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Dessins Animés - Page 3

  • [Film] 1001 pattes

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    Titre original : A bug’s life

     

    Réalisé par : John Lasseter, Andrew Stanton

     

    Date de sortie : 10 février 1999

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h35

     

    Casting : Thierry Wermuth (Tilt), Marie Vincent (Atta), Marie Sambourg (Couette), Dominique Collignon-Maurin (Le Borgne)…

     

    Résumé : Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.

     

    Mon avis : 1001 pattes est un dessin animé où on rit de la 1ère à la dernière minute. Le « bêtisier », qui se déroule pendant le générique de fin est excellent et reprend parfaitement tous ce qui peut se passer sur un vrai tournage : oubli de texte, décors qui tombent, fou rire etc…
    Ici, pas un humain en vue, on est et on restera dans le monde des insectes.
    Les fourmis, qui avant de faire leur propre récolte pour l’hiver doivent faire celle pour les sauterelles, travaillent sans relâche, malgré quelques petites frayeurs (une feuille coupe la ligne et c’est la panique ; la princesse Atta, qui apprend le métier de reine stresse pour un rien…).

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    Au milieu de tout cela, il y a Tilt. Tilt qui veut aider, qui veut alléger la charge de travail des fourmis mais dont les inventions conduisent la plupart du temps à la catastrophe.

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    La seule à lui faire confiance est Couette, la petite princesse qui n’a pas confiance en elle-même puisqu’elle ne peut pas encore voler.

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    Après une énième catastrophe, cette fois ci lourde de conséquence, Tilt décide de partir à la recherche de mercenaires pour se débarrasser une bonne fois pour toute de ces satanées sauterelles qui les oppriment et surtout de Le Borgne, leur chef, qui exerce un régime de terreur sur tous, y compris sur les siens (avec son frère, il montre un poil plus de patience mais c’est parce que, comme il le dit lui-même : « promis à maman sur son lit de mort de ne jamais te tuer ! »).

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    Parmi les « mercenaires », j’ai beaucoup aimé Marcel, la coccinelle que l’on prend pour une fille jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche pour hurler (Quand Tilt s’exclame : les sauterelles ont peur des oiseaux ; réponse immédiate de l’intéressé qui vient de se colleter avec un moineau : Et je ne les en blâme pas !) ; Cake, qui a des airs de grand méchant mais qui n’est qu’un gros bébé ; ou encore Fil, un phasme bâton qui ne supporte plus de jouer les poteaux (« Je suis là ! La seule branche qui ait les yeux hagards ! »).

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    Il n’y a pas un instant de répit car, même lorsque nous ne voyons que des seconds rôles muets à l’écran, ça court dans tous les sens.
    Autant je n’ai pas accroché avec Toy Story (malgré qu’il soit tout aussi bien fait), autant là, je n’ai pas vu passer les 1h35.
    C’est un DA qui montre qu’en s’unissant on peut venir à bout de l’adversité, et ce même si individuellement, on en serait incapable. Ici chaque personnage a un « handicap » Tilt est maladroit, Atta dépassée par les évènements, Couette trop petite, la reine trop vieille,

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    les mercenaires dans l’ensemble peureux et inefficaces, mais, leurs forces combinées et avec derrière eux l’ensemble de la colonie de fourmis, suffisent à prendre le dessus.



     

  • [Film] Clochette et la fée pirate

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    Titre original : The pirate fairy

     

    Réalisé par : Peggy Holmes

     

    Date de sortie : 2 avril 2014

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h18

     

    Casting : Lorie (Clochette), Jean-Christophe Dollé (James Crochet), Victoria Grosbois (Zarina)…

     

    Résumé : Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner, d’emmener avec elle un peu du précieux trésor et de se lier avec la bande de pirates qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses amies les fées, c’est le début d’une nouvelle grande aventure où tous leurs pouvoirs vont se retrouver chamboulés sous l’effet d’une certaine poudre bleue. L’absence de maîtrise entraîne les pires catastrophes et la situation s’avère d’autant plus critique que les pirates cherchent désormais à gagner la Vallée des Fées…

     

    Mon avis : Dans ce film, le personnage principal n’est pas Clochette, bien qu’elle et ses amis aient un rôle important, mais Zarina, une fée gardienne de poussière de fée qui dérange ses congénères que ce soit par ses questionnements continuels ou par son désir de faire des expériences avec la poussière de fée afin d’en appréhender toutes les possibilités et capacités.

