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[Livre] Ça peut pas rater

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Résumé : Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.
Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

 

Auteur : Gilles Legardinier

 

Edition : Fleuve éditions

 

Genre : Chick lit

 

Date de parution : 02 octobre 2014

 

Prix moyen : 20€

 

Mon avis : Ça peut pas rater… Qui n’a jamais pensé ça après avoir échafaudé un plan pendant des heures pour rencontrer un mec « par hasard », faire annuler un contrôle, avoir un jour de congé…
C’est en général quand on se dit ça que ça rate, justement.
Dans le cas de Marie, on ne peut pas dire que ça rate vraiment. Disons plutôt que ça réussit avec effets secondaires. Des effets secondaires importants cela dit.
Trois histoires se déroulent en parallèle : La vengeance que Marie veut effectuer sur Hugues (et on la comprend ce type est tout à fait imbuvable), la recherche de qui peut bien lui écrire des lettres anonymes et le combat mené contre la nouvelle direction de son entreprise.
Les trois histoires se télescopent parfois, des choses qui arrivent dans l’entreprise donnent des idées à Marie pour sa vengeance, par exemple.
On rit beaucoup, Marie et son amie Emilie ayant plus que tendance à se mettre dans des situations abracadabrantes.
Personnellement, j’ai trouvé qui écrivait les lettres avant elle et je serais allée bien plus loin dans la vengeance (destruction totale).
J’ai bien aimé les garçons du service qualité : Alexandre, Sandro et Kevin. Leur manière de contrôler les matelas ferait faire une crise cardiaque à la majorité des patrons.
Florence et Petula sont impayables entre une qui tombe des chaises à chaque fois qu’elle rit et l’autre qui transforme le hall d’accueil de l’entreprise en salle de danse. Quant à Valérie, ses idées farfelues qui ponctuent le roman sont toujours sources d’amusement tant pour l’idée elle-même que pour la manière dont son entourage doit la dissuader de les mettre en œuvre.
Et au milieu de tout ce joyeux (et parfois stressant) foutoir, Marie n’oublie pas de se mêler de la vie amoureuse de sa meilleure amie. Question de priorité !
La fin est sans réelle surprise, mais c’est un peu la signature de ce genre de roman, on aimerait bien moins si ça finissait différemment, soyons honnêtes.
Le livre se lit vite, l’écriture est fluide et il n’y a aucun temps mort. Les moments de rires sont intercalés avec des moments plus sérieux mais qui ne durent pas, ils ne servent qu’à nous laisser reprendre notre souffle.
Je recommande à tous ceux qui ont besoin de rire.

Un extrait : Malgré le climat grippal de cet hiver qui n’en finit pas, je n’ai besoin d’aucune vitamine. La rage me porte, la colère et la soif de vengeance m’animent. Plus besoin de faire du sport, plus besoin de bonnes résolutions, les mauvaises me suffisent amplement. La rage m’aide à brûler les calories et me donne aussi envie de mettre le feu à l’autre fumier et tout ce qui compte pour lui.

Quand je pense que j’étais prête à renoncer à lui faire la guerre. Quand je pense que j’allais me satisfaire de leur avoir dérobé un chat qui se montre tous les jours un peu plus malin et plus affectueux. Il est vrai que cette bestiole contredit à elle seule le dicton : « Bien mal acquis ne profite jamais. » Paracétamol est passé à l’Ouest, il a changé de camp. Il pactise avec son ravisseur. C’est le syndrome de Stockholm avec des croquettes. Du coup, j’étais prête à poser l’épée face à l’autre débris et sa gravure de mode, mais le coup du resto, l’humiliation publique, ça, je ne vais pas le lui pardonner. J’ai tout prévu, tout planifié. Ça peut pas rater.

 

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