Lecture terminée le : 31 mars 2020
Résumé : Un garçon de neuf ans a disparu un matin de la petite voie de Lafferton, sans explication.
L'affaire hante encore les mémoires et, malgré l'absence d'indices, le séduisant et solitaire inspecteur Simon Serrailler poursuit l'enquête. Quand un deuxième, puis un troisième enfant sont kidnappés à leur tour, convaincu que le profil du ravisseur n'a rien d'ordinaire, il s'engage dans une terrifiante course-poursuite. Il découvrira alors l'inimaginable: la confrontation au mal absolu, qu'il tentera jusqu'au bout de comprendre, à force d'interrogatoires et d'enquêtes.
Qui est donc ce serial killer apparemment sans mobile, sans pathologie et sans antécédents ? Et comment l'inculper si aucun cadavre n'a pu être retrouvé ? Lorsque de nouveaux drames viennent frapper des femmes de Lafferton, les certitudes de Simon Serrailler semblent définitivement s'effondrer.
Auteur : Susan Hill
Edition : Robert Laffont
Genre : Thriller
Date de parution : 2007
Prix moyen : 7€
Mon avis : J’ai trouvé ce livre dans la boite à livre du boulot et quand j’ai lu le résumé, je n’ai absolument pas vu qu’il s’agissait d’un tome 3.
Est-ce important ? Non…et oui…
et non ce n’est pas si contradictoire que ça.
Malgré le fait que je n’ai pas lu les deux premiers tomes, je n’ai eu aucun mal à plonger dans cette histoire. Et à m’y intéresser. Il y a plusieurs histoires qui se forment autour de l’histoire principale. C’est parfois un peu déroutant de passer d’un personnage à l’autre et d’une histoire à l’autre.
La fin m’a d’abord laissé un sentiment mitigé. En effet, on n’a pas de réponses à plus de la moitié des affaires qu’on a suivies pendant tout le livre.
Et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que non seulement ce livre était un tome 3 mais qu’en plus il était suivi de plusieurs tomes.
Du coup, je me suis penchée sur le résumé du tome 2, et j’ai réalisé que l’histoire principale de ce tome trouvait sa conclusion dans « au risque des ténèbres » donc je me dis qu’il est possible que les histoires commencées dans ce tome 3 trouvent leur conclusion dans les prochains tomes.
Alors on peut parfaitement lire ce roman sans avoir lu les précédents et on peut parfaitement se passer de lire les suivants car les histoires dont on n’a pas la fin ne sont que des histoires secondaires. Mais bon… c’est quand même mieux de tout lire !
Voilà pourquoi je dis qu’il est à la fois important et pas important d’avoir lu les autres tomes.
D’un côté, l’histoire est construite de telle manière qu’on en sait assez sur l’affaire principale sans avoir besoin de lire le tome précédent et, si on n’est pas très curieux, on n’a pas vraiment besoin de connaitre le fin mot des affaires secondaires.
Et d’un autre côté, on ne peut que gagner à lire les autres tomes, autant pour connaitre début et fin mot des affaires, que pour approfondir les personnages.
Il faut dire que si j’ai beaucoup apprécié Simon Serrailler, lui et sa famille m’ont énormément intriguée.
Plusieurs allusions sont faites quant au passé de ses membres et j’ai très envie d’en savoir plus.
J’ai donc prévu de lire les deux premier tomes aussi vite que possible et d’enchainer tout aussi rapidement avec les tomes suivants.
Ben oui, quand on aime, on ne compte pas !
Un extrait : Sam attendait, tout pétulant d'enthousiasme, et tendit la main pour récupérer le portable.
― S'il sonne pendant que tu es à la batte, qu'est-ce que je fais ?
― Tu prends le nom, le numéro et tu dis que je rappelle.
― D'accord, chef.
Simon se pencha et resserra la boucle de sa jambière, pour dissimuler un sourire.
Mais tandis qu'il s'éloignait, une fine brume de détresse le saisit, masquant la clarté de cette journée, ternissant son plaisir. Cette affaire d'enlèvement d'enfant occupait profondément son esprit. Cela ne tenait pas seulement au fait qu'elle demeurait inexpliquée, irrésolue. Mais le ravisseur de ce garçon était libre de sévir à nouveau. Personne n'aimait laisser une affaire en suspens, et à plus forte raison quand elle était aussi douloureuse. L'appel téléphonique de Jim Chapman avait ramené Simon à l'affaire Angus, à son unité de police judiciaire, à son travail... et, de là, aux sentiments que son métier lui inspirait, ces derniers mois. Et à leurs motifs.
Se confronter au lancer feinté d'un interne en cardiologie lui fournit un autre motif de concentration – pour le moment. Simon cueillit la première balle et courut.