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Comédie - Page 3

  • [Film] Chic

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    Titre original : Chic

    Réalisé par : Jérôme Cornuau

    Date de sortie : 07 janvier 2015

    Genre : Animation

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h43

    Casting : Fanny Ardant, Marina Hands, Eric Elmosnino...

    Résumé : Alicia Ricosi, diva et créatrice de mode de la maison de haute couture éponyme, est, à la veille des prochaines collections, en panne de créativité suite à une rupture sentimentale extravagante. Sa cinglante directrice, Hélène Birk, doit rapidement trouver une « solution » pour qu’Alicia recouvre sa puissance créative.

    Mon avis : Vouloir tout laisser tomber quand on se fait plaquer, c’est un peu normal. Mais quand on est à 5 semaines de présenter sa nouvelle collection haute couture et que des dizaines de personnes dépendent de vous, ça devient de suite plus problématique.
    Et quand on apprend que la relation dont la fin a mis la créature de mode dans cet état n’a duré que 2 mois, on comprend mieux pourquoi sa directrice, Hélène, craque quelque peu.
    Comme il faut à priori une présence masculine pour rebooster la créativité d’Alicia, la créatrice de mode, Hélène va tenter d’engager une sorte de gigolo. Mais tout ne se passe pas comme prévu et c’est sur le paysagiste qu’Hélène vient de virer sans ménagement que l’extravagante Alicia va jeter son dévolu.

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    Hélène est catastrophée car elle n’a vraiment pas été tendre avec le paysagiste. Il faut dire, qu’elle a un sacré tempérament ! Elle est professionnelle, certes, mais cinglante. D’ailleurs quand une secrétaire d’accueil qui vient de se faire réprimander vertement pour avoir mal accordé les couleurs de ses vêtements demande à sa collègue si Hélène est toujours comme ça, celle-ci lui répond : « Oh non, parfois elle est aussi méchante ! » Et là on se dit : « Ouh là, qu’est-ce que ça doit être !! ».

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    Et le paysagiste n’est absolument pas d’humeur à jouer les muses, même contre rémunération, ne serait-ce que pour énerver Hélène.
    Sous la pression et la menace d’un renvoi, elle doit pourtant le convaincre, et ne va hésiter devant rien, même pas devant les manœuvres les plus basses pour obtenir ce que veulent Alicia et son patron.
    Il faut dire que le patron en question est un drôle de numéro (je n’en suis toujours pas revenue du : « Votre vie privée ? Mais qu’est-ce que c’est que cette nouvelle lubie Hélène ? »)

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    Alicia est, de son coté, insupportable : égocentrique, capricieuse, elle se croit tout permis et se moque totalement de son entourage, au point qu’Hélène, qui doit la supporter au quotidien, frôle la dépression.

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    La fin est sans surprise pour ce type de film et on la voit arriver comme un camion rouge vif au milieu d’une mer de twingo grises.
    C’est finalement une comédie pas prise de tête, agréable à regarder après une journée fatiguante, quand on a pas vraiment envie de se poser des questions et que le mal de tête pointe trop pour un film d’action.
    Et même si je ne supporte pas Fanny Ardant (ou plutôt sa voix), cela ne m’a pas dérangé car, dans le cas présent, son personnage est fait pour être exaspérant.


     

     

  • [Film] Une heure de tranquillité

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    Titre original : Une heure de tranquillité

    Réalisé par : Patrice Leconte

    Date de sortie : 31 décembre 2014

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h19

    Casting : Christian Clavier, Carole Bouquet, Valérie Bonneton...

    Résumé : Michel, passionné de jazz, vient de dénicher un album rare qu’il rêve d’écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble s’être ligué contre lui : sa femme choisit justement ce moment pour lui faire une révélation inopportune, son fils débarque à l’improviste, un de ses amis frappe à la porte, tandis que sa mère ne cesse de l’appeler sur son portable… Sans parler du fait qu’il s’agit ce jour-là de la fameuse Fête des Voisins… Manipulateur, menteur, Michel est prêt à tout pour avoir la paix. Est-il encore possible, aujourd’hui, de disposer d’une petite heure de tranquillité ?

