original : Cinderella

    Réalisé par : Kenneth Branagh

    Date de sortie : 25 mars 2015

    Genre : Jeunesse

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h44

    Casting : Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden, Helena Bonham Carter…

    Résumé : Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car toutes les jeunes filles du pays ont été invitées à assister à un bal au palais. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant Kit, Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Pendant ce temps, le Grand Duc complote avec la méchante belle-mère pour empêcher le Prince de retrouver celle qu’il aime... Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par sourire à Ella : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

    Les récompenses : Le film a fait parti de la sélection officielle « hors compétition » aux berlinales 2015.

    Mon avis : Disney continue à mettre en scène les classiques qui ont fait son succès avec cette fois l’adaptation film de Cendrillon.
    Contrairement au DA, Ella, vrai prénom de Cendrillon dans cette version, perd sa mère quand elle est déjà âgée d’une dizaine d’années.

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    Et c’est la promesse qu’elle lui fait alors d’être courageuse et bienveillante qui va déterminer son attitude face à belle-mère et ses demi-sœurs.
    Autre différence avec le conte ou le classique d’animation Disney, Ella est déjà une jeune femme lorsque son père épouse sa marâtre, Lady Tremaine.

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    D’ailleurs, celle-ci n’attend pas la mort de son époux pour tourmenter Cendrillon, même si elle le fait avec subtilité.
    Anastasie, interprétée par Holliday Grainger que l’on a pu voir dans les séries Merlin, Robin des bois et surtout the borgias (Lucrezia), est bien moins stupide que son homologue dessinée (bien qu’elle soit tout autant vaniteuse et méchante).

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    Cate Blanchett, qui interprète Lady Tremaine, est magnifique en rousse flamboyante et dégage sans mal une froideur exceptionnelle caractéristique de la marâtre, et, une fois le père mort, ne s’encombre plus de subtilité pour s’acharner sur Ella.

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    C’est après la mort de son père que ses demi-sœurs trouvent le surnom de Cendrillon (contraction de Cendres et Souillon) et celle-ci a bien du mal à tenir la promesse faite à sa mère.

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    Petite mention spéciale à mon actrice fétiche, Helena Bonham-Carter, qui interprète une marraine fée un peu écervelée et décalée avec quelques petits problèmes de concentration (elle manque d’oublier de lui dire que le charme sera rompu au douzième coup de minuit).

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    Et, pour un peu plus de réalisme (si j’ose dire) par rapport au conte ou au DA, la fée jette un charme sur Cendrillon qui empêchera sa marâtre et des demi-sœurs de la reconnaître pendant toute la durée du bal (parce que le coup du « on ne la reconnaît pas grâce à sa jolie robe », c’est aussi crédible que les lunettes de Clark Kent).
    L’archiduc, qui dans le DA est consciencieux et un peu pète-sec, est ici un arriviste arrogant prêt aux pires bassesses pour arriver à ses fins.

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    Bien que l’on connaisse déjà la fin, on la regarde avec plaisir, tout comme le reste de l’histoire d’ailleurs.
    Le voir sous forme de film permet de redécouvrir l’histoire et d’identifier plus facilement aux personnages. Et si c’est possible, de rêver encore plus (et même au prince charmant)

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  • [Film] Madeline

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    Titre original : Madeline

    Réalisé par : Daisy Von Scherler Mayer

    Date de sortie : 17 février 1999

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h29

    Casting : Frances McDormand, Nigel Hawthorne, Hatty Jones…

    Résumé : Madeline est une petite pensionnaire de l'institution que dirige sœur Clavel à Paris dans les années cinquante. Des douze enfants, c'est certainement la plus intrépide. A tel point que ses espiègleries l’entraînent dans la Seine où elle est sauvée par la chienne Geneviève, qui devient la mascotte du pensionnat. Quand la bienfaitrice de la pension s'éteint, la survie de l'établissement s'en trouve menacée ainsi que l'avenir des fillettes. Mais Madeline avec l'aide de Pepito, le fils de l'ambassadeur d'Espagne, va organiser un plan de sauvetage aussi audacieux que dangereux.

