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[Livre] Le Joyau - T01,5 - La maison de la Pierre

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Résumé : Quand elle est acquise aux Enchères, Raven comprend d'emblée que les choses vont mal se passer. Et lorsqu'elle arrive au palais de la comtesse, elle découvre bientôt que celle-ci la considère davantage comme un cobaye pour ses expérimentations sadiques que comme Mère-Porteuse d'un éventuel enfant. Raven n'a plus alors qu'une idée en tête : s'échapper... et revoir Violet, sans jamais oublier qui elle est et que sa vie lui appartient.

 

Auteur : Amy Ewing

 

Edition : Robert Laffont

 

Genre : Young Adult

 

Date de parution : 30 juillet 2015

 

Prix moyen : 1,99€

 

Mon avis : Comme souvent dans les dystopie, l’auteur nous offre ici une petite nouvelle (72 pages) pour nous faire patienter jusqu’au prochain tome.
Ici, on ne suit plus Violet, mais Raven qui a été achetée par la cruelle Comtesse de la Pierre.
A la lecture de cette nouvelle, on comprend très vite la transformation physique et mentale que constate Violet chez Raven au cours du premier tome.
D’un coté, la nouvelle est trop courte, car on brûle d’en savoir plus sur les conditions de vie de Raven, mais d’un autre coté, quand on voit la colère que provoquent ces 72 pages, on se dit que si la nouvelle avait été plus longue, on se serait étouffé dans notre rage.
Parce que l’attitude de la comtesse et de ses acolytes est vraiment inqualifiable. A coté d’elle, la duchesse qui a acheté Violet est douce, gentille et aimante (je vous laisse imaginer).
Sortie 3 mois avant la sortie du tome 2 du joyau, cette nouvelle est parfaite pour se replonger dans l’univers de la saga sans avoir à relire le premier opus et ravive notre intérêt. Ecrire pour nous faire patienter, elle a eu l’effet inverse pour moi car en refermant ma liseuse, je n’avais plus qu’une envie : découvrir au plus vite le tome 2.
Heureusement, comme j’ai eu les deux en même temps, je n’ai pas à attendre pour me replonger dans cet univers cruel et plein de surprises car j’y vais de ce pas !

Un extrait : Tout à coup, une femme en robe grise me fait face.

— Lot 192 ?

Ses yeux se posent furtivement sur moi avant de revenir à son bloc-notes.

Je hoche la tête.

— Vous appartenez désormais à la comtesse de la Pierre, veuillez me suivre.

Nous franchissons une porte, pénétrons dans un long couloir éclairé par des torches aux flammes vacillantes et entrons dans une petite salle tapissée de dalles octogonales et surmontée d’une coupole. Le mobilier se résume à une table et une chaise. Un feu brûle dans un foyer à ma gauche. Un objet aux contours irréguliers, enveloppé dans un linge noir, attire mon attention.

— Asseyez-vous, ordonne la femme.

— Je préfère rester debout.

Je hais le tremblement dans ma voix. La réalité affleure peu à peu, douloureusement, mais je tente de la réprimer. Ce n’est qu’une simple pièce. Avec une table et un feu de bois. Rien à craindre.

La femme fronce les sourcils.

— Très bien, réplique-t-elle. (Elle déplie le tissu, dévoilant une fiole bleue et une seringue.) La famille royale estime que les mères porteuses ne doivent en aucun cas voir le chemin par lequel elles entrent ou sortent de la Salle des Ventes. Je vous promets que ça ne fera pas mal.

— Oui, bien sûr.

Je m’efforce d’adopter le ton le plus sarcastique possible. Au point où j’en suis, avec cette seringue que je ne parviens pas à quitter des yeux, l’illusion de maîtriser la situation me suffit.

La femme n’a pas l’air particulièrement étonnée ou offensée. Elle se contente de m’observer, comme un parent qui attend que son enfant finisse son caprice. Ma mâchoire se crispe encore un peu plus. Ma tête est sur le point d’exploser.

Lorsqu’elle est sûre que je ne vais pas reprendre la parole, elle poursuit :

— Il y a deux méthodes, la douce et la dure, à vous de choisir – je sais qu’à l’entrée ils ne vous donnent pas le choix. Soit je vous administre ce sédatif en douceur. Soit j’appuie sur le bouton et quatre régimentaires entreront par cette porte pour vous ceinturer. Dans les deux cas, vous serez anesthésiée, vous comprenez ?

Oui, je comprends.

On m’a vendue.

Vendue. Je ne peux plus l’ignorer. J’appartiens à quelqu’un.

J’ai beau fanfaronner et me répéter des mantras, je ne suis qu’une fille parmi deux cents. À partir de maintenant, je ne contrôle plus ni ma vie ni mon corps. J’ai une peur bleue alors que je voudrais être folle de rage.

Cette femme peut prendre sa « méthode douce » et se la mettre où je pense.

— Je choisis la méthode dure.

Puis j’arme mon bras pour lui décocher un coup de poing en plein visage.

 

Commentaires

  • J'avais beaucoup aimé le premier tome du Joyau et j'aurais beaucoup aimé cette nouvelles. Mais je crois qu'elle n'est paru que en version Ebook. Du coup, je passe mon tour.

  • Tu peux la lire sur ton ordi si tu installes calibre. Elle est assez courte.

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