     

    Mon avis : Dès les première scènes, en voyant les dialogues, le scénario, je me suis dis : ce rôle était fait pour Fabrice Lucchini ! Non pas que j’ai quoi que ce soit contre Christian Clavier, je l’aime bien, mais pour moi, c’était un rôle pour Lucchini.
    Et bien je ne croyais pas si bien dire (enfin pense) car en faisant les recherches pour remplir la fiche du film, j’ai pu voir que celui-ci était l’adaptation cinéma d’une pièce de théâtre dans laquelle le rôle principal était interprété par Lucchini (et non, promis, je ne le savais pas).
    C’est une comédie qui commence sur une situation anodine : un homme a trouvé chez un disquaire un disque qu’il cherche depuis des années et aimerait l’écouter tranquillement… Et à partir de là, tout, absolument tout (et tous) va se liguer contre lui pour l’empêcher d’écouter ce disque.
    Il est vrai que le personnage de Michel est insupportable : il est manipulateur, infidèle, égoïste…

     

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    Mais il faut dire qu’il est bien entouré : une épouse éteinte (et drôlement gonflée, vous comprendrez en voyant), un meilleur ami chômeur professionnel qui vient régulièrement lui « emprunter » de l’argent, un fils militant gauchiste qui semble se cacher derrière de grandes causes pour rester à charge, une maitresse légèrement hystérique, des ouvriers qui sont de véritables calamités, des voisins envahissants et une mère qui le harcèle au téléphone…

     

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    Ce que j’ai regretté, c’est que je n’ai pas eu l’impression de voir Christian Clavier interpréter Michel, j’ai eu l’impression de voir Christian Clavier imiter Fabrice Lucchini qui interprétait Michel.
    Je n’ai pas eu l’impression que Christian Clavier se soit approprié le rôle et c’est dommage. Il en reprendrait presque le ton et la gestuelle de Jacquouille.
    J’aurais vraiment préféré que Lucchini conserve le rôle au ciné comme au théâtre… Parce que l’idée est bonne, la réalisation beaucoup moins. Et comme presque toutes les critiques encensent la pièce, il faut bien qu’il se soit passé quelque chose entre les deux.


     

     

  • [Film] 100% cachemire

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    Titre original : 100% cachemire

     

    Réalisé par : Valérie Lemercier

     

    Date de sortie : 11 décembre 2013

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h38

     

    Casting : Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Marina Foïs…

     

    Résumé : Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin tout, sauf un enfant. Alekseï, petit garçon russe de 7 ans va débarquer dans leur vie...

     

    Mon avis : J’ai un reproche à faire à ce film : c’est que la liaison entre Aleksandra et l’écrivain n’est pas assez exploitée. Elle n’apporte strictement rien au film si ce n’est son titre puisque son amant surnomme Aleksandra : 100% cachemire.
    A décider de donner une liaison à l’un des personnages principaux, je trouve que cette liaison aurait du avoir un réel impact sur l’histoire.
    Ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il n’est pas « politiquement » correct : oui ils sont riches, oui ils ont été pistonnés, oui ils ont versé une grosse enveloppe pour éviter tous les tracas liés à l’adoption et oui ils ont quand même le droit d’être heureux.
    Ils vivent dans Paris VIIème, ils n’ont pas dans leurs relations d’amis gay ou issus de l’immigration, parce que, contrairement à ce qu’essaient de faire croire de nombreux films, tout le monde n’a pas dans ses relations des homosexuels ou des immigrés et ce n’est pas forcément un effet de leur « mauvaise volonté ».
    Et puis leur argent ne rend pas la mère de Cyrille moins égocentrique ni n’a donné le Bac à sa sœur.

     

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    Il n’a pas non plus empêché Aleksandra de grandir sans mère (ce qui peut d’ailleurs expliquer ses problèmes à créer un lien affectif avec Aleksei).
    Aleksandra le fait bien comprendre à la responsable de l’agence d’adoption au début du film : être pauvre ou modeste n’est pas une tare, mais être riche non plus.
    Pas plus que cela ne donne l’instinct maternel de toute évidence. Dès la rencontre avec Aleksei, Aleksandra fait une fixation sur le fait qu’on lui a donné le « moins mignon » du groupe.