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    Un peu comme Clochette elle cherche à bouleverser l’ordre établi, mais contrairement à Clochette, elle n’a pas le soutien s’amies comme Vidia, Iridessa, Rosélia, Noa ou Ondine.

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    Zarina se sens rejetée non seulement pour ses idées mais aussi pour sa nature elle-même et elle décide de quitter la vallée des fées avec un pot de poussière de fée et un grain de poudre bleue qui semble décupler les pouvoirs de la poussière.
    Un an plus tard, au cours d’un festival, Zarina fait son retour mais la fée espiègle et bienveillante a fait place à une fée amère et sans scrupule.

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    Clochette et ses amies se lancent à sa poursuite pour comprendre de quoi il retourne exactement et découvrent que Zarina est devenue capitaine d’une bande de pirate.
    Petit clin d’œil à Peter pan avec Croc, bébé crocodile qui avalera un réveil en défendant ses amies les fées (ça ne vous rappelle personne ?).

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    Les jeux de lumières et la texture de l’eau, qui est un élément central de cet opus, sont quasiment parfaits, on s’y croirait vraiment.
    La musique est présente sans pour autant faire du dessin animé une comédie musicale ce qui est parfois le défaut de Disney.
    Il est vrai que le scénario est simple et qu’on voit venir certaines choses à des kilomètres, mais la question à se poser réellement est : est ce qu’une fillette âgée de 3 à 7 ans (public cible) verra venir ces choses là ? C’est peu probable. La surprise sera sûrement totale pour elle. Et comme c’est tout ce qui compte vraiment, on va gentiment demander à nos cerveaux d’adultes de cesser d’analyser ce dessin animé comme s’il nous était destiné…parce que ce n’est pas le cas !


     

  • [Film] Raiponce

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    Titre original : Tangled

     

    Réalisé par : Byron Howard, Nathan Greno

     

    Date de sortie : 01 décembre 2010

     

    Genre : Dessin animé

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h41

     

    Casting : Maeva Meline (Raiponce), Romain Duris (Flynn Rider), Isabelle Adjani (Mère Gothel)…

     

    Résumé : Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs.

     

    Mon avis : Je crois bien que Raiponce est la princesse Disney qui a les plus grands yeux ! Ceux-ci sont presque plus impressionnants que sa chevelure de 20 mètres !

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    Contrairement au conte de fée dans lequel Raiponce est la fille d’un couple de paysan, c’est ici une authentique princesse et elle doit sa surprenante chevelure non pas à un enfermement et une cause naturelle mais grâce à la plante magique qui a sauvé la vie de la reine sa mère.

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    On s’interroge du coup sur le choix de son prénom car dans le conte, elle est prénommée ainsi à cause de la salade, la raiponce, que son père vole dans le jardin de la sorcière pour calmer les envies de son épouse.
    Ici point de salade, ni de paysans et encore moins d’accord à la Rumpelstiltskin. En revanche la sorcière est bien là et c’est une splendide femme, grâce à la plante magique.

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    D’ailleurs, autre différence notable avec le conte, d’une part elle n’était pas partie dans l’idée de kidnapper l’enfant, et d’autre part, quand elle s’y voit contrainte, elle l’élève avec amour, se faisant passer pour la mère de Raiponce (un mère un poil castratrice, certes, mais une mère aimante tout de même). Si Raiponce est effectivement prisonnière dans une tour, cet emprisonnement est adouci par les mensonges de Gothel.

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    Flynn Rider, lui, est une sorte d’antithèse de prince charmant. Comme on dit, il a un bon fond, mais une mauvaise surface…

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    Beaucoup d’humour viennent des animaux, le caméléon Pascal et le cheval Maximus.

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    Même s’ils ne parlent pas, ils se font parfaitement comprendre. J’ai particulièrement apprécié la relation « compliquée » qu’entretiennent Flynn et Maximus.

