Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] La vie a plus d’imagination que nous

la vie a plus d'imagination que vous.jpg

Lecture terminée le : 24 janvier 2020

 

Résumé : Après sa récente rupture avec Clément, Léna redoutait une fois encore les vacances de Noël dans sa famille quelque peu agitée. Mais elle n'imaginait pas avoir affaire à un nouveau cataclysme. Cette fois, c'est son père qui fait des siennes ! Une semaine avant Noël, la voilà forcée de venir le chercher à l'hôpital, car il a été ramassé ivre mort devant la grille du cimetière de Vallenot... Qu’est-ce qui lui a pris ? Et pourquoi a-t-il rompu avec sa dernière conquête ? Comme si cela ne suffisait pas, sa mère a décidé de la recaser avec Clément, Mamie Jacotte l’a inscrite en secret sur un site de rencontres et son oncle Xavier a invité un SDF pour les fêtes... Cette année, encore, les vacances ne s'annoncent pas de tout repos ! Heureusement qu'il y aura la neige, le chocolat chaud, le marché de Noël et les traditionnelles décorations au programme !


Auteur : Clarisse Sabard

 

Edition : Charleston

 

Genre : Roman contemporain

 

Date de parution : 08 Octobre 2019

 

Prix moyen : 19€

 

Mon avis : J’avais beaucoup aimé « La vie est belle et drôle à la fois » et ma foi, je n’avais pas envie d’attendre un an pour lire la suite. Dont acte.
Lena n’est plus aussi allergique qu’avant aux fêtes de noël, et filant le parfait amour avec Clément, elle envisage même de revenir vivre dans son bled natal.
Mais voilà qu’après un évènement dramatique, Clément rompt brusquement avec elle, la laissant dévastée.
Mais Lena n’a guère le temps de se morfondre car sa famille fait à nouveau des siennes.
Cette fois, c’est son père qui se distingue et Lena ne sait plus comment faire pour savoir ce qui, de toute évidence, le tourmente.
Et tout ça en devant gérer sa grand-mère et ses « combines Meetic », sa mère qui veut à tout prix la rabibocher avec Clément, et deux adolescentes toujours à deux doigts de se crêper le chignon.

Sans compter que Rémi, le frère de Clément, lui demande son aide pour sauver leur entreprise, ce qui l’obligerait à revoir Clément.
Franchement, je les ai tous trouvé lourds avec leurs « Clément » par-ci, « Clément » par-là. Ils agissent comme si c’était Lena qui l’avait quitté sans raison et je me suis demandé s’ils avaient, ne serait-ce qu’une fois, pensé à ce que peut ressentir Léna.
A la place de la jeune femme, je crois que je les aurais tous planté là et que je serais rentré passer noël chez moi devant un film avec un plateau TV !
Non parce que la famille, ça va bien un moment quand elle est comme ça !
J’ai retrouvé avec plaisir la plume et l’humour de l’auteur.
J’avais très envie de baffer Clément. Mais alors de le baffer très fort ! Parce qu’il a été en dessous de tout !
Il ne mérite pas une fille comme Léna qui est tout bonnement géniale (dès lors qu’on ne lui met rien de fragile dans les mains).

Pour Lena, c’est difficile d’être près de Clément et elle n’a pas besoin qu’on la fasse culpabiliser quand elle essaie de se protéger un peu !

Quand on fini par apprendre le secret du père (même si on avait de sacrés indices), je l’ai trouvé très bien amené.

Et j’ai aussi beaucoup aimé l’histoire de Jacotte et de sa demi-sœur Catherine, ainsi que la manière dont Lena et Violette s’efforcent de gérer les problèmes qui gâchent la vie d’Emma-Lou, la petite fille de Catherine.
J’ai vraiment adoré cette histoire qui se lit très vite.
Est-ce qu’on retrouvera Lena et sa famille de dingue pour Noël 2020 ?
J’espère que oui car je suis sûre qu’ils nous réservent encore tous plein de surprises !

 

Un extrait : – JE SUIS CONSCIENT que les apparences jouent contre moi, mais je te jure que ce n’est pas ce que tu crois.

— Ah oui ? Et qu’est-ce que je pourrais bien penser, selon toi ? je rétorque en adressant à mon père un regard lourd de reproches.

Ce dernier se redresse contre ses coussins et insiste, d’une voix presque suppliante :

— Je n’ai pas tenté de me suicider, Léna. Tu dois me croire.

Et sur mon front, il y a écrit « idiote ».

De justesse, je retiens un profond soupir.

— Tu picoles plus que de raison alors que tu es sous antidépresseurs et Xavier t’a retrouvé inanimé devant la grille du cimetière… Excuse-moi d’émettre quelques doutes.

— Je sais, Léna. Cela va te paraître bête, mais je n’ai pas pensé aux conséquences du mélange alcool et médicaments.

— Bah voyons.

— Assieds-toi, ma chérie.

Fermement décidée à comprendre les raisons de cet acte désespéré, je reste debout et croise les bras. Je dois prendre le problème sous un autre angle si je veux amener mon père à se confier.

— Admettons que tu avais seulement envie de te chiffonner le portrait… On peut savoir ce qui t’a pris ?

Mon père s’efforce de sourire.

— Je n’ai pas réfléchi. J’étais embourbé dans mes pensées et je me suis dit qu’un petit remontant m’aiderait à les faire passer. Je… je n’ai pas su m’arrêter.

— Visiblement, tu ne vas pas très bien. Si ton médecin t’a placé sous antidépresseurs…

Une grande femme à la carrure solide entre tout à coup dans la chambre, une série de stylos ingénieusement attachés à la poche de sa blouse blanche.

— Bonjour, monsieur Pichon, je suis Esther Hauquier, la psychiatre en charge de votre dossier, se présente-t-elle. Notre entretien permettra de déterminer si on vous laisse sortir aujourd’hui.

Avec un peu de chance, cette inconnue marquera plus de points que moi. Faire parler les gens, c’est son métier, non ?

— Bien, dis-je en me dirigeant vers la porte. Je vais boire un café, je vous laisse papoter.

— Je vous retrouve en salle d’attente, me précise le docteur.

J’opine du chef et me dirige à grand pas vers le distributeur de boissons. Pendant que ma dose de caféine coule dans le gobelet en carton, je préviens ma mère par SMS qu’elle peut passer me récupérer. Puis, café en main, je me laisse tomber sur le premier siège venu et touille machinalement le liquide fumant. J’en suis déjà à mon quatrième café de la matinée. Vu les circonstances, mon organisme, qui n’a pas apprécié d’être tiré du lit en plein milieu de la nuit par la sonnerie du téléphone, me le pardonnera. Un mal de crâne lancinant m’enserre la tête comme un étau et je n’ai qu’une envie : dormir. Ce qui risque de ne pas être possible avant plusieurs heures.

Et moi qui espérais secrètement que Noël ne virerait pas au désastre, cette année…

 

Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

Écrire un commentaire

Optionnel