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    Malgré les efforts de Cyrille, elle a du mal à se projeter dans son nouveau rôle de maman et à laisser de coté son coté rédactrice en chef qui contrôle tout.

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    Et il faut avouer que l’attitude d’Aleksei n’est pas faite pour lui donner envie de s’ouvrir à cet enfant.

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    Alors je veux bien : il ne maîtrise pas bien la langue (quoi qu’apparemment plus qu’il ne le laisse supposer), il vient de changer de pays, on le « donne » à des gens qu’il n’a jamais rencontré. Mais je trouve quand même l’absence de réaction devant son attitude aberrante de laxisme : il repeint les murs à la purée, casse volontairement les verres chez sa grand-mère, arrache de collier de sa mère quand elle le gronde pour avoir frappé un de ses camarades… Le laisser s’acclimater, soit. Comprendre que tout ça soit perturbant pour lui, bien sûr. Mais ne jamais remettre à sa place ce petit Attila de 7 ans, ça m’a fait grincer des dents pendant tout le film.

    En dépit des nombreuses critiques qu'elle a récoltées je trouve que Valérie Lemercier signe ici une comédie très sympathique à regarder.


     

     

  • [Film] Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu?

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    Titre original : Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?

    Réalisé par : Philippe de Chauveron

    Date de sortie : 16 avril 2014

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h37

    Casting : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan…

    Résumé : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
    Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

    Mon avis : Au fil des mariages, Claude et Marie se décomposent clairement. Ils désespèrent de voir l’une de leurs filles se marier dans l’église qui les a vu se marier eux-mêmes, qui a vu le baptême de leurs filles.

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    Avec leurs gendres, ils sont, au mieux maladroits, accumulant les clichés raciaux devant leurs filles atterrées (Les gendres ne sont pas en reste et se tirent joyeusement dans les pattes les uns les autres). C’est surtout Claude qui sort les plus grosses énormités, tandis que Marie l’approuve silencieusement.

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    Alors quand leur plus jeune fille leur annonce qu’elle va se marier, la première question qui vient aux lèvres de Marie c’est : est-il catholique ? Oui, oui, leur assure leur fille et, les laissant à leur joie, elle se garde bien de préciser que son Charles est un catholique de Côte d’Ivoire, noir comme l’ébène, et pourvu d’une famille exactement comme la leur, mais tout en fait en sens contraire.

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    Parce que si Claude digère mal que sa fille épouse un noir, le papa dudit futur gendre, ancien militaire qui n’a pas digéré la période coloniale, n’est pas ravi non plus que son fils épouse une blanche…

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    Les mères mettent plus vite de l’eau dans leur vin, elles apprennent à se connaître et à s’apprécier mais les pères, aussi têtu l’un que l’autre, sont bien décidés à faire échouer ce mariage.
    Le pire (ou le meilleur) dans l’histoire c’est que ce refus mène Claude à se rapprocher de ses gendres et d’apprendre à les connaître.

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    Mais à force de voir leurs familles se disputer, se faire des coups bas, les gendres se disputer les uns les autres, puis s’allier contre le nouveau venu, les sœurs lui reprocher « d’achever » leurs parents, bref, de voir que rien ne se déroule selon son rêve, il se pourrait bien que ce soit finalement la mariée qui jette l’éponge !
    Et comme c’est une comédie, chaque action des uns et des autres tourne « mal », pour notre plus grand plaisir !


  • [Film] La cage dorée

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    Titre original : La cage dorée

    Réalisé par : Ruben Alves

    Date de sortie : 24 avril 2013

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Portugal

    Durée : 1h31

    Casting : Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud…

    Résumé : Dans les beaux quartiers de Paris, Maria et José Ribeiro vivent depuis bientôt trente ans au rez-de-chaussée d’un bel immeuble haussmannien, dans leur chère petite loge. Ce couple d’immigrés portugais fait l’unanimité dans le quartier : Maria, excellente concierge, et José, chef de chantier hors pair, sont devenus au fil du temps indispensables à la vie quotidienne de tous ceux qui les entourent. Tant appréciés et si bien intégrés que, le jour où on leur offre leur rêve, rentrer au Portugal dans les meilleures conditions, personne ne veut laisser partir les Ribeiro, si dévoués et si discrets. Jusqu’où seront capables d’aller leur famille, les voisins, et leurs patrons pour les retenir ? Et après tout, Maria et José ont-ils vraiment envie de quitter la France et d’abandonner leur si précieuse cage dorée ?