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    Alors que le conte se déroule quasiment en huis clos dans la tour, ici on s’en éloigne pour une aventure qui réserve autant de surprise à Raiponce qui découvre le monde extérieur pour la première fois, que pour Flynn qui est parfois dépassé par les réactions de la jeune femme.
    Il y a un bon dosage entre humour, tendresse et action, sans oublier le passage si cher à Disney où une scène nous arrache une petite larme (deux scènes en ce qui me concerne mais je suis une pleurnicheuse devant la TV). Pour une fois, je n’ai pas regretté que l’animation soit en image de synthèse, je trouvais que ça allait bien avec le scénario. Cependant, j’aimerais bien que Disney revienne un peu plus souvent au dessin. C’est quand même ce qui a fait sa réputation.


     

  • [Film] Dragons

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    Titre original : How to Train Your Dragon

     

    Réalisé par : Chris Sanders et Dean DeBlois

     

    Date de sortie : 31 mars 2010

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h33

     

    Casting : Jay Baruchel, Gérard Butler, America Ferrera…

     

    Résumé : L'histoire d'Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d'un point de vue totalement différent.

     

    Les récompenses : Le film a reçu le prix Persol 3D du film 3D le plus créatif lors du Mostra de Venise 2010…

     

    Mon avis : Ce que j’aime particulièrement dans ce dessin animé, ce sont les dialogues bourrés d’humour. C’est ce qui en fait un dessin animé pas tout à fait pour les enfants. Alors oui, ceux-ci peuvent regarder le DA et seront surement enchantés de voir l’animation qui est très réussie, mais la majorité des dialogues leur passeront largement au dessus de la tête.
    Ce que j’aime aussi dans ce scénario c’est qu’il est atypique. A savoir que l’intelligence ne surpasse pas la force, les deux sont complémentaire. Il n’y a pas l’héroïne intrépide ou le héro, il y a les deux : hommes et femmes sont strictement à égalité dans leur lutte contre les dragons, les handicapés ne sont ni valorisés (dans le genre : ouah malgré son handicap, il fait ça), ni mis à l’écart : le handicap est presque normal dans ce monde de guerre permanente et les vikings se sont adaptés : jambe de bois et emplacement pour fixer crochet ou hache pour le forgeron…

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    J’ai aussi apprécié deux points essentiels qu’on ne trouve que rarement dans les dessins animés : d’abord ici il n’y a pas de magie ou de « pouvoir supérieur de l’amour » (désolée Dumbledore) mais de la stratégie, de la mise en confiance, bref des qualités purement humaines.

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    La deuxième chose est que l’histoire d’amour, si elle existe bien, n’est pas au centre de l’histoire : c’est un à coté mignon et agréable mais on en fait pas des tonnes.

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    Ah oui, pardon, il y a un troisième point et pas des moindres : la fin ! Sans la spoiler, disons que j’ai apprécié qu’on ai pas ici un happy end complet, avec les gentils qui s’en sortent sans la moindre bosse. La fin est douce-amère et ce n’est pas plus mal que les enfants apprennent en douceur que les histoires ne se terminent pas toujours exactement comme on l’aurait voulu.
    Le design des dragons est intéressant également car leur apparence ne reflète pas toujours leur puissance. Ainsi Krokmou qui a une bouille toute mignonne est d’une race considérée par les viking comme la plus dangereuse et meurtrière.

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    Autre point positif, à mon sens, c’est que le graphisme se rapproche le plus possible des prises de vue réelle : les cascades, l’île, le village, ne sont pas dénaturés par un design tordu se voulant fantastique. Et justement, je trouve que l’univers fantastique est bien mieux servi dans un environnement sobre que dans un environnement déjanté.

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    J’ai lu pas mal de critiques qui reprochent au DA de véhiculer peu ou prou le même message que Kirikou ou kung fu Panda. Je rappelle à ces personnes que tout le monde n’a pas le temps de regarder tous les DA qui sortent. Alors peut être que le message était semblable à ces deux dessins animés là, mais quand je lis les titres et résumés, c’est Dragons que j’ai envie de voir, et pas les deux autres.
    La musique est aussi excellente et appuie avec brio les moments forts du DA.
    J’ai vu plusieurs fois des gens comparer Dragons avec des Pixar et des Disney. Je trouve personnellement qu’il y a du bon et du moins bon chez les deux. Quand je vois des gens descendre systématiquement les films d’animation dreamworks, parfois avant même de les avoir vu, j’en viens à me demander s’ils n’ont pas des actions chez Pixar (à qui on doit de très belles choses, mais par exemple, personnellement, j’ai horreur de Toys Story… est ce que ça fait baisser la qualité du dessin animé ? Je ne pense pas). Et que ces personnes n’oublient pas qu’une critique est un avis personnel, et personnel uniquement.
    Pour ma part, j’ai passé un excellent moment avec Dragons, et je ne vais pas tarder à me plonger dans le 2ème opus !





