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[Livre] Le scarabée d’or

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Résumé : William Legrand et son jovial serviteur Jupiter découvrent un étrange scarabée, un scarabée d'or. Excité, William esquisse sur un vieux papier crasseux, un croquis de l'insecte. S'emparant du dessin, son ami, venu lui rendre visite, trouve en effet l'animal bien curieux : il ressemble à une tête de mort

 

Auteur : Edgar Allan Poe

 

Edition : Gallimard jeunesse

 

Genre : Classique étranger

 

Date de parution : 1982

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : Le narrateur nous raconte l’étrange découverte de son ami avec scepticisme. Celui-ci, William Legrand, est un original dont la santé mentale laisse à désirer selon ses parents et amis. Il faut dire que si sa famille a été assez riche pour posséder au moins un esclave, le jeune homme a fini par se ruiner et à devoir vivre sur une île dans une simple hutte.
Le scarabée d’or semble être un insecte encore inconnu de la civilisation et porte ce nom à cause de sa couleur et de son poids qui font dire au vieux serviteur qu’il est en or véritable.
Bientôt William semble pris d’une étrange excitation, de plus en plus proche de la folie.
Plusieurs décennies avant l’île au trésor de Robert Louis Stevenson, Edgar Allan Poe nous livre une chasse au trésor de pirate assez originale (et bien moins risquée). Malgré la présence de crânes et autres ossements, rien de macabre ici.
Son William Legrand résout les énigmes comme Sherlock Holmes et s’excite à l’idée d’un trésor comme Jim Hawkins. Le narrateur, un peu comme Watson, n’est là que pour apporter un peu de scepticisme et écouter son compagnon exposer ses théories et découvertes.
Cette histoire très courte est traduite à la perfection par rien de moins que Charles Baudelaire. Que demander de plus ?

 

Un extrait : Au plus profond de ce taillis, non loin de l'extrémité orientale de l'île, c'est-à-dire de la plus éloignée, Legrand s'était bâti lui-même une petite hutte, qu'il occupait quand, pour la première fois et par hasard, je fis sa connaissance. Cette connaissance mûrit bien vite en amitié, — car il y avait, certes, dans le cher reclus de quoi exciter l'intérêt et l'estime. Je vis qu'il avait reçu une forte éducation, heureusement servie par des facultés spirituelles peu communes, mais qu'il était infecté de misanthropie et sujet à de malheureuses alternatives d'enthousiasme et de mélancolie. Bien qu'il eût chez lui beaucoup de livres, il s'en servait rarement. Ses principaux amusements consistaient à chasser et à pêcher, ou à flâner sur la plage et à travers les myrtes, en quête de coquillages et d'échantillons entomologiques ; — sa collection aurait pu faire envie à un Swammerdam. Dans ces excursions, il était ordinairement accompagné par un vieux nègre nommé Jupiter, qui avait été affranchi avant les revers de la famille, mais qu'on n'avait pu décider, ni par menaces ni par promesses, à abandonner son jeune massa Will ; il considérait comme son droit de le suivre partout. Il n'est pas improbable que les parents de Legrand, jugeant que celui-ci avait la tête un peu dérangée, se soient appliqués à confirmer Jupiter dans son obstination, dans le but de mettre une espèce de gardien et de surveillant auprès du fugitif.

bonne lecture 3 étoiles.jpg

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