Lecture terminée le : 04 juillet 2020
Résumé : Toujours élégante, Sophronia continue sa deuxième année au pensionnat – avec un éventail à lames d’acier dissimulé dans les plis de sa robe de bal, bien évidemment. Une arme tendance et fort à propos, puisque la jeune espionne, sa meilleure amie Dimity, l’adorable soutier Savon et le charmant Lord Felix Mersey montent clandestinement dans un train en direction de l’Écosse pour ramener leur camarade de classe Sidheag à sa meute de loups-garous. Personne ne se doute de ce qu’ils vont trouver – ou qui – à bord de ce train étrangement vide. Alors que Sophronia met à jour un complot susceptible de plonger Londres tout entière dans le chaos, elle va aussi devoir décider une bonne fois pour toutes vers qui va sa loyauté.
Auteur : Gail Carriger
Edition : Le Livre de Poche
Genre : Fantasy
Date de parution : 20 Février 2017
Prix moyen : 7€
Mon avis : Dans ce tome, Sophronia décide de venir en aide à son amie Sidheag, laquelle doit rentrer en Ecosse pour rejoindre sa meute de loup-garous qui, semble-t-il, est un peu partie en vrille.
Accompagnée, comme toujours, de son amie Dimity, elle va également entrainer dans son sillage son ami soutier Savon ainsi de Lord Felix Mersey dont on ne sait pas trop où va la loyauté.
Au passage, Sophronia en profite pour faire prendre dix ans à sa mère (où serait le plaisir sinon ?)
Plus les pages se tournent et plus, comme Sophronia, on se pose plein de questions. Il faut dire que trois factions s’affrontent : Les vinaigriers, les vampires et les loups garous.
Pour l’instant, je crois que je préfère les loups garous. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve mais pour l’instant je trouve que ce sont les moins retors, les moins manipulateurs.
On va revoir des visages connus (au hasard, cette peste de Monique) et faire connaissance avec de nouveau, comme le Dewan (sorte de grand chef des loups garous).
J’approche de la fin de la série. Plus qu’un tome et je pourrais attaquer Le protectorat de l’ombrelle, saga principale de l’auteur qui met en scène une jeune femme dépourvue d’âme et qui a lieu 25 ans après le pensionnat de Mlle Géraldine.
En tout cas, vu comment se termine ce tome, je ne vais pas tarder à lire le quatrième et dernier tome tant je suis curieuse de voir où tout ça va nous mener.
Un extrait : Malgré son épaule démise, Sophronia parvint à grimper le long de la corde à la force de ses bras : elle avait des muscles d’une taille indécente pour une jeune dame de qualité. Grâce à un habile jeu de jambes et à la tension de son cracheur, elle fit le tour de la bulle jusqu’à la trappe en se tortillant. Elle fut difficile à ouvrir, comme si elle n’avait pas été utilisée depuis longtemps. Et elle était étroite. Les jupes de Sophronia étaient si larges qu’elles bloquèrent l’ouverture tel un bouchon de liège. Elle dut ressortir et enlever deux jupons en employant une technique spéciale de délaçage à une main. Ils voletèrent jusqu’à la lande, destinés à semer la confusion dans un petit troupeau de poneys qui se trouvait là. Elle était résignée à leur perte. Sophronia avait appris que l’espionnage est rude pour les sous-vêtements. Après quoi elle se glissa par l’ouverture et se retrouva, plus que soulagée, à l’intérieur de la bulle du pilote.
Sophronia ne savait pas ce à quoi elle s’était attendue. Un vieillard rabougri passant ses journées enfermé dans une baignoire ? Mais la bulle n’était pas du tout conçue pour être occupée par un humain.
Le devant comportait trois hublots à travers lesquels, les rares jours de temps clair, la totalité de la lande de Dartmoor s’offrait au regard telle une nappe. Ce soir, la vue n’offrait que de la bruine obscure.
Toute la partie avant de la bulle était occupée par une mécanique congestionnée. Si la chose avait été humaine, elle aurait été l’un de ces messieurs qui consomment trop de desserts et ne font pas assez d’exercice régulier. La plupart des mécaniques étaient de taille humaine et imitaient la forme d’une robe de dame, c’est-à-dire qu’elles étaient plus petites en haut et plus larges en bas. Ou peut-être était-ce la mode féminine qui imitait la forme des mécaniques ? Les jupes atteignaient une largeur si ridicule qu’on avait du mal à marcher dans un couloir sans renverser quelque chose. Les mécaniques étaient de taille plus raisonnable… sauf celle-ci. Celle-ci aurait pu faire concurrence à Preshea vêtue de sa robe de bal la plus à la mode. Ses extrémités inférieures formaient une pile de mécanismes qui n’étaient pas dissimulés sous une carapace respectable, mais étaient exposés et horriblement fonctionnels. Perché dessus, se trouvait un cerveau mécanique normal, tourné vers la proue du dirigeable. Il arborait des bras multiples, comme une araignée. De temps en temps, il tendait un de ses appendices en forme de serre et tirait sur un levier ou actionnait une manette.