Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] Il était 2 fois dans l'ouest

 

Je remercie les éditions Sarbacane  pour cette lecture

il etait 2 fois dans l'ouest.jpg

Résumé : Cet été, quand Luna arrive avec sa mère à Monument Valley, en territoire indien, elle ne sait pas...qu'elle vient de mettre les deux pieds dans l'aventure !
Ça commence par sa rencontre avec Josh, un garçon navajo, et ça continue avec de la magie, des croyances indiennes, des animaux sauvages…
Bref : Luna et Josh vont tester les "mille façons de frémir en Arizona" !!!

 

Auteur : Séverine Vidal

 

Edition : Sarbacane

 

Genre : jeunesse

 

Date de parution : 26 août 2015

 

Prix moyen : 11€

 

Mon avis : Ma première impression sur ce livre est venue de sa couverture. J'ai beaucoup aimé le style des illustrations qui m'ont rappelé celle des "je bouquine" de mon enfance.
Ensuite mais alors là ça n'a absolument rien à voir avec le livre mais plutôt de la maison d'édition, et je vous préviens c'est complètement idiot, j'ai adoré le tampon service de presse sur la tranche du livre et qu'on ne peut ainsi voir correctement que lorsque le livre est fermé. Je trouve ça vraiment plus original qu'un simple tampon sur la page de garde et j'aime bien me rappeler d'où est-ce que je tiens certains livres.

Concernant le livre, il est écrit sur le site de la maison d'édition qu'il peut-être lu à partir de 8 ans. Alors soit c'est moi qui sous-estime les enfants de 8 ans soit c'est la maison d'édition et l'auteur qui les surestiment mais j'ai trouvé que les subtilités de l'histoire étaient peut-être hors de portée pour les enfants de cet âge-là. Bien que l'histoire en elle-même peut plaire à tout âge, je pense que les enfants de moins de 10 ans (environ l'âge des personnages d'ailleurs) ne la comprendront pas tout à fait.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé le style et l'humour de l'auteur ainsi que les bonus intégrés à l'histoire.
Chaque chapitre est raconté du point de vue de Josh ou de Luna, ce qui est précisé non pas par une mention écrite mais par une petite illustration au-dessus du titre du chapitre (avec parfois une petite bulle pour que le personnage puisse faire un petit commentaire).
Les notes de bas de page (traduction des mots anglais ou Navajo, explications de certains termes) sont également écrites comme si elles étaient de la main du personnage du point de vue duquel est écrit le chapitre.

J'ai commencé à lire ce livre dans la soirée, dans l'idée d'en lire quelques chapitres afin de me faire une idée du style d'écriture et finalement, je l'ai lu d'une seule traite sans pouvoir le lâcher.

On s'attache immédiatement aux personnages, l'histoire est pleine de rebondissements et jusqu'aux dernières pages, on n'est pas bien sûr de comment elle va se terminer (même si on se répète comme un mantra que comme c'est un livre pour enfant, il n'est pas censé se finir mal… mais bon…allez savoir…).

Dans tous les cas une chose est sûre, ce livre m'a donné envie de cuisiner de nouveau du Sloppy Joe, et ça, il faudra le lire pour savoir pourquoi.

 

Un extrait : Sans prévenir, Solal m'a sauté dans les bras. Et puis il m'a serrée comme si on n’allait plus jamais, jamais, jamais se revoir. Il m'a chuchoté « notre » phrase au creux de l'oreille, et moi j'ai simplement laisser sa petite haleine mi-sieste, mi-Nutella faire le chemin jusqu'à mo :
« Je t'aime ma sœur la Lune du fin fond de l'univers des étoiles du monde de la Terre entière jusqu'à l'infini ! »

- Allez, lâche ta sœur, mon chéri. murmure maman en essayant de l'arracher de moi. On va rater l'avion !

Mais Solal sait très bien qu’un mois, c'est long : il a converti en nombre de dodos. Alors il me serre encore plus fort.

- Allez bonhomme ! Se marre papa en tirant son tour. Arrête de faire le koala sur sa branche !

La branche, c'est moi : Luna.  Et cet été, notre arbre familial en prend un sacré coup, puisque je pars un mois aux États-Unis avec maman pendant que mon petit frère reste ici avec papa. C'est la première fois qu'on fait « vacances séparées » mais on n'avait pas le choix. Maman est maquilleuse pour le cinéma : un tournage en Arizona, ça ne se refuse pas. D'ailleurs, elle avait des milliards d'arguments pour m'emmener avec elle. Moi, j'aurais préféré faire comme d'hab : une semaine en Bretagne chez papy et deux semaines avec les parents de Julia dans les Landes, ça m'allait très bien. Mais non, elle est restée ferme :

- Ne râle pas trop, Luna : un mois aux US, tout le monde en rêve ! Tu vas parler anglais, découvrir une autre culture, voir du pays…

- Mouais. Je vais surtout explorer l’intérieur de ta caravane, non ? Parler anglais, au mieux, ce sera avec Odette…qui est loin d’être bilingue, je te rappelle !

Elle a souri ; faut dire qu’Odette est ma poule en peluche (enfin ce qu'il en reste, après onze ans de bons et loyaux services, dont au moins quatre passés à lui téter les plumes… On dirait plutôt la version « nuggets » d’Odette).
Viviane Aigly-Sibelius - alias ma mère – a clos le débat à sa manière : un simple « Luna, tu exagères », suivi d’un rapide double claquement de mains qui veut dire « point final » (ma mère est experte en ponctuation mimée).
Comme je restais là sans bouger, elle a ajouté un petit mouvement de menton en direction de l'escalier, qui signifiait : « Monte dans ta chambre et commence à faire tes valises ! » (bon, en fait ma mère est experte en mime tout court).

 

Écrire un commentaire

Optionnel