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[Livre] Maybe someday

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Résumé : À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu'au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable... Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu'il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu'ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.


Auteur : Colleen Hoover

 

Edition : Pocket

 

Genre : Romance

 

Date de parution : 04 Mai 2016

 

Prix moyen : 8€

 

Mon avis : Depuis que j’ai découvert simultanément « Jamais plus » et « Too late », j’ai décidé de lire Colleen Hoover. Et systématiquement, je suis un peu déçue parce que je trouve que ses romans précédents ne sont pas à la hauteur de ces deux-là (Autant vous dire que j’ai très peur de lire « A première vue » car, soit il va confirmer que le style de l’auteur a évolué, soit il me laissera à penser que ces deux-là sont juste d’heureux incidents de parcours).

Maybe someday ne fait pas exception à la règle.
J’ai bien aimé l’histoire, la particularité de Ridge la rend originale, et Sydney est assez attachante, mais j’ai trouvé que l’histoire n’apporte pas grand-chose de plus que les centaines de romances qu’on trouve un peu partout.

Personnellement, une chanson recopiée en entier était largement suffisante et j’ai fini par sauter ces « passages musicaux » qui n’apportent pas grand-chose au final, d’autant plus que la traduction est d’une part à la fin du livre ce qui oblige à des aller-retour si on ne comprend pas du tout l’anglais, et prête parfois à sourire quand on le comprend un peu et qu’on voit une phrase telle que « I’m in trouble now » être traduite par « Tu me trouble trop ». C’est risible et même insultant pour les lecteurs français quand on pense que l’auteur prétend que ces chansons sont essentielles pour le roman.
Par contre, j’ai bien aimé que la trahison de Hunter et Tori, annoncée dès le quatrième de couverture, ne mette pas trois plombes à se produire. Rien de plus énervant pour moi de voir qu’on tourne en rond pendant 100p avant que l’évènement qui lance l’intrigue n’ait lieu. Ici, non. On entre très vite dans le vif du sujet et c’est vraiment un point positif.

Un autre point positif : Colleen Hoover a vraiment approfondi ses personnages principaux. Ils ont un passé, une enfance, de la famille, qui expliquent leur réactions au fil de l’histoire. Bien sûr on en sait plus sur Sydney et Ridge, mais Warren et Maggie sont aussi bien travaillés.
Je regrette juste qu’elle n’ait pas fait pareil avec Hunter, Tori et Bridgette qui ont du coup plus un rôle de faire valoir, sans même avoir vraiment le statut de personnage.

Alors je ne vais pas dire que j’ai détesté ma lecture : l’écriture est agréable, ça se lit plutôt vite, mais j’ai eu l’impression de lire une fanfiction. Une fanfiction de qualité, mais une fanfiction tout de même.

J’espère vraiment que « A première vue » sera à la hauteur de « jamais plus » et « too late » et qu’il confirmera une évolution du style de l’auteur car sinon je trouverais vraiment dommage que Colleen Hoover gâche ainsi son potentiel dans des romances sans grande consistance.

 

Un extrait : J’ouvre la porte-fenêtre et sors sur mon balcon, contente que le soleil ait déjà plongé derrière l’immeuble d’en face. Du coup, il fait plus frais, un peu comme par une belle journée d’automne. Presque aussitôt, le son de la guitare s’élève à travers le parc et je m’assieds dans le transat. Je dis à Tori de venir faire ses devoirs ici, histoire de ne pas reconnaître que cet instrument est la seule raison qui me pousse à sortir tous les soirs à vingt heures, avec la régularité d’une pendule.

Voilà des semaines que le type d’en face s’installe sur son balcon pour jouer au moins une heure. Et moi, tous les soirs, je sors l’écouter.

J’ai remarqué que quelques voisins en faisaient autant, mais aucun n’est aussi assidu. Je ne vois pas comment on peut entendre ces chansons sans en tomber aussitôt accro. Bon, pour moi, la musique a toujours été une passion, alors peut-être que je me laisse un peu plus emporter par ses mélodies que la plupart des gens. Je joue du piano depuis toujours ou presque et, bien que je ne l’aie jamais avoué à personne, j’adore composer. Au point que j’ai orienté mes études sur l’enseignement de la musique, il y a deux ans. J’ai l’intention de devenir prof, au lieu de suivre les conseils de mon père qui me voyait plutôt faire du droit.

– Une vie médiocre est une vie perdue, a-t-il commenté quand je lui ai annoncé que je changeais de spécialisation.

Une vie médiocre. Je trouve ça encore plus drôle qu’insultant, de la part d’un homme qui semble aussi désabusé par tout ce qu’il a entrepris. Un avocat. Va comprendre !

 

Petite déception 2 étoiles.jpg

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