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Rendez-vous livresques - Page 23

  • Mes sorties du mois #48

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    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     
    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

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    Bandes-dessinées et mangas

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    Romans

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    le-jeu-du-chuchoteur-1243583.jpgles-aventures-d-un-apprenti-gentleman-1240115.jpgles-oubliees-1243287.jpg

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    Et vous? Vous avez repéré des sorties intéressantes pour ce mois de octobre?

  • Book Haul septembre 2019

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    Bon ce mois-ci, j'ai jeté la raison aux orties! Quoi que... Après tout qu'est ce que la raison? A partir de combien de livre peut-on dire qu'on a été déraisonnable?

    En plus, je les ai pas tous achetés, et quand je les ai acheté, je les ai pas tous achetés neufs!

     

    Commençons par les SP

    Le premier que j'ai reçu est un ebook que j'ai eu par la plateforme Simplement Pro.
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    Le second est un livre que j'ai remporté dans une masse critique privilégiée de Babelio
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    Ensuite, j'ai acheté plusieurs livres d'occasion.
    1 sur Rakuten
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    Et 3 sur Gibert
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    Bon après, en revanche, j'ai pas d'excuses ^^
    Je suis allée deux fois sur Amazon (oui, oui, deux fois)
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    Puis j'ai fais une petite commande chez inceptio, pour acquérir les dernières sorties
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    Et enfin, j'ai soldé mes points en allant sur France Loisirs
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    Croyez-moi, ça aurait pu être pire! J'attends un SP qui, à un ou deux jours près, va rentrer dans octobre, pareil pour deux précommande et des livres que j'ai chargé ma mère d'aller chercher mais que je ne récupérerais personnellement qu'en octobre!

    Donc oui, octobre sera certainement tout aussi déraisonnable que septembre!

    On verra ça le mois prochain!

  • C'est lundi que lisez-vous? #228

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

     

