Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] Les derniers jours des reines

les derniers jours des reines.jpg

Lecture terminée le : 30 mars 2020

 

Résumé : Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l'Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d'Astrid de Belgique en passant par la décapitation de Marie Stuart et de Marie-Antoinette, l'assassinat d'Agrippine, de Sissi et d'Alexandra de Russie, ou l'agonie édifiante de Catherine de Médicis, Anne d'Autriche, Catherine II, la reine Victoria ou l'impératrice Eugénie, les meilleurs historiens et écrivains d'histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s'appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l'adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d'édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : " En ma fin est mon commencement. "


Auteur : Jean Sevillia et Jean-Christophe Buisson

 

Edition : Perrin

 

Genre : Historique

 

Date de parution : 2015

 

Prix moyen : 21€

 

Mon avis : Dans le même genre, j’avais lu « les derniers jours des rois » qui m’avait profondément ennuyé, les rois n’en finissant pas de mourir.
Du coup j’ai laissé ce livre de côté bien trop longtemps.
Mais il faut croire que c’était une question d’auteur, parce que là, je me suis régalée.
Déjà les auteurs ne restent pas focalisés sur la mort en elle-même de la souveraine mais sur ses accomplissements, ses actes et leurs conséquences.
Ils balayent les idées reçues (comme le fait que Cléopâtre se serait suicidée avec un serpent alors que les comptes rendus de l’époque indiquent qu’aucun serpent n’a été trouvé sur les lieux).
Les reines, régnantes ou consort, sont présentées par ordre chronologique. Certaines se sont illustrées dans la mort (comme Marie-Antoinette, qui s’est révélée dans les derniers mois de sa vie et dans la dignité qu’elle a montré face à ses accusateurs et sur l’échafaud), d’autres ont beaucoup accompli de leur vivant (Alienor, Marie-thérèse d’Autriche), d’autre encore ne sont connues que par leur mort tragique à un jeune âge (Astrid de Suède).
Pour les reines, comme pour les rois d’ailleurs, la mort n’est pas une affaire privée. On meurt en public et si ce n’est pas le cas, la dépouille est exposée aux yeux de tous, les funérailles sont un spectacle plus qu’une affaire de famille.
Car le monarque ne s’appartient pas, il appartient au peuple.
Ce livre, malgré un titre un peu racoleur, est une mine d’information sur de grands pans de l’histoire.
Pas très en profondeur, certes, mais il donne un bon point de départ avant des lectures plus approfondies comme, par exemple, celles citées en bibliographie pour chacune des reines traitées dans le livre.

 

Un extrait : Que lui veut-il ? Pourquoi Nero Claudius Caesar Augustus Germanicus, son fils, l’empereur, lui a-t-il adressé une lettre des plus affectueuses pour l’inviter à venir célébrer avec lui à Baïes les fêtes de Minerve, les grandes Quinquatries, qui commencent le 19 mars de l’année 59 et se prolongent jusqu’au 23 ? Est-ce un piège pour pouvoir le supprimer ? Ou une tentative de réconciliation ?
Agrippine hésite. Elle a quarante-quatre ans, reste encore d’une grande beauté et se trouve dans son domaine d’Antium, au sud du Latium, sur la côte, un lieu de résidence chic, proche de Rome, où se sont multipliées de luxueuses villas maritimes fréquentées par l’aristocratie romaine. Caligula, le frère d’Agrippine, y est né en 12.
Elle-même y a mis au monde – difficilement -, en 37.
Le futur Neron, né de son premier mariage. De l’horoscope de l’enfant, on avait tiré une foule de prédictions effrayantes ; parmi les astrologues qu’Agrippine avait consultés pour connaître le destin de son fils, l’un lui avait annoncé qu’il régnerait mais qu’il tuerait sa mère.
Elle avait rétorqué : « Qu’il tue, pourvu qu’il règne ».


bonne lecture 3 étoiles.jpg

Écrire un commentaire

Optionnel