    Mon avis : Les Ribeiro sont appréciés par tous, certes, mais leurs façons de se plier en quatre tout le temps, sans jamais rien exiger en retour et sans jamais poser de limites (chose que leur reproche leur fille, Paula), fait que tout le monde prend leur gentillesse pour acquise.
    De plus, leur fils adolescent, qui les voit sans cesse s’aplatir devant tout le monde, a honte d’eux.
    Quand ils en prennent conscience, ils vont enfin réagir en agissant exactement à l’inverse de leurs habitudes. Puisqu’on les « aime trop » pour les laisser partir au Portugal, et bien ils vont faire en sorte qu’on les aime un peu moins.
    Mais si son mari s’amuse comme un petit fou, du moins au début, on voit que Maria se fait violence, qu’elle va contre sa nature et qu’elle souffre vraiment de ce qu’elle doit faire.

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    Mais la vraie question est de savoir si, après 30 ans de vie en France, ils ont vraiment envie de partir, de rentrer au Portugal, même dans les conditions quasi idéales qu’on leur propose. Leur vie, leur famille, leurs amis, est-ce que ce n’est pas la France ?

    Le Portugal, c’est une revanche pour José, un vieux rêve pour Maria, mais en 30 ans, la revanche a-t-elle vraiment un sens et le rêve n’a-t-il pas changé ?
    J’ai trouvé le jeu des acteurs très juste. Chacun d’entre eux est émouvant à sa manière. Ce film est classé en comédie, mais même si le patron de José et sa femme sont de vrais comiques, même s’il y a des moments très amusants, le fond du film est parfois mélancolique. Il parle du conflit des générations, du sens de la vie…
    Et le fado prece, interprété par Catarina Wallestein tirerait des larmes à n’importe qui !



     

  • [Film] Odette Toulemonde

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    Titre original : Odette Toulemonde

    Réalisé par : Eric-Emmanuel Schmitt

    Date de sortie : 7 février 2007

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Belgique

    Durée : 1h44

    Casting : Catherine Frot, Albert Dupontel, Jacques Weber…

    Résumé : Odette Toulemonde n'a objectivement rien pour être heureuse mais l'est. Balthazar Balsan a tout pour être heureux mais ne l'est pas.
    Odette, la quarantaine maladroite, entre un fils coiffeur savoureux, une fille engluée dans sa puberté, travaille le jour au rayon cosmétiques d'un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré, à qui - pense-t-elle- elle doit son optimisme.
    L'écrivain parisien, riche et séducteur, va débarquer dans sa vie de façon inattendue. Récit de la rencontre comique et fantasque de deux naufragés atypiques que tout sépare...


    Mon avis
     : Odette n’a effectivement rien pour être heureuse entre ses deux boulots aussi peu exaltants et mal payés l’un que l’autre, le petit copain parasite de sa fille qui s’incruste comme s’il était chez lui, les collègues de travail qui sont stupides, jalouses, ridicules… Mais elle prend tout avec philosophie et si parfois quelques larmes lui échappent, il suffit d’une musique entraînante ou de quelques pages d’un roman de Balthazar Balsan pour retrouver le sourire et se sentir légère. 
    D’ailleurs on voit Odette s’élever dans les airs pour matérialiser son état d’esprit.

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    Son héros, son écrivain préféré, Balsan, lui, c’est le contraire, il a un adorable petit garçon, des dizaines de livres qui ont eu du succès, mais il n’est pas content de sa vie et ne se focalise que sur les points négatifs, comme le fait que son fils préfère porter le nom de famille de sa mère, plus anonyme, ou la critique très négative qu’un écrivain pompeux et prétentieux qui prétend avoir reçu le prix nobel de littérature alors que ce n’est pas le cas a fait de lui dans une émission TV.

