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[Livre] Mon étoile dans la nuit

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Résumé : On peut aimer quelqu'un sans que l'autre ne le sache...

"Avait-il essayé de me dire quelque chose, ou bien était-ce juste une phrase parmi d'autres ?

Je m'étais fait une raison, nous ne serions jamais rien l'un pour l'autre, simplement car il ne le voulait pas, et j'avais accepté cet état de fait. Du moins je le croyais. Mais le fait d'apprendre qu'il quittait le lycée me plongeait dans un profond désarroi. Trop de questions se bousculaient dans ma tête. Il me fallait des réponses.

Je ne pouvais pas le laisser partir sans lui dire au moins au revoir. L'angoisse était maintenant là, pesante, impérieuse, me poussant à marcher de plus en plus vite, puis à bifurquer et enfin à courir vers la maison d’Ethan. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je savais que c'était sans doute trop tard, qu'il était sûrement parti, mais je ne me contrôlais plus. L'urgence, voilà ce que je ressentais sans avoir su la nommer quelques instants plus tôt. L'urgence de le voir une dernière fois, l'urgence de savoir, de comprendre peut-être.

L'urgence de lui dire ce que je ressentais pour lui. Il m'avait plusieurs fois montré qu'il tenait à moi, mais j'avais fait semblant de ne rien comprendre."


Auteur : Agneta Gerson

 

Edition : Autoédité

 

Genre : Romance

 

Date de parution : 02 mai 2019

 

Prix moyen : 13€

 

Mon avis : L’auteur de ce roman m’a contacté sur le site Simplement Pro pour me proposer la lecture de son histoire.
Ce roman d’un peu plus de 200 pages à peine raconte l’histoire d’Annabel, une jeune adolescente orpheline de mère, obligée de quitter San Francisco pour Fairbanks en Alaska suite à la mutation de son père.
A croire que le lycée de cette petite ville du nord concentre tous les problèmes que peuvent rencontrer les adolescents.
En effet, Annabel va être confrontée, directement ou indirectement, à la drogue, la maladie, les grossesses non désirées, le harcèlement…
Mais surtout, elle va rencontrer Ethan, un garçon qui l’attire irrésistiblement mais qui ne cesse de la repousser sans pourtant sembler indifférent.
Leur relation m’a beaucoup fait penser aux débuts de la relation entre Bella et Edward dans Twilight, avec ce côté : « Je ne suis pas bien pour toi, tu ne devrais pas t’attacher à moi » qu’il lui serine sans arrêt.
Je ne sais pas à quel point c’est fait exprès, mais avec le clin d’œil aux histoires du genre de Twilight quand Annabel se dit qu’elle n’a jamais cru à ces histoires où des créatures mythiques vivent parmi les humains, on ne me fera pas croire qu’il s’agit d’une coïncidence (surtout avec le battage médiatique qu’il y a eu autour de Twilight).
J’ai trouvé que l’histoire était bien écrite et prenait le temps de se mettre en place sans essayer d’aller plus vite que la musique.
Les questionnements d’Anna sur l’amour et sur l’existence sont parfaitement crédibles.
Si j’ai un petit reproche à faire, c’est que la fin est un peu rapide.
J’aurais vraiment apprécié qu’elle soit plus développée et une vingtaine de pages en plus n’auraient pas été de trop.
C’était tout de même une bonne lecture malgré cette trop grande similitude avec Twilight dans ses débuts et sa fin un peu bâclée.

 

Un extrait : 31 Août, quatre heures du matin. Décidément, cela devait m'avoir fait un choc d'avoir atterri ici ... Trois jours que j'étais arrivée, trois jours que je me réveillais aux aurores. Cela allait être compliqué de suivre les cours sans m'endormir, déjà que j'avais du mal d'habitude avec mes batteries bien rechargées ! Il fallait que je vois le côté positif, au moins j'avais le temps de penser à ce que j'allais bien pouvoir faire d'intéressant aujourd'hui. Je regardai mon portable pleine d'espoir : est-ce que quelqu'un était sur internet pour me tenir compagnie ? Non, bien sûr, d'une j'étais la seule éveillée à cette heure, de deux mes anciens amis m'oubliaient sûrement déjà et ici personne ne me connaissait encore à part la caissière de la supérette. C'était dire l'étendue du désastre. Cette situation était ridicule, tout simplement. Qu'est-ce que je faisais là ? Il y avait encore quelques mois, j'étais bien tranquille à San Francisco, j'habitais dans un bel appartement, et me promenais avec mes amies. Un soir, en rentrant, mon père m'avait dit qu'il fallait qu'on parle... Son emploi avait été délocalisé suite à une restructuration, comme ils appelaient cela. En gros, ils fermaient chez nous pour ouvrir ailleurs. En Alaska. Fairbanks, nous voilà... Je ne m'y faisais pas encore. Mais mon père m'avait dit qu'il fallait s'estimer heureux qu'il ait pu avoir une place sur ce nouveau site. Certains de ses collègues n'avaient pas eu cette chance. Certes. En attendant, je me retrouvais seule ici, la rentrée était dans deux jours et je n'avais pas encore rangé mes cartons.


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