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[Livre] La traque des anciens dieux – T02 – Le magicien, la sorcière et la fée

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Lecture terminée le : 04 mai 2020

 

Résumé : Les Anciens Dieux se sont échappés. Marc, Éleuthère et leurs compagnons se séparent pour se lancer à leur poursuite. Éleuthère, sa marraine-fée Aynet et la sorcière Saga retournent sur le continent d’origine du jeune homme, déterminés à en finir avec le Dieu Rieur. Les trois héros vont se lancer dans une longue mission diplomatique afin de rallier les vieux royaumes et l’Empire queiralien derrière leur bannière (magique). Entre deux coups d’esbroufe, des embuscades de plus en plus sanglantes et l’intervention de divinités usurpatrices d’identité, sauront-ils faire entendre raison aux souverains du Plaennendeon ? Une terrible bataille les attend à l’issue de leur quête, une bataille qui est loin d’être gagnée… surtout si les familles royales du coin continuent de faire leurs têtes de cochons.


Auteur : H. Lenoir

 

Edition : Auto édition

 

Genre : Fantasy

 

Date de parution : 12 Novembre 2018

 

Prix moyen : 19€

 

Mon avis : Cette série est trop peu lue et c’est vraiment dommage car c’est une petite pépite.
Dans ce tome 2, la fine équipe s’est séparée en trois groupes, chacun se lançant aux trousses de l’un des anciens dieux.
Et dans cet opus, c’est donc Eleuthère, Saga et Aynet qu’on va suivre.
Même si ce tome est, comme je l’ai dit, beaucoup plus sombre, l’humour n’a pas pour autant cédé du terrain.
Il faut dire que si Aynet est toujours en grande forme, Eleuthère n’est pas en reste et son sens de la répartie semble augmenter proportionnellement à ses pouvoirs.
Il m’a fallu un petit moment pour me remettre dans le bain vu le temps qu’il y a entre deux tomes (plus ou moins trois ans), mais une fois bien remise dans l’histoire, les pages se tournaient quasiment toutes seules.
Dans le tome 1, la quête que menait Marc et Eleuthère était une quête un poil bordélique, avec certes un enjeu, mais le voyage était un peu plus insouciant.
Cette fois-ci, non seulement les enjeux sont bien plus importants, mais le temps bien plus compté.
Comme toujours, j’ai beaucoup apprécié Aynet. Elle est délicieusement tarée et un brin psychopathe. Mais la grande surprise a été de voir Eleuthère devenir presque aussi taré que sa marraine.
Saga elle, est bien plus discrète, mais réserve bon nombre de surprises.
Et puis il y a le petit nouveau, Secundus, surnommé Deuzio par Aynet, au grand dam du jeune homme, qui, du haut de ses 16 ans, est bourré des préjugés que son père et sa grand-mère lui ont mis dans la tête.
Mais au fil de leurs aventures, le jeune homme va se détacher de son éducation et commencer à penser par lui-même.
C’est une quête pleine de surprises et de rebondissements que nous offre l’auteur et, s’ils ne font pas partie de cette quête là, on va avoir quelques nouvelles des deux autres groupes.

Et la fin… L’auteur a réussi à m’infliger deux uppercuts coup sur coup !
Finalement, ce n’est peut-être pas plus mal qu’il y ait du temps entre deux tomes, car je ne suis pas sure que mon cœur résisterait à un enchaînement de tomes qui m’infligeraient chacun de tels coups émotionnels.

 

Un extrait : Il regarda finalement l’homme. Le jeune homme, corrigea-t-il en lui donnant une vingtaine d’années. Plus grand que lui, dégingandé, il avait de courtes boucles blondes. Un fin duvet couvrait ses joues. Il regardait autour de lui avec curiosité et bonne humeur. Dioclétien commença par le juger inoffensif. Puis il vit l’épée à sa ceinture. Et il vit ses yeux, étrangement familiers, calmes et attentifs.

Les trois visiteurs sortaient de l’ordinaire, il n’y avait pas de doute.

— Vous savez, vos routes – ah ! – votre route a de quoi faire honte à l’Empire queiralien, attaqua la Quesvronnaise en secouant délicatement sa botte pleine de boue.

Elle avait parlé dans la vieille langue du Plaennendeon et Dioclétien en retrouva les accents avec nostalgie.

— Malheureusement, la rénovation du réseau routier n’est pas dans nos priorités. (Il désigna les tabourets installés devant sa table.) Je vous en prie, installez-vous. Puis-je vous faire apporter quelque chose à boire ?

Les trois inconnus restèrent plantés devant lui. Le jeune homme et la Quesvronnaise le regardaient d’un drôle d’œil. Finalement, le premier se pencha vers la seconde.

— Je ne crois pas qu’il nous ait reconnus.

— C’est la culture queiralienne. Ça pourrit l’esprit. Je l’ai toujours dit.

— Ça fait longtemps, aussi.

— Ne lui cherche pas d’excuses. Ton frère a toujours été un petit prétentieux qui se croyait trop bien pour le Quesvron.

Dioclétien sentit sa bouche s’entrouvrir. Il scruta attentivement ses invités.

— Dame Aynet ? demanda-t-il finalement. (Sa voix s’étrangla.) Éleuthère ?

Le visage de son frère cadet s’éclaira d’un grand sourire.

— Dio, content de te revoir. Je comptais te rendre visite plus tôt, mais il m’est arrivé quelques incidents en cours de route.

Puis il se jeta à son cou.

 

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