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    Lui aussi est un peu prétentieux sur ce coup là, parce que ce qui le vexe le plus c’est qu’on l’étiquette : écrivain qui écrit pour les ménagères. Parce que selon lui, les ménagères, les caissières, les vendeuses, les coiffeuses, les secrétaires, n’ont pas droit à la détente d’un bon bouquin qui ne soit pas un essai philosophique ? La littérature populaire est-elle si dégradante que cela à écrire (mais l’argent qu’elle apporte, lui, ne semble pas poser de problème en revanche).

    La rencontre d’Odette et Balthazar va changer leur deux vies dans un certain sens : Odette va laisser plus libre court à ses émotions, même si elles sont négatives et Balthazar va prendre conscience de ce qu’il y a de bon dans la vie.
    Elle est plus terre à terre que lui, plus réaliste peut être aussi. Elle ne se voit pas comme une Cendrillon des temps moderne.
    Lui a juste besoin qu’on l’aime.
    Dans l’ensemble ce film n’a rien d’exceptionnel : ce n’est pas une folle aventure, pas un récit héroïque, pas une romance tragique.
    C’est juste un film qui fait du bien.


     

  • [Film] LoL!

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    Titre original : LOL (Laughing Out Loud) ®

    Réalisé par : Lisa Azuelos

    Date de sortie : 4 février 2009

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : Français

    Durée : 1h47

    Casting : Sophie Marceau, Christa Theret, Alexandre Astier, Jeremy Kapone

    Résumé : LOL ? Ca veut dire Laughing Out Loud - mort de rire - en langage SMS.
    C'est aussi comme ça que les amis de Lola l'appellent. Pourtant, le jour de sa rentrée, Lola n'a pas le coeur à rire. Arthur, son copain, la provoque en lui disant qu'il l'a trompée pendant l'été. Et sa bande de potes a le don pour tout compliquer. Tout comme sa mère, Anne, avec qui le dialogue est devenu impossible, et pas seulement parce qu'elle ignore ce que LOL signifie. Que ses parents aient divorcé est une chose. Qu'Anne traite son ado comme une enfant en lui mentant sur l'essentiel, par exemple sur le fait qu'elle revoit son ex en cachette ou qu'elle se fait draguer par un flic, en est une autre. De son côté, Anne se demande ce qui a bien pu arriver à sa douce petite fille. De la fusion à la confusion, les relations mères-filles bouillonnent d'amour et de LOL.

    Les récompenses : Christa Theret, qui interprète Lola, a été nommé deux fois dans la catégorie jeune espoir féminin aux Césars 2010 et aux Lumières de la presse étrangère 2010.
    Jeremy Kapone, qui interprète Maël, a été nommé pour sa part trois fois lors du Festival du film de Cabourg journée romantique 2009 dans les catégories Grand prix, Prix de la jeunesse et Prix du public.
    Enfin la réalisatrice, Lisa Azuelos, à qui ont doit notamment Tout ce qui brille et Comme t'y es belle, a été nommé du Monté-Carlos Film Festival de la comédie 2008.
    Aucune de ces nominations ne s'est soldée par une victoire.

    Mon avis : Lisa Azuelos dirige ici pour la première fois Sophie Marceau, en revanche elle avait déjà travaillé avec Alexandre Astier sur le film "Comme t'y es belle". Elle fait également ici ses premiers pas devant la caméra en interprétant la psy d'Anne, la mère de Lola, jouée par Sophie Marceau. Selon les propres paroles de la réalisatrice, elle a voulu, en tournant ce film, "montrer aux ados qu'on les a démasqués et aux parents qu'ils ne sont pas seuls". Et elle y arrive avec talent.
    La vie de Lola tourne autour des même soucis que n'importe quel ado.