    Mon avis : Madeline est la plus petite des pensionnaires mais aussi la plus dégourdie. D’ailleurs quand Sœur Clavel prie pour ses élèves elle les énumère et rajoute toujours : particulièrement Madeline.

     

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    On voit que sœur Clavel se préoccupe énormément de ses élèves, puisqu’elle se réveille au milieu de la nuit, persuadée que quelque chose ne va pas et se précipite dans la chambre des filles pour découvrir Madeline en train de faire une crise d’appendicite.

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    Malheureusement, Lady Covington, la dame qui finance la pension tombe gravement malade et meurt et son mari n’est pas disposé à continuer à financer l’établissement. L’école avait été créée par la grand-mère de Lady Covington et elle-même y avait été élève mais son mari, froid et qui ne semble pas du tout aimer les enfants, se moque de ces considérations sentimentales. A moins que ce ne soit une sorte de vengeance mesquine, puisqu’il dit lui-même que l’école était le seul point sur lequel son épouse ne se rangeait pas sagement à son avis.

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    Et c’est une catastrophe pour Madeline car, au contraire des autres filles, elle est une pupille de l’église.
    On ne peut pas dire que Pepito ait fait une bonne impression à Madeline quand elle le rencontre. Il faut dire qu’il a roulé sur le chapeau adoré de Madeline, chapeau qu’elle ne cesse de perdre ou de laisser échapper…

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    Mais les deux enfants, l’orpheline et le fils d’ambassadeur délaissé par ses parents, finissent par devenir amis. Et quand Mr Covington décide de vendre la maison qui abrite l’école, ils sont prêts à tout pour déjouer ses plans.
    Madeline n’a pas l’air de trop souffrir de l’absence de famille, il faut dire que sœur Clavel, toute religieuse qu’elle soit, est très maternelle avec ses élèves et spécialement avec Madeline.
    Les douze gamines s’adorent visiblement, comme si elles étaient sœurs et ce, même quand il y a des petites rivalités et chamailleries.

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    Quand sœur Clavel leur permet de garder, dans le jardin, la chienne qu’elles ont trouvée dans la rue, et qui a sauvé Madeline de la noyade, elles sont aussi ravies que n’importe quelles gamines ayant convaincu leurs parents.

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    J’ai lu dans les commentaires que le film était très différent des livres, mais comme je ne les ai pas lus, je ne peux pas me prononcer, cependant, il semblerait que, coté littérature, il y ait un ensemble de petit tome fonctionnant comme les Martine (Madeline à Londres, Le noël de Madeline…) et il faut bien comprendre qu’il est difficile de faire un film sans s’éloigner un peu des livres.
    La petite Madeline est adorable et sœur Clavel est très drôle, ce qui suffit largement à en faire une comédie parfaite à voir en famille.

     

  • [Film] Les enfants de Timpelbach

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    Titre original : Les enfants de Timpelbach

    Réalisé par : Nicolas Bary

    Date de sortie : 17 décembre 2008

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h32

    Casting : Raphaël Katz, Adèle Exarchopoulos, Léo Legrand…

    Résumé : Bienvenue à Timpelbach un petit village sans histoire. Enfin, sans histoire, pas tout à fait...
    Car, depuis de nombreuses semaines, les enfants multiplient farces et mauvais coups. Les victimes sont bien sûr d'autres enfants... mais aussi et surtout, les parents.
    A bout de nerfs, ceux-ci décident d'abandonner le village pour ce qu'ils pensent être une journée. Mais rien ne se passe comme prévu : sur le chemin du retour, ils sont faits prisonniers par des soldats.
    A Timpelbach, cette nouvelle de village sans parents fait le bonheur d'Oscar et de sa bande de brutes !
    Mais ce n'est pas le cas des quelques téméraires qui ont plutôt décidé de se ranger du côté de Manfred et Marianne pour reprendre le contrôle du village...

    Mon avis : Même si la trame du livre a été quelque peu chamboulée, cela est une volonté du scénariste qui a déclaré : « Je ne crois pas aux adaptations littérales parce qu'un bon livre écrasera toujours un bon film, il fallait mettre davantage en valeur la bande des méchants et la féminiser un peu. On a essayé de leur trouver des fêlures. Dans la mesure du possible, on a cherché l'émotion et l'humour. On a imaginé par exemple de nouveaux personnages comme Mireille ou les deux gardes à qui on a donné des prénoms improbables. »
    Il semble qu’il n’ait eu aucun mal à rallier le réalisateur à sa cause.
    Et bien je préfère ce choix assumé que les adaptations qui se veulent fidèles et ne le sont pas du tout.

