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[Livre] Et si c'était vrai?

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Résumé : Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bain pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? 
Et si c'était vrai ?...
S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend…
 

 

Auteur : Marc Levy

 

Edition : Pocket

 

Genre : Romance

 

Date de parution : 15 janvier 2000

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : J’ai choisi ce livre dans le cadre d’un challenge pour la catégorie « premier livre d’un auteur ».
J’avais vu le film, qui m’avait beaucoup plu, donc je m’attendais à aimer également le roman. Mais je n’ai pas accroché.
Déjà, le livre n’a rien à voir avec le film. Dans le livre, dès le tout début, Lauren sait parfaitement ce qui lui arrive, ce qui enlève beaucoup au coté léger et amusant de la première rencontre des protagonistes.
J’ai trouvé ensuite qu’il y avait beaucoup de longueurs, d’ailleurs, ça ne rate jamais, je me suis traînée sur cette lecture, alors que j’ai plutôt tendance à dévorer.
J’ai déjà eu du mal avec les 50 premières pages d’un livre, certains auteurs mettant un peu de temps à mettre les éléments en place avant d’entrer dans le vif du sujet. Le problème ici c’est que le vif du sujet, on y était et que l’histoire ne décollait pas, et que cet état de fait s’est prolongé bien au-delà de 50 pages.
Au final je me suis ennuyée pendant la majorité du livre, le seul moment qui a eu un peu plus de « peps » a été l’organisation et l’application du plan pour sauver Lauren, qui a lieu vers la moitié du roman. En dehors de ce passage, il y a eu des longueurs, beaucoup de longueurs.
Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, à m’identifier aux personnages qui m’ont laissée assez indifférente.
J’ai eu du mal à arriver au bout de ce livre. J’ai vu qu’il y avait une suite, ce qui, vu la fin, était inévitable, mais je ne ressens pas le besoin de la lire.


Un extrait :  Arthur comprit qu’il n’avait pas le choix, qu’il lui faudrait entendre ce que cette jeune femme avait à lui dire, et bien que sa seule envie du moment fût de dormir, il s’assit auprès d’elle et écouta la chose la plus invraisemblable qu’il entendit de sa vie.

Elle s’appelait Lauren Kline, prétendait être interne en médecine, et avoir eu il y a six mois un accident de voiture, un grave accident de voiture à la suite d’une rupture de direction. « Je suis dans le coma depuis. Non, ne pensez rien encore et laissez-moi vous expliquer. » Elle n’avait aucun souvenir de l’accident. Elle avait repris conscience en salle de réveil, après l’opération. Parcourue de sensations très étranges, elle entendait tout ce qui se disait autour d’elle, mais ne pouvait ni bouger ni parler.

Au début elle avait mis cela sur le compte de l’anesthésie. « Je me trompais, les heures ont passé et je n’arrivais toujours pas à me réveiller physiquement. » Elle continuait à tout percevoir mais elle était incapable de communiquer avec l’extérieur.

Elle avait alors vécu la plus grande peur de sa vie, pensant pendant plusieurs jours être tétraplégique.

« Vous n’imaginez pas par quoi je suis passée. Prisonnière à vie de mon corps. » Elle avait voulu mourir de toutes ses forces, mais il est difficile d’en finir quand on ne peut même pas lever son petit doigt. Sa mère était à son chevet.

Elle la suppliait par la pensée de l’étouffer avec son oreiller. Et puis un médecin était entré dans la pièce, elle avait reconnu sa voix, c’était celle de son professeur. Mme Kline lui avait demandé si sa fille pouvait entendre lorsqu’on lui parlait, Fernstein avait répondu qu’il n’en savait rien, mais que des études permettaient de penser que les gens dans sa situation percevaient des signes de l’extérieur, et qu’il fallait être vigilant quant aux mots prononcés à côté d’elle. « Maman voulait savoir si je reviendrais un jour. » Il avait répondu d’une voix calme qu’il n’en savait toujours rien, qu’il fallait conserver une dose juste d’espoir, qu’on avait vu des malades revenir au bout de plusieurs mois, que c’était très rare mais que cela arrivait. « Tout est possible, avait-il dit, nous ne sommes pas des dieux, nous ne savons pas tout. » Il avait ajouté : « Le coma profond est un mystère pour la médecine. » Étrangement, elle en avait été soulagée, son corps était intact. Le diagnostic n’était pas plus rassurant mais au moins pas définitif. « La tétraplégie, c’est irréversible. Dans les cas de coma profond, il y a toujours un espoir, même minime »

 

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