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[Livre] Nils & Zena #2 Le manoir

 

Je remercie les éditions Sarbacane pour cette lecture

Nils et Zéna, tome 2  Le Manoir.jpg

Résumé : De leur cabane perchée, Zéna et Nils aperçoivent un incendie qui s'est déclaré dans le quartier. Guidés par Kraï, ils atteignent le départ du feu...

Ils sont furieux de découvrir que Blaise, un SDF qu'ils connaissent bien, a été accusé sans preuve d'être l'incendiaire. Blaise est innocent, ils en sont certains. Il faut le dédouaner !

 

Auteur : Sylvie Deshors

 

Edition : Sarbacane

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 03 Mars 2017

 

Prix moyen :

 

Mon avis : On retrouve Nils, Zena et bien sûr Krai pour la suite de leurs aventures.
Petit bémol, d’entrée, le quatrième de couverture est, à mon sens, trompeur.

En effet, il nous promet une sorte de combat pour innocenter Blaise, le SDF du quartier, alors qu’il n’en est rien.
Nils et Zena vont bien aider quelqu’un, mais il ne s’agit pas de Blaise.
Cette fois, c’est Nils qui les lance dans l’aventure. Quand il voit qu’un feu s’est déclaré et qu’il vient du côté du collège, il veut s’assurer que sa précieuse salle informatique n’est pas en danger. Zena, certaine que le collège n’a rien, le suit quand même. C’est toujours mieux que de rester à traîner seule dans leur cabane.
Kraï va encore accumuler les misères dans ce tome. J’ai trouvé Zena d’une hypocrisie sans nom. En effet, elle s’énerve contre une personne, l’accusant de ne pas prendre soin de son animal de compagnie, mais oublie que Kraï est sans arrêt blessé par sa faute.
Dans ce tome, sans surprise, je l’ai trouvé énervante, oscillant sans arrêt entre arrogance et témérité. Je n’avais qu’une envie : lui coller une paire de baffe pour lui remettre le cerveau en place.
Là, elle franchit un nouveau cap en se montrant très agressive, sans aucune raison, avec un personnage qu’elle juge interférer dans sa relation avec Nils.
Un brin de jalousie peut se comprendre, mais là son attitude est vraiment pathétique. Je comprends pourquoi, à par Nils, personne n’a d’affinité avec elle, quand on voit comment elle parle aux gens qu’elle juge inférieurs à elle (soit quasiment tout le monde).
Les ados vont se retrouver de nouveau nez à nez avec le commandeur qui trafique on ne sait quoi mais qui est de plus en plus louche et détestable. D’ailleurs j’attends avec impatience de le voir tomber (parce que c’est un roman jeunesse et que je refuse de seulement imaginer qu’il pourrait tirer son épingle du jeu).
Je me demande qui est vraiment cet homme pour avoir un tel pouvoir et pour agir ainsi en toute impunité ou presque.
Encore une aventure haletante qui laisse pas mal de questions en suspens. Vivement le tome 3 pour avoir le fin mot de l’histoire !

Un extrait : Au milieu de l’impasse Beauséjour, le cerisier flamboie sur le ciel gris d’automne. Nils s’arrête, lève la tête pour mieux l’admirer. La belle cabane perchée, cachée au cœur du vieil arbre, est à peine visible. Ils l’ont construite avec Zena, et rien que d’y penser, son cœur bat plus vite. Là-haut, toutes les aventures sont possibles, toutes…
Un sifflement éraillé coupe court à sa rêverie. C’est Zena qui appelle Kraï, son corbeau.
D’un bref coup d’œil, Nils vérifie que personne ne le voit s’engager dans la haie qui clôture le jardin du pavillon de Zena – les lauriers, entre leurs feuilles épaisses et caduques, dissimulent toute l’année le passage secret qui mène à la cabane perchée.
A la sortie, il tombe sur Kraï, qui agite ses ailes à deux centimètres de son nez. Apparemment, il dérange monsieur ! Ce n’est pas la première fois que Nils rêve d’un matin sans corbeau… En courant vers le cerisier, il appelle :
- Zena, tu es là ?
Sans attendre la réponse, il saisit la corde, grimpe lestement sur la plate-forme. A peine y a-t-il posé le pied que Zena, surexcitée, le tire vers l’ouverture – celle qu’ils ont taillée dans les branches :

- Regarde ça ! Là-bas !! C’est le collège qui brûle !
- Sacré incendie… Tu es sûre que ça se passe au collège ?
Son amie hausse les épaules avec mépris.

- Evidemment.
Elle se détourne. Ses tresses noires en pagaille la font ressembler à son corbeau, tout comme son pull en dentelle de laine noire, avec ses manches longues et évasées. Même ses collants rayés gris et noirs, qui sortent d’un pantalon de jogging bordeaux coupé aux genoux, rappellent les pattes de Kraï.
- Ca te va bien, ce look, murmure Nils. Bien mieux que les Benzine…
Soudain, il s’affole en observant la colonne de fumée qui s’élève à l’horizon :
- La salle informatique !
Zena le regarde paniquer et son rictus s’agrandit presque comme un sourire. Mais Nils ne le remarque même pas. Atterré, il se prend la tête dans les mains et gémit :
- Oh non… Si les ordis du collège brûlent, je n’aurai plus que celui de ta sœur…
A cet instant, son amie fait un grand bond en l’air et entame une « danse du scalp » autour de lui :
- Ha ha ! Je t’ai eu, le geek ! Le collège est beaucoup plus à droite. Tu les retrouveras, tes beaux ordis !
Nils, la main en visière, scrute l’horizon. Il préférerait être sûr – Zena a une super mémoire visuelle, d’accord, mais de là à situer avec exactitude le point de départ d’un incendie… Son amie a semé le doute dans son esprit.
- On va vérifier sur place, d’accord ? dit-il

 

 

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