  • Premières lignes #70

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente Le livre des choses perdues de John Connolly dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    Il était une fois – car c’est ainsi que toutes les histoires devraient débuter – un petit garçon qui avait perdu sa mère.
    À vrai dire, il avait commencé à la perdre voilà bien longtemps. La maladie qui la rongeait était une chose terrifiante et sournoise, un mal qui la dévorait de l’intérieur, consumant à petit feu sa lumière de sorte qu’au fil des jours ses yeux perdaient un peu de leur éclat et sa peau devenait un peu plus pâle.
    À mesure que sa mère lui était enlevée, morceau par morceau, le garçon devenait de plus en plus inquiet à l’idée de la perdre complètement. Il voulait qu’elle reste. Il n’avait ni frère ni sœur et, s’il aimait son père, il ne serait pas exagéré de dire qu’il aimait sa mère davantage encore. La perspective d’une vie sans elle lui était insoutenable.
    Le garçon, qui se prénommait David, faisait tout ce qu’il pouvait pour que sa mère reste en vie. Il priait. Il s’efforçait d’être gentil afin qu’elle ne soit pas punie pour les erreurs qu’il aurait pu commettre. Il se déplaçait dans la maison en faisant le moins de bruit possible et baissait toujours la voix quand il jouait à la guerre avec ses petits soldats. Il mit au point des rituels et tenta de s’y tenir scrupuleusement car il pensait que le destin de sa mère était, en partie, lié aux actions qu’il accomplissait. Il sortait toujours de son lit en posant d’abord le pied gauche, puis le droit. Il comptait toujours jusqu’à vingt quand il se brossait les dents et il posait toujours sa brosse dès qu’il avait fini de compter. Il touchait toujours les robinets de la salle de bains et les poignées de porte un certain nombre de fois. Les chiffres impairs étaient mauvais et les chiffres pairs très favorables, en particulier le 2, le 4 et le 8. Il se méfiait du 6 car 6 c’est 2 x 3 et 3 apparaît dans le nombre 13, et 13 est le plus mauvais de tous les nombres.
    S’il se cognait la tête quelque part, il la cognait toujours une seconde fois pour respecter les chiffres pairs. Parfois, il était obligé de la cogner encore et encore car elle semblait rebondir contre le mur, ou bien ses cheveux le gênaient et il s’embrouillait dans ses comptes. Bientôt, son crâne était tout endolori et David se sentait pris de vertiges et de nausées. Pendant toute une année, au pire moment de la maladie de sa mère, il transporta chaque matin de sa chambre à la cuisine les mêmes objets, qu’il rapportait chaque soir dans sa chambre : un petit recueil de contes choisis des frères Grimm et un exemplaire corné du magazine The Magnet. Le matin, il disposait soigneusement les livres, bord contre bord, sur sa chaise dans la cuisine, et les plaçait de la même façon le soir sur un coin du tapis de sa chambre. De cette façon, David contribuait à la survie de sa mère.
    Tous les jours, après l’école, il venait s’asseoir à son chevet et, si elle en avait la force, parlait un peu avec elle. Sinon, il se contentait de la regarder dormir, comptant chacune de ses respirations sifflantes et laborieuses, la conjurant de rester avec lui. Souvent, David apportait un livre et, si sa mère était éveillée et que sa tête ne la faisait pas trop souffrir, elle lui demandait de lui lire un passage. Elle avait ses propres livres – des romans sentimentaux, des romans policiers et d’épais volumes habillés de noir aux pages couvertes de lettres minuscules – mais elle préférait que David choisisse des histoires bien plus anciennes : des mythes, des légendes et des contes de fées, des histoires de quêtes et de châteaux dans lesquelles de dangereux animaux sont doués de la parole. David acceptait volontiers. Même si, à douze ans, il n’était plus vraiment un enfant, il éprouvait toujours une certaine tendresse pour ces contes, et plus encore depuis que sa mère semblait apprécier de les entendre lus par lui.
    Avant de tomber malade, la mère de David lui répétait souvent que les histoires étaient vivantes. Pas vivantes comme peuvent l’être les gens, ou même les chiens ou les chats. Les gens sont vivants, qu’on les remarque ou pas ; les chiens ont tendance à nous rappeler qu’ils sont vivants chaque fois qu’ils estiment qu’on ne fait pas assez attention à eux ; quant aux chats, ils excellent dans l’art d’ignorer les gens quand ça les arrange, mais c’est une autre histoire…


    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #227

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #69

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La terre qui penche de Carole Martinez

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    À tes côtés, je m’émerveille.
    Blottie dans mon ombre, tu partages ma couche.
    Tu dors, ô mon enfance,
    Et, pour l’éternité, dans la tombe, je veille.
    Tout aurait dû crever quand tu as gagné ton trou, gamine,
    Au lieu de quoi la vie a dominé, sans joie.
    Seule la rivière a tenté quelque chose pour marquer ton départ, ma lumineuse.
    Dans la brume du petit matin, elle a soudain figé ses eaux vertes tout du long, si bien qu’en amont de la Furieuse, les aubes des moulins se sont arrêtées de tourner, comme engluées dans du métal fondu. Dès que l’haleine humide et claire qui la nappait de vapeurs nocturnes est remontée à flanc de coteaux jusqu’à se dissoudre tout à fait dans la chaleur du jour, dès que la rivière est apparue, nue, débarrassée de ses longs voiles laiteux, les meuniers de la vallée ont découvert que la Loue enchanteresse s’était changée en miroir : plus rien ne bougeait dans son lit que le reflet du monde des berges et celui des nuages épars de mai. Alors, à mesure que le jour s’est déplié sur cette terre qui penche, la vie du dehors s’est laissé prendre au piège de sa propre image, étonnée de se voir des contours si nets à la surface des eaux mortes et inquiétantes qu’aucune ondulation ne venait plus troubler. La Loue faisait silence et, jusqu’à ce que les cloches aient sonné sexte, on n’a plus entendu le moindre clapotis contre les pierres. Chut ! Chut ! Même dans les pentes raides des gorges, qui, jamais jusque-là, ni de nuit, ni de jour, n’avaient cessé leurs papotages, les langues d’eau, saisies en pleine course, s’étaient tues. Chut ! Chut !
    Rien ne semblait pouvoir briser le sortilège qui avait pétrifié la rivière. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait, de quelque enchantement !
    Ce matin qui a suivi la fin de notre histoire, mon éclatante, le vent lui-même a renoncé à remuer la surface plombée de la Loue. Aucune de ses caresses ne pouvait froisser l’enveloppe, lisse à pleurer, de la belle serpente. Nul sillage ne ridait cette étrange peau de métal qu’elle s’était forgée en une nuit. Ni frisson sous les ongles des araignées d’eau, ni tressaillement aux frôlements bleus d’une libellule, ni efflorescence sous les branches basses. La Loue ne prenait plus plaisir à lécher ses berges, plus de va-et-vient sur le sable ou la pierre, plus d’ondoiements dans sa chevelure d’algues, plus de soupirs, plus un souffle. Rien ne scintillait à sa surface. Le soleil, qui se faufilait entre les arbres pour la rejoindre, se glaçait à son contact. L’astre était réduit à un cercle blanc, sans feux.
     