     

  • [Film] Clochette et le secret des fées

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    Titre original : Tinker Bell : Secret of the Wings

     

    Réalisé par : Peggy Holmes

     

    Date de sortie : 10 octobre 2012

     

    Genre : Dessin Animé

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h17

     

    Casting : Amel Bent (Cristal), Lorie (Clochette), Edgar Givry (Lord Milori)…

     

    Résumé : Il existe au-delà de la Vallée des Fées un royaume où l’hiver est roi : la Forêt Blanche. Bien qu’il soit interdit d’y pénétrer, l’intrépide Clochette décide de s’y aventurer, mais un étrange phénomène se produit dès qu’elle en passe la frontière : ses ailes se mettent à scintiller de mille feux. En cherchant à en connaître les raisons, elle fait la connaissance d’une mystérieuse fée des glaces qui lui ressemble étrangement. Cette rencontre va non seulement bouleverser sa vie, mais également ébranler les certitudes de tout son groupe d’amies et des habitants de la Vallée des Fées…

     

    Mon avis : Pour commencer j’ai bien envie, après avoir jeté un œil sur quelques critiques, de lancer un appel à la Nabilla (oui, oui, je me choque moi-même, mais vu le niveau, là, c’est obligé) : Allo !!! C’est un dessin animé pour les ? Pour les ? (*Adultes miniatures ?*) Oui, un point pour Alan Grant (et si vous ne savez pas pourquoi je dis ça, sortez immédiatement de ce blog et allez voir Jurassic Park, bande d’incultes). En effet, ce dessin animé est pour les adultes miniatures, plus communément appelés enfants. Pour les petites filles plus précisément (même s’il y a des petits garçons qui aiment bien, les chéris). De préférence âgées de 3 ou 4 ans à 8 ans à peu près.
    Alors vous voyez, moi j’aime bien savoir qu’il y a des dessins animés, qui utilisent un langage normal (et pas des grognements, des bruits bizarres ou autres) et dont les dialogues ne vont pas passer trente kilomètres au dessus de la tête de ces charmantes gamines au prétexte qu’« elles n’ont qu’à regarder les images, les dialogues c’est fait pour le second degré, pour que papa, maman ou nounou ne s’ennuie pas au ciné ».
    Alors pour ma part, même si j’adore le second degré dans les DA, je ne les regarde que pour moi, donc j’assume mon égoïsme. Mais si je dois emmener un enfant voir un DA, devinez quoi ? Ben c’est pour lui que j’y vais ! Si je ne supporte pas un DA pour enfant, ben déjà je ne fais pas d’enfants, et au cas où il y aurait eu une erreur dans mes prévisions, soit je tente de le refiler à quelqu’un pour qu’il l’emmène à ma place, soit j’attends la sortie DVD, pour qu’il regarde le DA à la maison, tandis que j’écouterais un documentaire sur mon ordi. (Enfin moi je supporte, donc je les emmènerais au ciné…
    Donc voilà, on a ici une histoire pour enfant, pleine de couleurs et assez simple (d’ailleurs on sait ce qu’il va se passer assez vite, on nous la fait pas à nous).
    Le personnage de Cristalline (Cristal pour les amis) est très réussi. La fée du givre est très différente de Clochette tout en étant très ressemblante (comme quoi une couleur de robe, de cheveux et une coiffure font beaucoup de choses).

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    J’ai trouvé dommage, en revanche, que l’histoire de Lord Milori ne soit pas plus développée, mais le film aurait alors peut-être été trop long pour de jeunes enfants.

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    Le contraste entre les couleurs froides de la forêt blanche et les couleurs chaudes de la vallée des fées sont assez saisissantes.
    Même si on ne la voit pas beaucoup, j’ai beaucoup aimé la réceptionniste de l’infirmerie, très pète-sec, pour qui rien ne semble assez urgent pour ne pas envoyer patients dans la salle d’attente.

