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[Livre] Le faiseur de rêves – T02 – La muse des cauchemars

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Lecture terminée le : 31 juillet 2020

 

Résumé : Il est un monde où hommes et femmes naissent avec un don précieux, dont seuls les plus puissants gagnent le droit de se servir en temps utile, mais toujours au nom de l'Empire. À respectivement seize et dix-sept ans, Nova et Kora rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront enfin les enlever. Alors, seulement, elles pourront accomplir leur véritable destin.
Très loin de là, à travers l'espace et le temps, dans la mythique Cité oubliée – qu'après tant d'années, Lazlo Lestrange peut désormais contempler de ses yeux –, retentit une explosion qui fait basculer son monde et celui de Sarai. Leur avenir ne tient désormais plus qu'à un fil, celui que manipule par la seule force de son esprit une enfant cruelle et meurtrie. À la fois plus puissant et plus vulnérable que jamais, le jeune homme va devoir choisir : sauver celle qu'il aime ou bien tous les habitants de la ville interdite jusqu'au dernier.
Sans compter qu'un danger plus grave encore menace... Car l'oiseau blanc qui surveille la citadelle depuis toujours veille, et il est grand temps pour lui de passer enfin à l'action.


Auteur : Laini Taylor

 

Edition : Lumen

 

Genre : Fantasy

 

Date de parution : 04 Avril 2019

 

Prix moyen : 16€

 

Mon avis : Pour une fois, je n’ai pas attendu 107 ans après ma lecture du tome 1 (lu le 3 juillet) pour dévorer le tome 2.
A la fin du tome 1, on avait laissé Sarai et Lazlo dans une situation délicate pour ne pas dire désespérée.
Le début de ce tome 2 les retrouve exactement là où on les avait laissé : A la merci de Minya, la fillette psychopathe.
Le thème de ce second tome est la vengeance. Minya n’est pas la seule à être assoiffée de vengeance et de nouveaux personnages vont faire leur apparition.
Si j’ai été contente de découvrir ce que Skathis faisait des enfants engendrés par les dieux avec les humains qu’il enlevait, j’ai un peu mois aimé suivre l’histoire de Nova. Si son apparition permet de faire des découvertes et de faire avancer l’histoire, je n’ai pas réussi à m’intéresser à ces nouveaux personnages.
Peut-être parce qu’ils évoluent d’abord dans une autre temporalité qui n’est pas clairement indiquée.

J’ai aussi regretté que le rôle de l’alchimiste, Thyon, soit aussi peu mis en avant alors qu’il est quand même, notamment dans ce tome, à l’origine d’une solution qui leur sauve la mise à un moment. Et puis, on parle beaucoup de lui, pour qu’au final il n’ait quasiment aucun rôle.
J’ai quand même beaucoup aimé ce tome qui est une belle conclusion à l’histoire tout en laissant la porte ouverte pour de nouvelles aventures.
Pour autant, même si j’ai vraiment apprécié ce second tome, je crois que j’ai quand même nettement préféré le tome 1.
J’ai trouvé ce second tome un peu brouillon probablement à cause de l’introduction de l’histoire de Nova. Ça ne rend pas vraiment difficile à suivre, mais j’ai trouvé que ça cassait un peu l’élan donné par le tome 1.
C’était intéressant, mais ça aurait été mieux sr une trilogie, ça aurait été moins précipité.
Même si j’ai moins aimé ce tome que le tome 1, ça reste une duologie que j’ai adoré lire, avec un univers riche et complexe qui n’a pas dévoilé tous ses mystères.

 

Un extrait : Sarai habitait les cauchemars depuis l’âge de six ans. Durant quatre mille nuits, elle avait exploré les paysages oniriques de Désolation, où elle assistait à l’horreur même et y participait. Elle était la Muse des cauchemars. Ses cent papillons sentinelles s’étaient perchés sur chaque front. Homme, femme ou enfant, aucun ne lui avait échappé. Leurs hontes et leurs souffrances, leurs chagrins et leurs peurs n’avaient plus de secret pour elle. À tel point qu’elle pensait connaître le pire et ne plus pouvoir être surprise. Et elle continua à le croire jusqu’au moment où elle dut s’agenouiller au milieu des fleurs du jardin de la citadelle pour préparer la crémation de son propre corps.

Pauvre petite chose brisée ! Il gisait parmi les fleurs blanches, éclatant de beauté et de couleurs – peau bleue, soie rose, cheveux cannelle et sang rouge. Pendant dix-sept ans, Sarai avait habité ce corps. Ces pieds avaient arpenté le plancher de la citadelle dans d’interminables va-et-vient agités. Ces lèvres avaient souri, hurlé des papillons dans le ciel et siroté la pluie dans des coupes en argent ciselé. Tout ce qui était lié à elle était ancré dans la chair et les os exposés devant elle. Ou, plutôt, l’avait été. Mais à présent qu’elle s’en trouvait arrachée, dépouillée par la mort, que représentait donc ce corps ?

Une chose comme une autre. Un artefact de sa vie achevée, qu’ils allaient brûler. L’horreur se réinventait toujours. Sarai le savait désormais.

 

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