    De quelle douleur espérait-elle se prémunir en métamorphosant sa nudité en armure, alors qu’aucune lame n’aurait pu la blesser, la trancher, la désunir ?
    Tous ceux qui, pour leur malheur, se sont interrogés en regardant la rivière arrêtée ce matin de mai, tous ceux-là, comme épris de leur image, sont restés, fascinés, au bord du gouffre dans lequel a fini par vibrer un monde second où ils avaient leur place, un autre monde dont la surface de la Loue leur montrait la voie.
    Il faut les comprendre ces rustres qui jamais ne s’étaient vus au miroir et qui observaient les détails de leurs traits et leur stature pour la première fois. Quelle surprise ! Quel ravissement ! Et même les plus laids n’ont plus bougé, attendant face à eux-mêmes, sans comprendre.
    Comme les hommes sont attentifs quand on leur parle d’eux !
     
    Seul le vieux jardinier que la tristesse avait conduit sur la grève aux fées et qui espérait quelque secours de la contemplation de l’onde, quelque rêverie consolatrice, lui seul, le muet, le doyen, le plus faible d’entre tous, a réussi à s’arracher à l’envoûtement. Pudiquement, il s’est détourné du maigre visage de bois sec, qui le fixait depuis l’autre versant du monde et dont il connaissait si bien la peine, et, flairant la mort, il a gravi lentement la sente pour gagner le château des Murmures et alerter les hommes. Ses jambes se raidissaient davantage à chaque pas, les cailloux roulaient sous ses pieds et sa canne s’accrochait aux racines, se prenait dans des trous. Arrivé à mi-chemin, il s’est arrêté plus longtemps pour reprendre son souffle et, comprenant qu’il ne pouvait pas exiger davantage de sa vieille carcasse et qu’il devrait attendre un moment avant de poursuivre son ascension, il s’est assis sur une grosse pierre. À peine installé, il a senti son cœur se serrer en apercevant les jeunes femmes qui dévalaient la pente leurs paniers de linge à la main ou sur la tête : il fallait qu’elles rebroussent chemin, ces toutes belles, qu’elles remettent leur lessive à plus tard ! Mais aucune d’elles n’a voulu entendre ses gestes confus de vieux fou. Ses grands bras décharnés qui s’agitaient et les pauvres sons qu’il tentait d’articuler avaient si peu de sens qu’elles ont ri de sa pantomime, les pauvrettes, et lui ont offert le muguet et les coucous qu’elles avaient piqués sur leur corsage ou dans leurs cheveux avant de poursuivre leur route en lui envoyant des baisers. La peste était passée, elle ne tuait plus personne ! Il n’y avait plus rien à craindre, ce beau printemps l’avait chassée. Le monde n’était pas mort ! Le jardinier aurait voulu courir à leur suite pour les retenir, mais il ne vivait plus au même rythme que cette jeunesse et avait renoncé depuis bien longtemps à attraper les demoiselles, si mignonnes fussent-elles. Et comment empêcher l’enfance de galoper joyeusement dans la pente ? Il s’est contenté de porter leur petit bouquet à ses narines et il a cherché à démêler l’odeur de leur peau de celle du muguet, en les regardant s’éloigner, ces toutes jeunes femmes auxquelles il avait donné en secret des noms de plantes et qui gambadaient gaiement vers leur fin. Le parfum de leur chair se laissait déjà étouffer par celui des fleurs sauvages, les coquelicots eux-mêmes faneraient moins vite qu’elles. Quel gâchis !

