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[Livre] Les plus belles légendes de France

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Résumé : Il était une fois... Les contes débutent souvent par ces mots qui nous font basculer dans une autre réalité, un monde où tout est possible. Des aventures fantastiques, des personnages hors du commun, des scènes hautement symboliques, voilà la recette d'un conte réussi. Ces histoires, venues d'Alsace, de Provence, de Bourgogne ou d'ailleurs, transmises depuis des siècles, nous envoûtent toujours autant.
Soixante-huit contes issus du folklore de dix-sept régions, illustrés par des aquarelles originales, sont réunis dans cet ouvrage et nous invitent à un enchantement sans cesse renouvelé.

 

Auteur : Collectif

 

Edition : France Loisirs

 

Genre : Contes et légendes

 

Date de parution : 2011

 

Prix moyen : 28€

 

Mon avis : Les légendes sont classées par région. Parfois, je suis restée perplexe devant la fin de certaines qui me semblaient incomplètes. En les relisant, j’ai compris qu’elles se basaient en fait sur un personnage folklorique bien connu de la région et protagonistes de nombreuses légendes et que donc ses motivations et particularités n’étaient pas détaillées à chaque fois. Mais effectivement, pour ceux qui ne connaissent pas ledit personnage, c’est un peu déroutant.
Dans d’autres cas, la légende me paraissait familière et j’ai réalisée que je l’avais déjà lu mais que les détails divergent suivant la région. Par exemple, je connaissais le conte de Perrault dans lequel des fées, charmées par la bonté d’une jeune fille, lui donne en cadeau la capacité de voir sortir de sa bouche des diamants et des perles. La mère, aussitôt, envoie sa fille préférée, espérant un tel cadeau pour elle, mais le caractère emporté de la demoiselle lui vaut de cracher des serpents et des crapauds à la place des joyaux. J’ai retrouvé la même histoire dans une légende de Bretagne où ce sont ici des « danseurs de nuit » qui dispensent cadeaux et punitions…
Après de savoir qui de la légende ou du conte est arrivé le premier…
J’ai beaucoup aimé certaines légendes, d’autres moins car elles me paraissaient moins bien écrites. Cela dit, le propre des légendes est d’être une tradition orale qui ne rend pas toujours bien à l’écrit.
J’ai eu une préférence pour les légendes de Provence, bien sûr, et j’en connaissais certaines, bien que sous des formes différentes. Mais c’est cela les légendes, d’une ville à l’autre, parfois même d’une famille à l’autre, les détails changent et parfois, même, la fin est si différente qu’on en oublie qu’il ne s’agit que d’une seule et même légende.
En extrait, je vous présente une courte légende bretonne.

Un extrait : Gabino, le fantôme.
Ce fantôme n’apparaît qu’au milieu des ténèbres et sous une forme animale indéterminée. Si vous le rencontrez, ne lui dites rien, et soyez sûr qu’il vous laissera passer paisiblement votre chemin. Mais si vous aviez l’imprudence de lui dire un seul mot, il vous maltraiterait cruellement, et, selon le cas, pourrait vous trainer à la rivière ou vous noyer dans un étang !
Ce spectre aime à rire au détriment des pauvres humains, qu’il mystifie à tout propos ; pourtant il copie leurs manières, leurs actions, leurs ridicules même, et souvent il devient leur ami. Si c’est un domestique qu’il prend en affection, il partage ses peines, il fait la moitié de son travail.
S’il s’attache à une dame, il travaille à sa toilette, bassine son lit, l’aide à se déshabiller et, si elle est seule, couche avec elle pour lui tenir compagnie et l’empêcher d’avoir peur.
Ses assiduités deviennent quelquefois incommodes aux habitants des fermes qu’il fréquente…Mais, par bonheur, on se débarrasse aisément de sa personne : Il suffit de placer en équilibre sur son chemin soit une bouteille, soit un pot rempli de blé ; Gobino renverse l’objet en passant, et, honteux, quitte la maison. Mais s’il s’apercevait que cela fut un piège, il pourrait se faire qu’on se repentit du tour qu’on lui aurait joué ! C’est ce qui arriva à la nièce du curé : le spectre vindicatif vint toutes les nuits pendant un mois la fouetter au lit, au point qu’il fallut appeler le garde champêtre pour la garantir de ces attentats.

 

Vérusmor, Voyage en Bretagne, 1855

 

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