Titre original : The Princess Diaries 2: Royal Engagement
Réalisé par : Garry Marshall
Date de sortie : 20 octobre 2004
Genre : Romance
Pays d’origine : USA
Durée : 1h53
Casting : Anne Hathaway, Julie Andrews, Hector Elizondo, Callum Blue, Chris Pine…
Résumé : Mia est enfin prête à assumer son rôle de princesse de Genovie. Mais alors qu'elle commence à peine à prendre ses marques au palais royal avec sa belle et sage grand-mère Clarisse, elle apprend que ses jours en princesse sont comptés...
Mia doit perdre sa tiare en échange de la couronne royale. Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées avec ces nouvelles règles, la loi impose aux princesses d'être mariées avant d'être couronnées, sous peine de perdre leur trône...
Entre prétendants maladroits et beaux gosses insupportables, la quête du parfait mari ne sera pas de tout repos...
Mon avis : Plusieurs années ont passé depuis qu’Amélia a découvert et accepté son rôle de princesse de Génovie.
Aujourd’hui, elle est une princesse accomplie, (presque) parfaite et elle se prépare à prendre la place de sa grand-mère sur le trône.
Mais un arriviste sans scrupules (oui, vous le sentez que j’ai détesté le bonhomme) rappelle au Parlement une loi (totalement injuste, idiote et inutile) qui veut qu’une femme ne puisse pas régner si elle n’est pas mariée (par contre, pas de soucis pour qu’un homme célibataire monte sur le trône).
Mia a donc un mois pour se marier, sinon c’est le neveu de l’affreux bonhomme susnommé qui sera, de fait, l’héritier du trône.
Le film a beau regorger de situations à mourir de rire, il n’en aborde pas moins le sujet du mariage arrangé, voire du mariage forcé, puisque Amélia n’a que deux choix : se marier ou perdre sa couronne.
Ainsi derrière l’humour, le film dénonce plusieurs situations : Le patriarcat (toujours présent, même quand le souverain est une femme puisque les membres du Parlement sont tous des hommes), mais aussi l’opulence des dirigeants face aux plus pauvres (Amélia s’offusque que les orphelins vivent dans des locaux vétustes alors que la couronne possède un château qui ne sert que pour la villégiature des membres du Parlement).
J’aime toujours autant Joseph et bien sur la Reine Clarisse. Le sens du devoir est très présent chez ces deux-là, mais c’est quand ils laissent parler leurs émotions que je les préfère.
J’ai aussi beaucoup apprécié Andrew, un peu une victime collatérale de toute cette histoire, mais qui est vraiment un homme bien, gentil, attentionné et terriblement compréhensif. Dommage qu’il n’y ait pas d’étincelles entre lui et Amélia car c’est une perle rare.
Même s’il est plus moqueur, plus casse-pied, j’ai beaucoup apprécié Nicolas, ce jeune homme manipulé par son oncle et persuadé par lui d’être réellement un meilleur choix. Ce n’est pas le gout du pouvoir qui le motive mais l’amour de son pays.
C’est donc difficile de le détester.
Après, c’est un Disney, donc dès la 1ère demi-heure de film, on sait très bien comment tout ça va finir. Mais après tout, « ce qui compte, ce n’est pas la destination, c’est le voyage » (Robert Louis Stevenson)