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    Dans cet épisodes, il y a moins de chansons (d’ailleurs, je me demande soudain s’il y en a eu une), ce qui n’est pas plus mal, car dans les DA, la solution de facilité est quand même de mettre en chanson la moitié du DA.
    Ici, à la place des chansons, on a de la musique bien placée pour soutenir l’histoire sans empiéter sur les dialogues.
    Personnellement, je ne regarde pas les films ou DA en 3D car je suis migraineuse, mais je pense que le 3D devait être particulièrement adapté aux scènes de vol avec les hiboux des neiges (pleins d’Edwige dans tous les coins !).

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    J’ai bien aimé aussi le petit clin d’œil aux épisodes précédents, quand Clochette raconte ses aventures à Cristal, et comme nous n’en entendons que des bribes, ça ne nous dévoile rien des intrigues si nous n’avons pas vu lesdits DA mais nous permet de savoir desquels il est question si on les connaît.

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    Avec cette histoire, le domaine des fées s’étend encore et on découvre de nouveaux paysages.
    On se demande bien si on a fait le tour du royaume des fées ou s’il reste quelques surprises à révéler !

     

     

  • [Film] Pourquoi j'ai pas mangé mon père

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    Titre original : Pourquoi j’ai pas mangé mon père

    Réalisé par : Jamel Debbouze

    Date de sortie : 08 avril 2015

    Genre : Animation

    Pays d’origine : France  
      

    Durée : 1h35

    Casting : Jamel Debbouze, Melissa Theuriau, Arié Elmaleh...

    Résumé : L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.

    Mon avis : Ce film d’animation est le premier en Europe à être tourné intégralement en performance-capture. Si j’ai bien compris, cette technique permet de retranscrire parfaitement en images de synthèse les mouvements des acteurs grâce à une combinaison équipée de capteurs.
    Cette technique a également permis de créer un personnage d’après Louis de Funès, le visage et la corpulence de l’acteur ayant été modifiés par ordinateur et sa voix ayant été reconstituée grâce aux archives.

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    La performance-capture a également rendu le tournage plus facile et plus rapide car il n’est pas nécessaire de s’interrompre pour des raccords maquillage.
    Le film est une sorte de prequel du livre de Roy Lewis « Pourquoi j’ai mangé mon père » dans lequel l’histoire est racontée par le fils d’Edouard (Jamel Debbouze). Dans le livre Edouard et Vania sont des hommes d’âge mur alors que dans le film d’animation, ce sont de jeunes hommes.
    C’est ce qui s’appelle une libre adaptation (une très libre adaptation).
    Edouard compense sa chétivité par son ingéniosité et sa curiosité. Celles-ci lui permettent d’utiliser son environnement non seulement pour dépasser son handicap (le handicap de Jamel Debbouze a été repris pour le personnage d’Edouard) mais aussi pour améliorer son quotidien.

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    Alors que ses congénères restent figés dans des traditions séculaires et craignent le moindre embryon de changement dans leur vie, Edouard essaie tout ce qui lui tombe sous la main, de la marche debout à l’utilisation du feu, en passant par l’eau en guise de miroir, le lance pierre ou encore la domestication d’un loup. Ses tentatives rencontrent plus ou moins de succès, mais il ne renonce pas.
    C’est d’ailleurs en descendant de l’arbre du clan, ce qui est normalement formellement interdit, qu’il va rencontrer sa compagne, une jeune femme qui a perdu toute sa famille dans une tornade et qui, si elle laisse sans problème Edouard expérimenter à tout va, n’en oublie pas pour autant la sécurité et la prudence.

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    Malgré l’opposition farouche du roi Vania (frère d’Edouard), un certain nombre de simiens vont être intrigués par la vie d’Edouard loin de l’arbre, surtout lorsque la fin se fait sentir.

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    Mais la création d’une sorte de village ne va pas sans problèmes, surtout quand certains ne pensent qu’à s’enrichir, comme le conseiller du roi Sergey (« Louis de Funès » tout comme son cousin Vladimir, qui était le conseiller du roi précédent).
    La présence de la sorcière auprès de Vania le maintient dans son horreur du changement bien que ses motivations soient un peu obscures.

