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[Livre] Le grand magasin fluo

Je remercie les éditions sarbacane pour cette lecture

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Résumé : Mathieu Martin est le souffre-douleur de sa classe. Heureusement, il a des amis : le gros Angelo au méga QI ; Peter, capable d'escalader n'importe quoi ; et Nat, championne de karaté ! Un jour, un immense supermarché pousse comme un champignon dans le terrain vague voisin. Un véritable monument, rose fluo, qui semble sortir de terre ! Dès l'ouverture, on annonce des promotions incroyables pour les chanceux qui recevront le fameux "Jeton d'Argent" permettant de remplir son caddie ... gratuitement ! Mais bientôt, le journal signale de nombreuses disparitions inexpliquées. C'est d'abord Maillot Jaune, le fou de vélo, puis Mademoiselle Pim, la mercière ... Pour Mathieu et sa bande, c'est sûr : les disparitions ont quelque chose à voir avec ce magasin louche, voire diabolique. Ils décident de mener l'enquête ...

 

Auteur : Stéphane Gisbert

 

Edition : Sarbacane

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 01 Novembre 2017

 

Prix moyen : 10,90€

 

Mon avis : j’ai bien aimé suivre les aventures de Mathieu et ses amis à travers une écriture simple et entraînante, une histoire au rythme effréné et des bonus amusant.
Je suis certaine que les enfants seront plus qu’emballés par cette histoire et par le secret que cache le grand magasin.
Pour ma part, en tant qu’adulte, j’ai regretté un certain manque de profondeur. Le harcèlement scolaire, pourtant tellement d’actualité, n’est mentionné que pour introduire les personnages puis laissé totalement de côté, la maltraitance est également mentionnée mais comme s’il s’agissait de quelque chose de normal qu’il n’y avait pas lieu de signaler. J’aurais préféré qu’il y ait au moins un paragraphe, ou même une simple phrase, qui indique que Mathieu aimerait bien parler à un adulte à ce sujet mais qu’i n’ose pas, plutôt que de balayer le sujet d’un revers de main.
Pareil pour la tendance à la surconsommation des gens ou la disparition des petits commerçants, ruinés par les grands distributeurs. On en parle, vaguement, mais il n’y a aucune réflexion sur le sujet. Pourtant, je pense que c’est au travers des livres qu’on peut faire prendre conscience aux enfants de ces réalités.
Ici j’ai vraiment eu l’impression que toute réflexion était évité au profit de l’aventure elle-même. Or je pense qu’on pouvait concilier les deux.
Bien évidemment, c’est là le point de vue d’une adulte, et je suis persuadée que les enfants ne verront dans ce livre que la palpitante aventure que des enfants de leur âge sont en train de vivre.
Le roman se lit très rapidement, et malgré les quelques réserves que j’ai évoquées plus haut, à aucun moment je n’ai été capable de le reposer.
Cela reste donc un livre intéressant, amusant, qui plaira sans doute aussi bien aux garçons qu’aux filles.

 

Un extrait : Vous voyez ce gosse avec ses lunettes de travers ? Non ? Regardez mieux. Le petit, là, qui s’essuie le nez, avec un pantalon troué aux deux genoux ! Le maigrelet, là – mais si, regardez : son cartable est ouvert par terre, toutes ses affaires sont répandues au sol…

Celui qui chiale, quoi !?

Ben, c’est moi.

Et si je suis assis là, à renifler dans mon coin, c’est que je me suis fait chahuter pas plus tard qu’à l’instant.
- Hé ! L’intello ? T’aurais pas un truc qui m’appartient ?

A chaque fois, c’est la même scène : Tony et sa bande m’attendent en bas de chez moi (à croire qu’ils me guettent !) et ils me rançonnent. Mon goûter, un stylo… Faut que je leur donne quelque chose. Sinon, gare !

« Péage ! », annonce Tony. Et j’obéis. Que voulez-vous que je fasse ? Ils sont beaucoup trop forts pour moi.

La plupart du temps, j’arrive à les éviter. En quittant mon immeuble cramponné au bras de ma mère comme un petit de maternelle. Pas très glorieux, mais bon…
Je passe devant eux tête baissée, en feignant de ne pas les voir. Ils ne sont pas idiots au point d’essayer de me racketter devant elle. Dans ces moments, ils ont des petits sourires mauvais, genre « on t’aura plus tard… ».

Ou bien je les guette de la fenêtre et j’attends qu’ils soient partis. Mais alors, j’ai beau courir, j’arrive en retard au point de rendez-vous avec mes copains, et donc à l’école.

Ce matin, quand je me suis réveillé, ma mère était déjà sortie et il y avait un post-it sur le frigo.
Remarquez, ça arrive fréquemment.

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