     

    En effet, on remarque qu’il y a de nombreuses différences avec le livre telles que l’existence de Mireille (dans le livre Oscar n’a pas de sœur),

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    celle de Louis, petit frère de Marianne,

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    le héros du livre est Thomas et non pas Manfred qui est plutôt son acolyte, ce qui arrive à leurs parents pendant leur absence est raconté par ces derniers à leur retour et la maîtresse d’école n’a aucun rôle.
    Mais  il faut avouer qu’Armelle dans le rôle de la maîtresse d’école est tout simplement abominablement géniale…

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    Marianne est devenue un vrai garçon manqué ce qui contraste avec la fillette féminine, douce et responsable du roman. C’est d’ailleurs elle qui devient le chef des enfants à la place de Thomas…

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    Celui-ci est représenté comme un solitaire, un peu arrogant, que Marianne ne supporte pas alors que dans le livre il est populaire, ouvert, ami avec tous, et Marianne a clairement un faible pour lui.

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    Je n’aime pas ce qui a été fait de Marianne : elle est dure, amère, limite méchante, alors que la Marianne du roman est toujours prête à pardonner et à donner une seconde chance.
    Oscar est probablement le personnage le plus fidèle au roman.

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    La chose qui n’est pas dans le livre, mais sur laquelle le film met l’accent, est que la plupart des enfants qui posent des problèmes ne sont pas très heureux en famille : Oscar a un père violent (qui gâte sa fille à outrance), Willy une mère qui les délaisse son père et lui, de toute évidence au profit d’autres hommes ; tandis que le clan des enfants « sages » ont des familles aimantes comme la mère de Manfred, l’oncle et la tante de Thomas etc…
    Les costumes sont hétéroclites, allant du classique des années 20 aux médiéval-fantastique.
    J’ai trouvé dommage que la scène de la fin, après le jugement, ne soit pas gardée dans le film, parce que cela montrait bien le coté amical et toujours prêt à pardonner de Thomas.
    De même, il aurait été sympa de garder l’accueil que les enfants font à leurs parents à leur retour : œil sévère, l’air de dire : Ah vous voilà vous !
    Mais bien que le film diffère vraiment du livre, hormis l’idée générale, il reste un bon film pour enfant qui fait passer un bon moment.


     

  • [Film] Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

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    Titre original : Lemony Snicket’s a series of unfortunate events

    Réalisé par : Brad Silberling

    Date de sortie : 22 decembre 2004

    Genre : Comédie dramatique

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h48

    Casting : Jim Carey, Meryl Streep, Jude Law, Emily Browning, Liam Aiken, Kara et Shelby Hoffman

    Résumé : Ils sont trois : Violet, une fille de 14 ans à l'intelligence scientifique, Klaus, un garçon de 12 ans qui lit sans cesse et Prunille, une petite fille qui mord tout ce qui passe à portée de dents. Ils ont été élevés par des parents extrêmement gentils qui disparaissent dans un horrible incendie.
    Désormais orphelins, à la tête d'une immense fortune dont ils ne pourront jouir qu'à la majorité de Violet, les trois enfants sont placés chez divers membres de leur famille. L'homme qui les place est Mr Poe, un banquier un peu terne mais bien intentionné, exécuteur testamentaire des parents Baudelaire.
    Malheureusement, la richesse des enfants a attiré l'attention du cupide comte Olaf, un parent éloigné, acteur et maître du déguisement.

    Les récompenses : Le film a été nommé pour l’oscar des meilleurs décors, pour celui des meilleurs costumes et pour celui de la meilleure musique. Il a remporté l’oscar 2005 du meilleur maquillage.