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    Ceux qui n’aiment pas l’humour de Jamel Debbouze n’aimeront pas non plus ce film d’animation car, non content d’en être le réalisateur, l’humoriste en est également le scénariste.
    En ce qui me concerne, j’aime bien son humour (à petite dose) et ce DA enchaîne les situations cocasses. Heureusement, qu’il y a aussi quelques scènes de tendresse ou plus dramatiques qui permettent de reprendre son souffle entre deux rires.

     

  • [Film] Strange Magic

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    Titre original : Strange magic

    Réalisé par : Gary Rydstrom

    Date de sortie : 2015

    Genre : Animation

    Pays d’origine : U.S.A

    Durée : 1h39

    Casting : Alan Cumming, Evan Rachel Wood, Elijah Kelley, Meredith Anne Bull...

    Résumé : L'histoire de deux mondes qui s'opposent : d'un côté, un royaume peuplé de fées, d'elfes et de lutins et de l'autre, une sombre forêt dissimulant d'affreux gobelins et de monstrueuses créatures.

    Mon avis : Ce DA est une libre adaptation de la pièce de Shakespeare : le songe d’une nuit d’été.
    Dès l’introduction, le ton est donné : « chacun a droit à l’amour ».
    Si le graphisme rappelle celui d’Arthur et les minimoys, le coté musical, lui, rappelle un peu Disney avec une première chanson après 2 minutes de DA.
    A la 11ème minute, on en est déjà à la 3ème chanson et cela continue à cette fréquence. A ce rythme là, ce n’est plus un DA, c’est une comédie musicale !

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    On se demande, au début, si l’abondance de personnages poussant la chansonnette n’a pas pour unique but de masquer une pauvreté de scénario, mais en fait non. Le scénario n’est pas mauvais, l’histoire est, certes archi-connue, mais bien menée.
    Je dis que l’histoire est archi-connue car tous les types de DA (que ce soit les DA en épisodes, les Barbies, les Disney) nous ont déjà conté ce type d’histoire : tous les « clichés » des contes sont présents. On a ainsi le roi, la princesse qui refuse l’amour, le prétendant arrogant et ambitieux sans scrupules, la seconde princesse qui à l’inverse de la première place l’amour avant tout, l’ami secrètement amoureux de celle qui ne le remarque pas, le chef des méchants.

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    Et en personnages secondaires, on a les comiques, qui sont généralement du coté des méchants : les soldats/bras gauches qui font âneries sur âneries, la mère du chef qui cherche désespérément à caser son fils réfractaire à l’idée même de l’amour….
    Les lamentations du roi des fées sur la difficulté d’élever deux filles,

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    ou les manigances de la mère de Bog sur le refus de son fils de se marier sont à chaque fois à mourir de rire.

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    Il y a vraiment beaucoup de moments amusants, au point qu’on pourrait presque dire que quand ça ne chante pas, on rit.
    C’est dommage que le scénario n’ait pas prévu moins de chansons et plus de dialogues qui ne soient pas dédiés uniquement à l’humour, même si celui-ci sauve le DA.
    Malgré cette presque overdose musicale, on se prend au jeu et si la fin (chantée, bien évidement) est prévisible, on la regarde tout de même avec plaisir.


    (désolée, impossible de trouver une bande annonce en français)

     

  • [Film] Les minions

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    Titre original : The Minions

     

    Réalisé par : Pierre Coffin et Kyle Balda

     

    Date de sortie : 8 juillet 2015

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h31

     

    Casting : Voix françaises : Marion Cotillard (Scarlet Overkill), Guillaume Canet (Herb Overkill), Pierre Coffin (Kevin, stuart et Bob), Gad Elmaleh (Gru jeune)

     

    Résumé : A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjects les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.

     

    Mon avis : Première impression : qu’ils sont cons ces minions ! Depuis la préhistoire, ils passent leur temps à se plier en 4 pour servir les maîtres les plus méchants qui soient, et à les tuer accidentellement…
    Et puis on se rend compte que ces scènes d’introductions (qui correspondent grosso modo à la bande annonce) sont les seules dignes d’intérêt du DA.
    Il y a bien eu ensuite une ou deux scènes qui m’ont arrachées un demi-sourire, mais dans l’ensemble, je me suis ennuyée.
    Je ne sais pas si c’est la pauvreté du scénario (oui même pour un DA) ou le fait qu’on ne comprenne pas un mot de ce que racontent les Minions, mais je n’ai absolument pas accroché au film.

