Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Film] Le diable s'habille en Prada

le diable s'habille en prada affiche.jpg

 

Titre original : The devil wears Prada

 

Réalisé par : Davide Frankel

 

Date de sortie : 27 septembre 2006

 

Genre : Comédie

 

Pays d’origine : USA

 

Durée : 1h50

 

Casting : Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt, Stanley Tucci, Simon Baker, Adrian Grenier…

 

Résumé : Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de rêve. Mais en tant qu'assistante de la tyrannique rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot "enfer" veut dire...

 

Mon avis : Dès les premières images du film, on voit le contraste entre les filles qui bossent dans la mode (qui choisissent leur vêtements avec une rigueur toute militaire, se maquillent au millimètre, comptent les amandes pour leur petit déjeuner, ne se déplacent qu’en taxi…) et Andy qui est plus naturelle (choisissant des vêtements confortables, se maquillant à peine, se déplaçant en métro, achètant un petit déjeuner sur le trajet…).

le diable s'habille en prada andy.jpg

Très vite, dès qu’Andy met les pieds à Runway, on peut constater d’une part le snobisme des chroniqueuses et assistantes et d’autre part le vent de panique que provoque l’arrivée (et encore plus lorsqu’elle est impromptue) de la grande Miranda.
Il faut dire que Miranda fait la pluie et le beau temps dans l’univers de la mode. Non seulement Runway a permis de faire découvrir d’innombrable talents, mais une seule critique négative de Miranda peut ruiner une collection, voire une carrière entière.
Meryl Streep est excellente dans ce rôle qu’elle interprète avec sobriété et justesse. Miranda est vraiment un personnage qu’on adore détester.
Son exigence est immense mais ses demandes sont présentées de telle façon qu’on bascule sans peine dans le harcèlement moral (où était ce papier que j’avais dans la main hier matin, Aller commander cette table que j’ai adoré dans un magasin hier après midi….).
On voudrait lui faire ravaler ses exigences, ses escarpins, ses carrés Hermès et son « c’est tout » par lequel elle conclu chaque conversation même quand son interlocuteur est en train de parler.

le diable s'habille en prada miranda.jpg

Si Andy, dans un premier temps affiche un mépris de la mode, elle se rend vite compte qu’elle va devoir se fondre dans la masse si elle veut conserver son emploi qui est en grande partie de la représentation. Avec l’aide de Nigel, le directeur stylisme du magazine, et grâce aux ressources inépuisables de la réserve, elle va se transformer en fashionista. Ce qui ne change pas ce qu’elle est à l’intérieur d’elle-même, mais elle va prendre goût aux beaux habits et aux accessoires de mode. Ce qui ne va pas être du goût de tout le monde.

le diable s'habille en prada andy relookée.jpg

En effet son entourage ne l’aide vraiment pas. Il est vrai que son boulot est envahissant, Miranda appelant à toute heure du jour et de la nuit et exigeant une réaction immédiate, mais Andy leur a bien dit que ce travail d’assistante lui ouvrirait les portes de toutes les rédactions, y compris des magazines plus sérieux, si elle tenait une année, Miranda ayant un carnet d’adresse complètement dément. Et franchement, c’est quoi 1 an dans une vie ? Surtout si cette année met une carrière sur les rails dans un domaine où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. C’est trop demandé, à l’homme qui est censé l’aimer et à ceux qui se prétendent ses meilleurs amis de la soutenir pendant un laps de temps aussi court ?

le diable s'habille en prada nate.jpg

La scène où ils lui piquent son téléphone portable pour l’empêcher de répondre à un appel de Miranda me rend folle. Déjà, ils savent à quel point Miranda est intransigeante et tyrannique mais en plus, on est quand même aux Etats-Unis, où on peut être licencié pour un oui ou pour un nom. Pour autant, s’ils ne cessent de se plaindre parce que selon eux Andy n’est plus disponible, ils ne crachent pas sur les accessoires coûteux qu’elle rapporte du travail et qu’elle leur offre au lieu de les revendre sur internet comme le font sûrement ses collègues.

Au fil des mois, Andy prend de plus en plus d’assurance et sait se sortir de presque toutes les situations mais, plus sa patronne lui en demande, plus elle se montre efficace et plus Miranda dépasse les bornes, lui demandant d’agir en désaccord complet avec ses convictions. Si Andy essais de s’accrocher, elle se rend bien compte que si elle continue dans cette voie, les reproches que lui faisaient son amie Lily vont finir par être justifiés.
Le film est plus soft que le livre qui pousse beaucoup plus loin les agissements de Miranda, ceux d’Andy et les réactions de l’entourage, mais cela reste une excellente comédie avec beaucoup de rythme.


 

Commentaires

  • Le roman est très différent sur pas mal de points. L'amie d'Andy, Lily a un rôle bien plus essentiel. Comme souvent, le roman est bien mieux que le film

Écrire un commentaire

Optionnel