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[Livre] Verveine et l'équinoxe d'automne

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Lecture terminée le : 07 septembre 2020

 

Résumé : Verveine, jeune sorcière de onze ans, vit heureuse au Bois Bruissant, auprès de ses parents et de son familier, un hérisson nommé Gédéon.
Son seul regret, plus douloureux à mesure que passent les saisons, est de devoir renoncer aux Rencontres Surnaturelles où sorcières et sorciers, garous, devins et devineresses, se retrouvent plusieurs fois l'an.
Mais cette année, tout est différent : Verveine est bien décidée à vaincre l'appréhension qui la paralyse et l'empêche de rejoindre la communauté surnaturelle.
Elle a en effet promis à son ami Byzantin qu'elle le retrouverait à la Rencontre de l'Équinoxe d'Automne, où ils feraient leurs preuves, elle en tant que sorcière et lui en tant que renard-garou…


Auteur : Hélène Louise et Caroline Millet

 

Edition : Autoédité

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 13 octobre 2019

 

Prix moyen : 16€

 

Mon avis : J’ai acheté ce livre l’année dernière, trop tard pour l’intégrer au Pumpkin Autumn Challenge 2019, et donc je l’ai soigneusement conservé pour le lire lors du Pumpkin Autumn Challenge 2020.
Et je peux vous dire que ça a été très dur de patienter aussi longtemps (je l’ai enfoui sous une très grosse pile de livre pour éviter la tentation).
Mais ça y est ! Je l’ai enfin lu ! Et l’attente a été récompensée. Souvent quand on attend très longtemps un livre, on est déçu parce qu’on l’a trop idéalisé, mais là, pas du tout ! Il était à la hauteur de mes attentes.
C’est un roman tout doux, rempli de jolies illustrations que l’on doit à Caroline Millet (Caro from Woodland).
Avec logique et organisation, la petite sorcière Verveine va tout faire pour se débarrasser de sa peur de voler afin de se rendre enfin à un rassemblement d’êtres surnaturels.
Verveine a un familier, un petit hérisson nommé Gédéon rapidement rejoint par une petite citrouille mystérieusement animée et logiquement nommée Citrouillette.
On a vraiment l’impression de suivre Verveine à son rassemblement. J’avais autant le sentiment d’être parmi les différents étals que je l’avais eu d’être sur le chemin de traverse lors de ma première lecture de Harry Potter.
Presque trop courtes pour moi ces 133 pages, je serais bien restée en compagnie de Verveine et ses amis plus longtemps.
Mais à la fin du livre, on nous parle d’un rassemblement de l’hiver.
Alors qui sait, un jour, peut être… Retrouverons-nous Verveine et ses amis dans un autre rassemblement.

 

Un extrait : Personne ne sait pourquoi un bébé nait sorcière ou sorcier ; c’est comme ça. Plein de bébés naissent chaque jour, au village ou dans la plaine, dans les bois et même dans des villes très loin. Mais seulement certains, pas souvent, pas souvent du tout même, naissent sorcière ou sorcier. Ces bébés n’ont pas de menton en galoche ni de nez crochu, ils sont comme tous les bébés, mignons avec un nez tout rond. Comme tous les bébés, ils ont faim la moitié du temps et dorment ou pleurent l’autre moitié. Ils sourient, gazouillent et remuent leurs jambes et leurs bras en tous sens. Mais les bébés sorcières ou sorciers ont quelque chose de plus que les autres bébés. Quelque chose qui fait qu’un jour le biberon s’envole, le nounours chante, le hochet danse – et que le bébé rit aux éclats.
Pour moi, ça n’a pas été de biberon volant, de nounours chantant ou de hochet dansant : je suis une sorcière des bois. Une nuit sans lune, une chouette hulotte est venue se percher sur l’appui de ma fenêtre. Le jour suivant des scarabées ont fait des rondes autour de mon berceau, pendant que je tressais en l’air une couronne de mousse, de jacinthes des bois et de fougères…
Une sorcière des bois, ça doit vivre dans les bois. Alors mes parents ont déménagé, emportant mon berceau de bébé, les meubles d’apothicaire de maman et les livres de papa, pour la petite maison où nous habitons désormais, au Bois Bruissant. Le village n’est pas loin et je peux m’y rendre à pied, chaque jour de la semaine, pour l’école.
Mais oui, je vais à l’école, comme tous les autres enfants de mon âge ! Les enfants sorcières et sorciers ne sont pas assez nombreux pour avoir leur école à eux, et de toute façon la meilleure façon d’apprendre pour une sorcière ou un sorcier, c’est tout seul, bien tranquille. On essaie, on essaie et, à force de rater, on finit par arriver à quelque chose.
Pendant la journée je rejoins mes amis pour apprendre l’histoire, la géographie, le calcul, la géométrie. Et le soir…
Le soir, je travaille ma magie.

 

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