    Les Minions stuart bob et kevin.PNG

    Je dirais bien que c’est un DA qui s’adresse plutôt aux enfants à partir de 5 ans mais même pour cette tranche d’âge, ce dessin animé me pose un problème (et même deux) : D’abord, au risque de me répéter, on ne comprend rien à ce que racontent les minions qui s’expriment dans un langage composé de grognements, de gémissements, de moitié de mots et d’onomatopée. Ce n’est pas bien grave quand ils n’étaient que des personnages secondaires, mais là qu’ils sont les personnages principaux, je trouve que ça n’aide pas de jeunes enfants à s’exprimer correctement d’avoir pour « héros » ce genre de personnages.
    La seconde chose qui me ferait hésiter à montrer ce DA à des enfants si jeunes, est la violence qu’on y trouve et ce dès le début : bon ok, pour nous, c’est rigolo de voir le T-Rex tomber dans un volcan, l’homme préhistorique se faire avaler tout rond par un ours et Napoléon se prendre un boulet de canon dans les fesses, mais ça ne s’arrête pas là. Dès lors que les Minions entrent au service de la fameuse Scarlet, c’est un déferlement d’explosions, d’armes atomiques, nucléaires, de pistolets, de lasers, de haches etc…
    En réalité, on a vraiment l’impression que le DA n’a été fait que dans un seul but : permettre une vente massive de produits dérivés

    Au final, le seul vrai point positif du DA, c’est qu’il permet d’introduire Gru dans la vie des Minions (Un Gru enfant, déjà moche, déjà « méchant » et qu’on voit en tout et pour tout 35 secondes).

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  • [Film] Vice Versa

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    Titre original
     : Inside out

     

    Réalisé par : Pete Docter

     

    Date de sortie : 17 juin 2015

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : U.S.A

     

    Durée : 1h35

     

    Casting : Dans la version française, ont doublé les personnages : Mélanie Laurent (Dégoût), Charlotte Le Bon (Joie), Gilles Lellouche (Colère), Pierre Niney (Peur), Marilou Berry (Tristesse)…

     

    Résumé : Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

     

    Mon avis : Pixar signe ici un dessin animé sympathique, qui fait passer un bon moment, mais sans plus.
    Ce dessin animé est loin d’arriver à la cheville de Rebelle, Monstres et Cie ou Monstres Academy, autres dessins animés Pixar.
    On est un peu dans l’exemple type du film (ou ici dessin animé) où le meilleur est dans la bande annonce.

    Si le propos du dessin animé est très adulte (C’est un regard psychologique sur le fait de quitter l’enfance pour l’adolescence, avec tous les problèmes que ça engendre), il reste très centré sur les enfants grâce à son visuel très coloré et avec des personnages amusants.

    L’idée de départ est intéressante : voir une histoire non pas du point de vue de l’un ou plusieurs des protagonistes, mais du point de vue des émotions qui gouvernent chaque personne. En plus des 5 émotions principales qui gèrent le quotidien, il y a les archives (la mémoire à long terme), la zone de l’imaginaire, la zone des idées abstraites, la mémoire essentielle qui forge la personnalité et j’en passe…
    Les trois émotions Colère, Peur et Dégoût ne sont pas assez exploités, ce qui est dommage en ce qui concerne Dégoût qui est assez intéressante et amusante dans son genre. C’est d’autant plus dommage que lorsque Joie et Tristesse se retrouvent séparées du groupe, c’est eux qui se retrouvent aux commandes. Une alternance plus fréquente entre les trois émotions restées au « central » et l’ « aventure » de Joie et Tristesse aurait été bienvenue.
    Ce qui est bien vu, c’est que les 5 émotions grandissent en même temps que Riley.

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    En effet, Joie, qui est l’émotion dominante chez la petite fille, a un peu de mal à s’adapter aux changements qui viennent avec la préadolescence et cherche toujours à régler tous les problèmes comme elle aurait réglé le problème d’un ours en peluche au bras arraché. Ce sont les événements de la vie de Riley qui lui apprennent petit à petit à gérer différemment les choses et à accepter que chacune des 5 émotions ait un rôle important à jouer.