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    D'un coté il y a Anne, sa mère. Anne qui ne peut pas s'empêcher de harceler sa fille de questions, puisque celle-ci ne lui dit rien ou presque; parce qu'elle s'inquiète aussi.
    Anne quis'empêtre aussi dans ses contradictions: Elle fume du canabis quasiment tous les soirs, cachée dans sa chambre ou avec ses amis mais interdit formellement à sa fille de tenter l'expérience. Elle est obsédée par la virginité de sa fille mais recouche avec son ex-mari et entame parallèlement une relation avec un flic, Lucas. Elle interdit à Lola de monter sur un deux roues, mais s'empresse de le faire elle-même. Toute ces contradictions, bien que compréhensible car elle veut protéger sa fille qu'elle estime trop jeune pour certaines expériences, n'échappent pas à Lola, qui en retour, juge sa mère hypocrite, ce qui l'empêche encore plus de se confier à elle.

    Il y a aussi son père, parfois absent, parfois présent. 19023285_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg Il est peut être plus à l'écoute de sa fille mais un peu à l'ouest par rapport à la vie de sa fille.
    Il espère reconstruire quelque chose avec Anne mais on ne peut pas dire qu'il fasse le nécessaire pour ça.

     

     

     

     

     

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    Il y a aussi les petits copains, l'ancien, qui se montre assez odieux. Et le nouveau/futur, avec lequel elle tatonne car d'un coté, elle l'aime et d'un autre c'est son meilleur ami et le risque de gâcher une amitié, surtout à cet âge est grand.

     

     

     

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    Et enfin, il y a les copains et surtout les copines ! Et là, ça devient vite du grand n'importe quoi!

    Mais c'est comme ça quand on a 16 ans!

     

     

     

    Beaucoup de monde ont trouvé que ce film exagérait les comportements adolescents et c'est vrai que parfois, on peut se dire que ces ados là cumulent!
    Mais il fallait bien matière à faire un film!
    Sophie Marceau joue avec une grande justesse et les adolescent du casting, en particulier Christa Theret et Jeremy Kaprone ont un bel avenir devant eux.
    Je ne suis peut être pas objective car Sophie Marceau et Alexandre Astier sont les deux acteurs français que je préfère. Je ne trouve aucun défaut dans leur jeu, quelque soit le rôle qu'ils interprètent.


     

  • [Film] Comme t'y es belle!

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    Titre original: Comme t'y es belle

    Réalisé par : Liza Azuelos

    Date de sortie: 10 mai 2006

    Durée: 1h25

    Casting: Michèle Laroque, Aure Atika, Valérie Benguigui, Géraldine Nakache, Alexandre Astier, Thierry Neuvic, Andrew Lincoln...

    Résumé: Isa, Alice, Léa et Nina, liées par leurs familles séfarades autant que par leur amitié, partagent leurs vies entre les histoires de coeur, un institut de beauté sous contrôle fiscal, des enfants à élever, une nounou marocaine sans papier à pacser, des régimes à répétition, des fêtes familiales et religieuses à honorer, mais avant d'être belles, leur plus gros challenge reste d'être elles-mêmes.

    Mon avis: C'est vraiment mon film préféré parmi les non historiques. Je ne me lasse pas de le regarder. J'aime tout, des dialogues aux situations.

    Pour moi c'est clair que je m'identifie le plus à Alice. Je suis comme elle. Le mari et les enfants (bon j'aialice.jpeg pas d'enfants mais quand même), la femme au foyer quoi. (Parce que même si elle fabrique des crèmes, ne nous voilons pas la face, elle a pas l'obligation de se pointer au bureau tous les jours non plus.) Après peut être aussi la peur du changement. D'accepter une situation qui n'est plus satisfaisante parce que tout envoyer en l'air...ben c'est pas facile...

     

    J'ai plus de mal avec sa soeur et sa cousine, qui couchent un peu avec tout et n'importe quoi... ^^

     

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    Peut être que je pourrais me retrouver dans Nina qui tombe amoureuse du type de qui il ne facomme-t-y-es-belle-2006-05-g.jpegut surtout pas tomber amoureuse (en tout cas, elle le pense), qui accumule les pauses nourriture-doudou (chocolat, nounours, chammalow...), et qui est "intégrée" à la famille parce que la sienne vit en israël (bon en ce qui me concerne, ils sont moins loin ^^)

     

     

     

     

    Et puis bien sûr, il y a une belle brochette de mecs!

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    Bref! Un film à voir!