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #226

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • Premières lignes #68

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La légende des quatre de Cassandra O'Donnell dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    La lumière du jour commençait déjà à rosir pour annoncer le soir qui approchait. Un vent léger soufflait entre les arbres, faisant bouger en douceur les feuilles sur les branches. Mika courait, le museau collé au sol et la terre défilant sous ses pattes. Plus il avançait, plus l’odeur de sa proie saturait l’air et plus il avait du mal à contenir l’excitation qui le gagnait. Le sanglier était tout près maintenant, sa senteur était si forte que le jeune tigre parvenait à peine à se contrôler. Doucement, tu ne dois pas l’effrayer, songea-t-il en ralentissant soudain le rythme tandis qu’il atteignait le bord de la clairière. Puis, se glissant à travers les fourrés, il se mit à avancer silencieusement en espérant ne pas se faire repérer. La bête était énorme et un solitaire de cet âge pouvait se révéler extrêmement dangereux. Une seule erreur de sa part, une seule, et il risquait de se faire tuer. Tapi dans les hautes herbes, le petit tigre gratta nerveusement la surface rêche de ses griffes sur le sol et prit tranquillement le temps de l’observer. Gris-brun, le cou massif, l’arrière-train large et les défenses acérées, l’animal était plutôt impressionnant. Mais Mika s’en moquait. Il était parfaitement décidé à tenter sa chance. Tendant les muscles de ses pattes, il s’apprêtait à bondir sur sa proie quand il sentit soudain une main le tirer brusquement en arrière.
    — Non !
    Le sanglier, effrayé, se mit aussitôt à détaler et Mika, frustré de voir la bête lui échapper, se tourna vers le garçon brun aux yeux émeraude qui le tenait fermement au-dessus du sol et lui assena un coup de griffe.
    — Eh ! On se calme, d’accord ? Tu sais très bien que tu es beaucoup trop petit pour t’attaquer à un sanglier adulte, c’est trop risqué, soupira celui-ci en n’accordant même pas un regard au filet de sang qui s’écoulait à travers son pantalon déchiré.
    Le jeune tigre poussa un feulement de protestation et leva les yeux vers son grand frère en faisant onduler ses oreilles rondes. Petit ? Petit ? Oh bien sûr, il n’avait rien à voir avec Bregan. Son aîné, sous sa forme animale, mesurait déjà pas loin de 2 mètres, pesait près de 400 kilos et pouvait tuer un bœuf ou un cheval d’un seul coup de patte. Mais même si Mika était encore loin d’être aussi puissant, il était agile, discret, il pouvait grimper sur n’importe quel arbre et tenir bien plus de temps à la course que la plupart des adultes.
    — Allez, il est l’heure de rentrer, ajouta Bregan en lui ébouriffant gentiment la fourrure.
    Rentrer ? Sans même ramener une proie à la maison ? Alors là, pas question, songea Mika avant de balayer du regard les environs. La plupart des tigres préféraient chasser la nuit et possédaient une excellente vision nocturne, mais maman le jugeait encore trop jeune pour le laisser vagabonder avec les grands de 10 ou 12 ans. Or Mika trouvait ça profondément injuste, et il en avait plus qu’assez d’être traité comme un bébé. Il devait absolument prouver sa valeur et, pour ça, il ne pouvait pas se permettre de rentrer bredouille. Non, pas cette fois.