     

    Mon avis : Raconter en un seul film d’un peu plus d’1h30 les aventures en 13 volumes des orphelins Baudelaire, était un sacré défi. On se doute bien que plein d’évènements ont été omis (sinon le film aurait duré une dizaine d’heures), mais, comme je n’ai pas encore lu les romans, je ne suis pas gênée par la disparition de certaines scènes, voire l’ajout de nouvelles. Je vais d’ailleurs attendre un peu pour lire les livres, histoire de ne plus avoir le film en tête et de dissocier les deux œuvres.

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    Malgré les nombreux déguisements d’Olaf, l’ « oncle » maléfique qui en veut à leur fortune, les enfants le reconnaissent toujours, malheureusement, personne ne les croit jamais.
    A chaque fois qu’ils se retrouvent dans une situation délicate, Klaus demande à sa sœur Violet si elle veut bien s’attacher les cheveux : En effet, à chaque fois qu’elle fait ce geste, c’est qu’elle a une idée brillante pour une nouvelle invention qui les sortira du mauvais pas dans lequel ils se trouvent.

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    La force de Klaus est d’avoir lu des centaines de livres et de se souvenir d’absolument tout ce qu’il a lu. A eux deux, ils trouvent toujours une solution.

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    Quant à la petite Prunille, sa tendance à mordre est parfois un bienfait pour les orphelins Baudelaire (il faut dire qu’avec un nom pareil, ils partaient mal, hein).

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    Nous avons ici un condensé des aventures des enfants Baudelaire, ce qui fait qu’ils ne passent que très peu de temps avec les différents tuteurs (on n’en voit que deux, d’ailleurs, en dehors du Comte Olaf).
    Le film est divertissant mais il semble n’être qu’une sorte de résumé des livres. Les décors sont remarquables.
    La fin est ouverte, peut être conformément aux livres, peut être par choix du réalisateur.
    Ce film a un petit air de Tim Burton, ce qui est un compliment, et le réalisateur, Brad Silberling, peut être fier de cette comparaison.
    Les deux jeunes acteurs qui interprètent Violet (Emily Browning que l’on a pu voir entre autre dans Pompéi et dans les âmes vagabondes) et Klaus (Liam Aiken que l’on a pu voir dans the killer inside me) sont très convainquants.

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    Meryl Streep fait une apparition dans le rôle déjanté de la tante amychophobe (qui a peur des accidents, si, si, je vous jure, j’ai vérifié sur un site qui liste toutes les phobies).

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    Quant à Jim Carey, il est, comme à son habitude, complètement déjanté dans le rôle de l’abominable comte.

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  • [Film] Stick it

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    Titre original : Stick it

    Réalisé par : Jessica Bendinger

    Date de sortie : 10 janvier 2007

    Genre : Jeunesse

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h40

    Casting : Missy Peregrym, Nikki Soohoo, Vanessa Lengies, Jeff Bridges…

    Résumé : Après un problème avec la justice de son pays, Haley Graham, une adolescente américaine de 17 ans, rebelle et ancienne gymnaste, est forcée de s'inscrire aux programmes de Burt Vickerman, des cours de gymnastique où elle retrouve beaucoup d'ennemies qu'elle s'était faite lorsqu'elle avait abandonné son équipe aux championnats du monde quelques années auparavant. Mais Haley va montrer qu'elle peut aller au bout des choses.

    Mon avis : « L’entrainement des gymnastes c’est pire que celui des marines, et nous on est même pas armés »… Ce n’est pas du mot à mot mais presque, et c’est tout à fait vrai…

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    Passé le point de départ de l’histoire (la délinquante qui a le choix entre le lycée militaire ou l’académie de gym de haut niveau…), le plus important à retenir de ce film est les sacrifices, le travail que doivent fournir quotidiennement les gymnastes pour se maintenir à un niveau qui leur permettra de se présenter aux sélections, concours, qui leurs permettront de participer aux compétitions avec, à la clef, le saint graal, l’espoir de chacune : être choisie pour les jeux olympiques.
    Et tout ça pour des notations totalement arbitraires. Les juges n’ont aucune explications à donner sur leur notation, il n’y a pas de ralentit, pas de visionnage de vidéo ou de photos comme dans les autres sports.
    Et les gymnastes, qui ont malmené leur corps pendant des mois, n’ont aucun recours, elles sont prisonnières de ce système.
    J’ai adoré le fait que la réalisatrice ait pris le parti de montrer une sorte de rébellion des gymnastes.
    Au-delà des figures époustouflantes que le film nous montre, il y a le coté humain, le fait de montrer que ce ne sont pas des machines qui montent sur les poutres ou les barres asymétriques, mais des jeunes filles qui méritent un peu de considération de la part des entraîneurs, des juges et même de leurs parents.
    J'ai aimé aussi le fait qu'Haley arrive à l'académie avec un lourd passé en matière de gym de haut niveau qui fait qu'elle n'est pas apprécié de ses camarades et de voir l'évolution qui va faire que ces jeunes filles ne vont plus seulement s'entraîner côte à côte, mais ensemble et devenir une équipe soudée.

