Titre original : Chic
Réalisé par : Jérôme Cornuau
Date de sortie : 07 janvier 2015
Genre : Animation
Pays d’origine : France
Durée : 1h43
Casting : Fanny Ardant, Marina Hands, Eric Elmosnino...
Résumé : Alicia Ricosi, diva et créatrice de mode de la maison de haute couture éponyme, est, à la veille des prochaines collections, en panne de créativité suite à une rupture sentimentale extravagante. Sa cinglante directrice, Hélène Birk, doit rapidement trouver une « solution » pour qu’Alicia recouvre sa puissance créative.
Mon avis : Vouloir tout laisser tomber quand on se fait plaquer, c’est un peu normal. Mais quand on est à 5 semaines de présenter sa nouvelle collection haute couture et que des dizaines de personnes dépendent de vous, ça devient de suite plus problématique.
Et quand on apprend que la relation dont la fin a mis la créature de mode dans cet état n’a duré que 2 mois, on comprend mieux pourquoi sa directrice, Hélène, craque quelque peu.
Comme il faut à priori une présence masculine pour rebooster la créativité d’Alicia, la créatrice de mode, Hélène va tenter d’engager une sorte de gigolo. Mais tout ne se passe pas comme prévu et c’est sur le paysagiste qu’Hélène vient de virer sans ménagement que l’extravagante Alicia va jeter son dévolu.
Hélène est catastrophée car elle n’a vraiment pas été tendre avec le paysagiste. Il faut dire, qu’elle a un sacré tempérament ! Elle est professionnelle, certes, mais cinglante. D’ailleurs quand une secrétaire d’accueil qui vient de se faire réprimander vertement pour avoir mal accordé les couleurs de ses vêtements demande à sa collègue si Hélène est toujours comme ça, celle-ci lui répond : « Oh non, parfois elle est aussi méchante ! » Et là on se dit : « Ouh là, qu’est-ce que ça doit être !! ».
Et le paysagiste n’est absolument pas d’humeur à jouer les muses, même contre rémunération, ne serait-ce que pour énerver Hélène.
Sous la pression et la menace d’un renvoi, elle doit pourtant le convaincre, et ne va hésiter devant rien, même pas devant les manœuvres les plus basses pour obtenir ce que veulent Alicia et son patron.
Il faut dire que le patron en question est un drôle de numéro (je n’en suis toujours pas revenue du : « Votre vie privée ? Mais qu’est-ce que c’est que cette nouvelle lubie Hélène ? »)
Alicia est, de son coté, insupportable : égocentrique, capricieuse, elle se croit tout permis et se moque totalement de son entourage, au point qu’Hélène, qui doit la supporter au quotidien, frôle la dépression.
La fin est sans surprise pour ce type de film et on la voit arriver comme un camion rouge vif au milieu d’une mer de twingo grises.
C’est finalement une comédie pas prise de tête, agréable à regarder après une journée fatiguante, quand on a pas vraiment envie de se poser des questions et que le mal de tête pointe trop pour un film d’action.
Et même si je ne supporte pas Fanny Ardant (ou plutôt sa voix), cela ne m’a pas dérangé car, dans le cas présent, son personnage est fait pour être exaspérant.