Titre original : Strange magic
Réalisé par : Gary Rydstrom
Date de sortie : 2015
Genre : Animation
Pays d’origine : U.S.A
Durée : 1h39
Casting : Alan Cumming, Evan Rachel Wood, Elijah Kelley, Meredith Anne Bull...
Résumé : L'histoire de deux mondes qui s'opposent : d'un côté, un royaume peuplé de fées, d'elfes et de lutins et de l'autre, une sombre forêt dissimulant d'affreux gobelins et de monstrueuses créatures.
Mon avis : Ce DA est une libre adaptation de la pièce de Shakespeare : le songe d’une nuit d’été.
Dès l’introduction, le ton est donné : « chacun a droit à l’amour ».
Si le graphisme rappelle celui d’Arthur et les minimoys, le coté musical, lui, rappelle un peu Disney avec une première chanson après 2 minutes de DA.
A la 11ème minute, on en est déjà à la 3ème chanson et cela continue à cette fréquence. A ce rythme là, ce n’est plus un DA, c’est une comédie musicale !
On se demande, au début, si l’abondance de personnages poussant la chansonnette n’a pas pour unique but de masquer une pauvreté de scénario, mais en fait non. Le scénario n’est pas mauvais, l’histoire est, certes archi-connue, mais bien menée.
Je dis que l’histoire est archi-connue car tous les types de DA (que ce soit les DA en épisodes, les Barbies, les Disney) nous ont déjà conté ce type d’histoire : tous les « clichés » des contes sont présents. On a ainsi le roi, la princesse qui refuse l’amour, le prétendant arrogant et ambitieux sans scrupules, la seconde princesse qui à l’inverse de la première place l’amour avant tout, l’ami secrètement amoureux de celle qui ne le remarque pas, le chef des méchants.
Et en personnages secondaires, on a les comiques, qui sont généralement du coté des méchants : les soldats/bras gauches qui font âneries sur âneries, la mère du chef qui cherche désespérément à caser son fils réfractaire à l’idée même de l’amour….
Les lamentations du roi des fées sur la difficulté d’élever deux filles,
ou les manigances de la mère de Bog sur le refus de son fils de se marier sont à chaque fois à mourir de rire.
Il y a vraiment beaucoup de moments amusants, au point qu’on pourrait presque dire que quand ça ne chante pas, on rit.
C’est dommage que le scénario n’ait pas prévu moins de chansons et plus de dialogues qui ne soient pas dédiés uniquement à l’humour, même si celui-ci sauve le DA.
Malgré cette presque overdose musicale, on se prend au jeu et si la fin (chantée, bien évidement) est prévisible, on la regarde tout de même avec plaisir.
(désolée, impossible de trouver une bande annonce en français)