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    Tristesse m’a un peu énervée au début. Elle touche à tout et semble ne rien faire d’autre que de mettre le souk dans la tête de Riley. Mais ce n’est bien sûr pas si simple et au fil de l’histoire, on découvrira à quoi peut servir Tristesse.

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    Peur ne m’a pas marquée (même s’il est important car il assure la sécurité de Riley)

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    tandis que Colère, même si on ne le voit pas assez à mon goût est assez drôle, toujours à vouloir rentrer dans le lard de tout le monde.

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    Enfin, mon personnage préféré, qu’on ne voit, ici encore, pas assez à mon goût, est Dégoût. Véritable fashion victim, son rôle est assez étendu. Elle est supposée empêcher Riley de s’empoisonner, au propre comme au figuré : elle l’empêche de ruiner sa vie sociale, la pousse à recracher les brocolis, bref, elle veille à ce que Riley s’intègre le mieux possible dans son environnement.

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    Tout était réuni pour faire un excellent dessin animé, mais rien à faire, je n’ai pas accroché plus que ça. Pourquoi, je ne saurais pas vraiment le dire. Je n’ai rien à lui reprocher de particulier à part peut être ce que j’ai déjà dis : que les deux personnages que l’on suit le plus sont, en tout cas à mon avis, plutôt agaçants alors que les personnages les plus amusants ne sont pas assez présents.
    Riley aurait pu être attachante si elle n’avait pas été que le réceptacle de Peur, Dégoût, Colère, Tristesse, Joie et toutes les autres petites entités qui s’affairent dans le cerveau.
    Je pense toutefois que ce dessin animé enthousiasmera les enfants qui adoreront découvrir « l’intérieur de leur tête » de cette manière.


     

  • [Film] Clochette et la créature légendaire

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    Titre original : TinkerBell and the Legend of the neverbeast

    Réalisé par : Steve Loter

    Date de sortie : 8 avril 2015

    Genre : Animation

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h16

    Casting : Dans la version française, entre autres, Lorie prête sa voix à Clochette, Alizée à Nyx et Elisabeth Ventura à Vidia.

    Résumé : Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt "Grognon", cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies - mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord... Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?

    Mon avis : Je suis une grande fan des dessins animés et plus encore des dessins animés Disney (pas que, certes, mais Disney est mon premier amour). 
    Dans cette aventure de Clochette et ses amis, peut être pour coller avec le « légendaire » du titre, la narration qui ouvre l’histoire est en vers. Comme une légende justement.

    Le film aurait du s’appeler Noa et la créature légendaire, car pour une fois, l’histoire ne tourne pas autour de clochette, qui n’a qu’un rôle très secondaire, mais autour de son amie Noa, une fée des animaux, qui, comme sa copine Clochette n’aime pas trop respecter les règles, surtout quand celles-ci lui interdisent de soigner des créatures que les fées éclaireuses (des fées soldats, crées pour ce film. D’ailleurs quand Clochette nait, dans le premier film, il n’y a pas de coupe pour les fées éclaireuses. On peut imaginer que quelque soit les aptitudes d’une fée, qu’elle soit fée des animaux, fée des eaux, fée bricoleuse etc, celle-ci peut faire le choix de rejoindre les éclaireuses) jugent trop dangereuses.

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    Ce film de la saga « Clochette » me parait avoir plus de chansons que les précédents, se rapprochant ainsi plus des classiques Disney que les films Clochettes précédents.
    Même si elle m’a énervée pendant une grande partie du film, il est évident pour moi que Nyx n’est pas méchante, mais ses responsabilités font qu’elle refuse de prendre le moindre risque et d’accorder le bénéfice du doute.

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    La créature est un drôle de mélange, avec une queue d’opossum, des dents de requin et une apparence générale de félin, surtout dans sa manière de bouger. D’ailleurs, à part le nom que Noa lui donne « Grognon », aucun nom n’est donné à son espèce. Il reste la « créature légendaire ».

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    La fin m’a fait pleurer, car même s’il y a un bon coté des choses et que tout est parfaitement logique, j’ai trouvé très triste ce dénouement.
    Après, je suis une vraie madeleine, alors ce n’est pas bien difficile de me faire pleurer.
    Ce film est peut être fait pour les enfants à partir de 6 ans, mais il est très agréable à voir pour les adultes qui les accompagnent.