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    Un film jeunesse qui vaut le coup d’œil.

      

  • [Film] Charlie et la chocolaterie

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    Titre original : Charlie and the chocolate factory

    Réalisé par : Tim Burton

    Date de sortie : 13 juillet 2005

    Genre : Jeunesse/ Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h56

    Casting : Johnny Depp, Freddy Highmore, Helena Bonham-Carter…

    Résumé : Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

    Les récompenses : Le film a été nommé une bonne dizaine de fois dans divers festivals mais n’a remporté qu’une seule victoire, celui du meilleur look aux NRJ ciné Awards 2006 pour le look d’enfer de Johnny Depp.

    Mon avis : J’avais beaucoup aimé le livre de Roald Dahl et quand j’ai vu que Tim Burton adaptait le livre au cinéma, je ne pouvais que regarder ce film. Le trio Tim Burton, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter… c’est incontournable !
    Je n’ai pas vu la première adaptation de ce livre, réalisée en 1971 par Mel Stuart, donc je ne pourrais pas comparer, mais je ne désespère pas de trouver ce premier essai pour me faire une idée !charlie.jpeg
    Johnny Depp et Freddy Highmore, qui interprète Charlie, ont tourné ensemble pour le film Neverland et c’est l’acteur qui a insisté auprès de Tim Burton pour qu’il engage son jeune collègue, impressionné par sa performance dans Neverland.
    Le film est une reprise assez fidèle du livre, mis à part pour le fou de TV qui a été modernisé (le livre a été écrit en 1964…), et pour les allusions au père de Willy Wonka dont on ne parle pas dans le livre. La fin aussi a été légèrement modifiée, dans la mesure où Roald Dahl laissait la porte ouverte pour sa suite : « Charlie et le grand ascenseur de verre », suite d’ailleurs qui n’est, à mon sens, pas digne du premier tome, alors que Tim Burton n’avait pas l’intention, a priori, et c’est tant mieux, d’adapter la suite. Il fallait donc une fin qui sonne vraiment comme une fin, mais au final ce n’est qu’une scène qu’il a rajouté pour mettre un point final à l’histoire.
    Un joli film pour enfants, mais qui ne laissera pas les adultes indifférents.

     

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  • [Film] Le monde de Narnia, Chapitre 1: Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

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    Titre original: The chronicles of Narnia: The lion, the witch and the wardrobe

    Réalisé par: Andrew Adamson

    Date de sortie: 21 décembre 2005

    Genre: Jeunesse

    Pays d'origine: USA

    Durée: 2h20

    Casting: William Moseley, Anna Popplewell, Skandar Keynes, Georgie Henley, Tilda Swinton, Liam Neeson (voix d'Aslan)

    Résumé: Le Monde de Narnia : chapitre 1 conte la lutte entre le bien et le mal qui oppose le magnifique lion Aslan aux forces des ténèbres dans le monde magique de Narnia. Grâce à ses sombres pouvoirs, la Sorcière Blanche a plongé Narnia dans un hiver qui dure depuis un siècle, mais une prédiction révèle que quatre enfants aideront Aslan à rompre la malédiction. Lorsque Lucy, Susan, Edmund et Peter Pevensie, quatre frères et soeurs, découvrent ce monde enchanté en y pénétrant à travers une armoire, tout est en place pour une bataille de proportions épiques...

