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[Livre] Qui es-tu Alaska?

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Résumé : Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.


Auteur : John Green

 

Edition : Folio

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 18 Mai 2017

 

Prix moyen : 8€

 

Mon avis : J’ai entendu beaucoup de bien de ce livre, et, comme j’avais beaucoup aimé l’écriture de l’auteur dans « nos étoiles contraires », je n’ai pas hésité à le rajouter à ma PAL pour le Pumkin Autumn Challenge.
Dès les premières lignes, on peut voir qu’on est en présence d’un compte à rebours : 158 jours avant, 128 jours avant… Mais avant quoi ? On ne le saura pas avant d’y être.
J’ai eu assez vite un gros pressentiment sur l'événement vers lequel on se dirige, un bon pressentiment d’ailleurs.
Mais avoir deviné sa teneur n’a absolument rien changé aux émotions qu’il provoque.
Les personnages sont attachants, vraiment. Chacun d’eux a ses failles, mais ce sont des failles qui permettent à tous de s’identifier aux personnages.
L’un d’eux vient d’un foyer monoparental très aimant mais très pauvre, une autre a émigré dans ce pays à l’âge de 12 ans et a du faire le deuil de tout ce qu’elle a été obligée d’abandonner dans son pays d’origine… Le personnage principal, Mile, à travers les yeux de qui on découvre leur histoire, vient d’un lycée où il était au mieux ignoré et malheureusement parfois harcelé. C’est la raison pour laquelle il a demandé à partir en pension dans un autre état, pour repartir de zéro.
Parmi les quelques amis qu’il se fait, j’ai eu une petite préférence pour le colonel.
Concernant Alaska, je l’ai moins appréciée, même si elle est au cœur de toute l’histoire.
J’ai eu du mal avec son caractère mais j’ai trouvé que l’histoire est plus centré sur son entourage que sur Alaska elle-même, du coup, l’apprécier importe au final assez peu.
Difficile d’en dire plus sans parler de cet événement, ce que je ne veux surtout pas faire.
Je dirais simplement que ce livre ne répond pas à toutes les questions que l’on se pose. Mais c’est tout à faire normal car personne ne peut vraiment répondre à ses questions. Contrairement à d’habitude, j’aurais été déçue d’avoir des réponses tranchées.
Plusieurs hypothèses sont avancées. A chacun de se faire sa propre opinion.
Ce roman était un livre bourré d’émotions dans lequel on peut voir un groupe d’adolescent passer brutalement dans le monde des adultes.

 

Un extrait : IL FAISAIT TRÈS CHAUD EN FLORIDE, incontestablement, et humide. Chaud au point d'avoir les habits qui collent à la peau comme du scotch et la sueur qui ruisselle dans les yeux, mais uniquement en extérieur. Or, la plupart du temps, je ne sortais que pour aller d'un endroit climatisé à un autre.
Je n'étais pas préparé à cette sorte de chaleur unique que l'on rencontre à vingt-cinq kilomètres au sud de Birmingham (Alabama), au lycée de Culver Creek. Le 4 x 4 de mes parents était garé sur l'herbe à quelques mètres à peine de ma chambre, la 43. Mais, chaque fois que je faisais le modeste aller-retour de la voiture à la chambre pour décharger ce qui me semblait être à présent beaucoup trop d'affaires, le soleil me mordait la peau à travers mes vêtements avec une férocité sans nom qui m'a fait véritablement redouter le feu de l'enfer.
À nous trois, papa, maman et moi, ça ne nous a pris que quelques minutes de vider le coffre de la voiture, mais ma chambre non climatisée, bien qu'à l'abri des ardeurs du soleil, était à peine plus fraîche que l'extérieur. J'ai été surpris par la chambre. Je m'étais imaginé de la moquette épaisse, des murs lambrissés, du mobilier victorien. Excepté le seul luxe d'une salle de bains individuelle, j'avais hérité d'une boîte. Avec ses murs en parpaing enduits de généreuses couches de peinture blanche et son lino à carreaux verts et blancs, elle évoquait plus l'hôpital que le dortoir de mes rêves. Deux lits superposés en bois brut avec des matelas en vinyle avaient été poussés contre la fenêtre qui donnait sur l'arrière du bâtiment. Tous les meubles étaient fixés aux parois et au sol : bureau, armoire, étagères, pour éviter toute velléité d'agencement personnelle. Et pas d'air conditionné.

 

Beaucoup aimé 4 étoiles.jpg

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