     

    Alors, tentés?

  • C'est lundi que lisez-vous? #225

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    halloween.jpg le cabinet des fées créatures fantastiques et merveilleuses.jpg le cabinet des fées sortilèges et enchantements.jpg

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    Pour faire un peu saisonnier, je marque en orange les livres que j'ai lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge (On s'amuse comme on peut).

    Et vous? Que lisez-vous?

  • Premières lignes #67

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
    Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

     

    Cette semaine, je vous présente La cité du ciel de Amy Ewing dont vous pouvez lire ma chronique ICI

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    Nous sommes les Céruléennes. Notre sang est magique.
    Les mères de Sera le lui répétaient depuis sa naissance. Elles le lui enseignèrent avant même qu’elle ne parle, ne pense par elle-même ou ne comprenne ce que ça signifie. Toutes les enfants céruléennes savaient que la magie coulait dans leurs veines ; que leur sang possédait des vertus curatives et qu’il créait entre elles une connexion des plus intimes.
    Aujourd’hui toutefois, cette magie n’était d’aucun secours à Sera.
    Dans le bois nébuleux, il faisait froid ; c’était le seul endroit de la Cité du Ciel où l’air n’était pas parfaitement tempéré. L’herbe craquela sous ses pieds nus lorsqu’elle se pencha pour saisir une poignée de filaments de nuage accrochés aux feuilles noires d’un arbre nébuleux. Des filaments aussi fins qu’une toile d’araignée. Les cheveux d’ange lui échappèrent des mains pour aller se fixer sur une feuille plus en hauteur, hors de sa portée.
    — Zut !
    Deux filles proches d’elle poussèrent un petit cri de surprise. Koreen lui décocha un regard perspicace. Rejetant sa chevelure bleu vif dans son dos, elle enroula son nuage jusqu’à former un fil des plus délicats, comme pour montrer l’exemple à Sera. Celle-ci baissa les yeux sur sa robe en fils de nuage, celle que sa mère céladon lui avait confectionnée ; elle sut qu’elle n’arriverait jamais à tisser assez de nuages pour s’en fabriquer une elle-même.
    — Ne cherche pas à les attraper, lui conseilla Leela, qui quitta son métier à tisser où elle avait déjà réuni une épaisse bobine de fil prête à être convertie en tissu. Laisse-les venir à toi.
    — Facile à dire pour toi, rétorqua Sera. Voilà trois semaines qu’on travaille dans ce bois et je n’ai fait aucun progrès.
    — On passera bientôt aux mines de gemmes d’étoiles, répondit Leela. Peut-être que tu y trouveras ta vocation.
    Leela était la meilleure amie de Sera. Sa seule amie, à vrai dire. Sa fougue, ses emportements incontrôlables et ses questions incessantes n’avaient pas l’air de la déranger. Pas plus que ses accès de rire frénétiques qui effrayaient même les oiseaux dans la volière.
    Leela la regarda, pleine d’espoir. Sera ne put se résoudre à lui dire qu’elle ne se croyait pas taillée non plus pour la chasse aux pierres précieuses. Elle ignorait quel rôle lui était destiné dans la Cité. Et bientôt, elle allait avoir dix-huit ans, elle deviendrait adulte. Elle craignait que la grande prêtresse ne lui attribue par défaut une place de novice au temple. C’était bien le dernier endroit au monde où Sera s’imaginait. Elle adorait Mère Soleil, évidemment, toutefois elle ne voyait pas l’intérêt de passer ses journées à chanter des cantiques en son honneur et à nettoyer le temple.