    Les récompenses: Le films, l'équipe de tournage et les acteurs ont été nominés seize fois dans 7 festivals différents, dont les fameux oscars. L'équipe techinique et le film ont ainsi été nominés pour: meilleur son, meilleur effets visuels, meilleurs maquillages, meilleurs costumes, meilleure chanson, meilleure musique, Meilleure animation de personnage pour le cinéma, meilleur réalisateur, meilleur scénario, top of the box office, meilleur jeu video.
    Les acteurs, quant à eux ont été nominés pour Meilleur méchant, Meilleure actrice et meilleur jeune acteur, sans toutefois remporter de récompense.
    Dans la catégorie meilleur méchant, Tilda Swinton à laissé la place à Hayden Christiansen pour son rôle d'Anakin Skylwalker dans la revanche des Sith; Elle a également laissé la victoire à Naomie Watts pour son rôle dans King Kong pour la catégorie meilleure actrice.
    Le jeune William Moseley a été supplanté par Dakota Fanning pour son rôle dans la guerre des mondes dans la catégorie meilleur jeune acteur.

    L'équipe technique a eu plus de chance, ayant remporté 4 victoires.
    Le maquillage a convaincu les juges et le public puisqu'il a à lui seul remporté trois victoires: un oscar, un BAFTA Award (Orange British Académie Film Award) et un Saturn Awards (Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films).
    La dernière victoire a été remporté par les costumes qui ont assez convaincu pour qu'on leur décerne un Saturn Award.

    Mon avis: Le monde de Narnia Chapitre 1: Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, est l'adaptation du tome 2 de la saga littéraire "Les chroniques de Narnia" de Clive Staple Lewis. Ce tome est en réalité le premier publié (1950) puisque le Tome 1: Le neveu du magicien, a été écrit ultérieurement, constituant ainsi une "préquel" à l'histoire.
    Clive Staple Lewis, né en 1898, contemporain de Tolkien, était un grand ami de celui-ci, à croire qu'ils se sont lancé un défi: celui qui écrirait la plus grande saga fantastique.

    Ce film, mélange de prise de vue réelle et d'image de synthèse, a été un vrai défi pour les maquilleurs et les graphistes, car il n'y a pas moins de 23 espèces différentes dans Narnia.
    La plus imposante étant Aslan, le lion, dont la création a nécessité deux ans de travail et 700 plans d'effets visuels.

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    Les enfants ont un jeu d'acteur excellent malgré leur jeune age (Vaut mieux, parce que c'est un peu les héros du film ^^). Jai particulièrement aimé la petite Lucy, qui est toute en spontanéité et prête à ne jamais renoncer à ses rêves et croyances.

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    Edmund est parfait dans le rôle du cadet jaloux de ses aînés qui ont plus de réflexion et de poids de décision que lui, comme de sa petite soeur qui est choyée comme étant le bébé de la famille.

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    Les deux aînés, Peter et Susan sont plus raisonnable et s'ils commettent parfois des erreurs, c'est souvent parce qu'ils veulent rester un peu trop rationnels dans un monde qui ne l'est pas du tout.

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    Enfin, si j'ai aimé tout le film, j'ai particulièrement été emballée par la bataille, qui est époustouflante, avec les enfants et leurs alliés d'un coté et la maléfique sorcière blanche et ses créatures de l'autre coté.

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     Pour la première rencontre de Lucy et de Monsieur Tumnus, le faune, le réalisateur avait fait en sorte que la fillette n'ai pas vu le comédien grimé et habillé avant le tournage. Sa réaction de surprise n'est donc pas feinte.

    Le film a bien failli ne pas voir le jour! Peu avant la fin du tournage, une lettre de CS Lewis a été découverte dans laquelle il demandait à ce que ses ouvrages ne fassent jamais l'objet d'adaptation cinématographique. La raison? Il craignait que les animaux parlant ne soient ridicules.
    Mais les héritiers de l'écrivain ont accepté la sortie du film, estimant que CS Lewis n'avait pas pu prévoir l'avancé technologique du cinéma et l'invention des images de synthèses et que sa crainte était fondée sur les technologies de son époque (maquettes ou marionnettes). Jugeant qu'aujourd'hui les avancées technologique permettaient de créer des animaux pa rlant plus "vrai que nature" et que le ridicule n'était pas à craindre, ils sont donc passé outre les dernières volontés de l'auteur.