    Mais son éducation était terminée. Cela faisait un an que sa mère céladon avait cessé de l’instruire. Ensemble, les jeunes Céruléennes s’étaient initiées aux diverses tâches de la Cité du Ciel. Sa mère céladon espérait la voir marcher dans ses pas et développer un goût pour le tissage de nuages. C’était d’ailleurs elle qui avait fabriqué toutes les robes de sa fille. Sa mère orange voulait qu’elle prononce ses vœux, mais c’était peu probable – Sera arrivait systématiquement en retard à la messe et aux prières du soir. Sa mère violine jouait la plus douce des musiques à la harpe – on lui réclamait toujours un morceau lors des grandes occasions. Mais Sera n’ayant aucun talent musical, elle ne lui avait jamais mis la pression. En outre, Sera était trop turbulente pour la volière ; elle s’ennuyait au pâturage lorsqu’elle devait surveiller le troupeau de moutons de brume ; et elle n’avait pas la patience de s’occuper des abeilles dans le rucher.
    — Peut-être que Sera sera la première Céruléenne à n’avoir aucune vocation, fit remarquer Koreen d’un ton mielleux et cependant teinté d’acidité.
    Treena et Daina échangèrent un regard. Daina avait déjà trouvé sa vocation, s’occuper des vergers, et elle avait reçu la bénédiction de la grande prêtresse. Sa mission débuterait bientôt. Sera était quasi sûre que Treena demanderait à travailler avec les sages-femmes d’un jour à l’autre.
    — Bien sûr qu’elle va trouver sa vocation, rétorqua sèchement Leela.
    — Mais ce n’est pas encore le cas, souligna Daina.
    — Pour moi non plus, répliqua Leela du tac au tac.
    — Oui, mais…
    — J’aimerais m’occuper du cordon, l’interrompit Sera.
    Elle ignorait d’où lui étaient venues ces paroles, mais une fois qu’elle les eut prononcées, elle sut que c’était vrai. Les autres filles la dévisagèrent d’un air ahuri comme s’il venait de lui pousser une deuxième tête.
    — Le cordon ? répéta Elorin, perplexe.
    — Personne ne s’occupe du cordon, railla Koreen. Ça fait des années et des années qu’on n’a pas eu besoin de s’en occuper. C’est justement pour cette raison qu’on a amarré notre Cité à la planète du dessous.
    La Cité du Ciel n’avait rien de comparable aux autres planètes de l’univers. Pour commencer, ce n’était pas une planète à part entière. Elle n’était pas ronde comme un ballon mais plate, un disque ovale flottant avec un temple en son centre et un jardin tentaculaire à ses deux extrémités. Une fine membrane de magie l’englobait comme une coquille d’œuf, la protégeant du danger et sécurisant ses rebords pour empêcher les Céruléennes imprudentes de s’égarer et de tomber dans l’espace. Comme il n’y avait ni pluie ni neige ni aucune saison discernable, la Cité devait s’arrimer à une planète au moyen d’un lien, une fine chaîne magique constituée de maillons or, argent et bleu, invisible à l’œil humain mais parfaitement visible aux Céruléennes. Ce cordon alimentait la Cité, qui tirait ses nutriments de la planète à laquelle elle était attachée, il en aspirait les minéraux et les molécules de toutes sortes comme l’herbe puise l’eau dans le sol. Grâce à cela, le Grand Estuaire était rempli et les vergers arrosés. L’air était pur et les animaux en bonne santé.
    D’après la mère céladon de Sera, le voyage qui les avait conduites vers cette planète avait été semé d’embûches. Il remontait à presque neuf cents ans, à la suite de la Grande Tristesse. La vie des Céruléennes avait alors changé de manière irrévocable. Il leur avait fallu si longtemps pour trouver l’orbe vert-bleu-marron qui gravitait au-dessous de la Cité que l’Estuaire s’était quasiment asséché, que les champs de fleurs de lune avaient fané et presque disparu et que les moutons de brume avaient commencé à mourir.

     

    Alors, tentés?