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[Livre] Diabolic – T02 – Le trône de sang

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Résumé : Les Diabolics, ces créatures issues d'une manipulation génétique, plus fortes, plus rapides et plus impitoyables que n'importe quel être au monde, ont été décimées.
Mais trois Diabolics sont encore vivants.
Deux sont gardés en isolement total, enchainés à vie.
Le troisième s'apprête à prendre le pouvoir.
Depuis la mort de sa maîtresse, Némésis n'a plus aucune limite.
Mais avant de devenir la future impératrice de la galaxie, Némésis doit réussir à obtenir le statut d'être humain.
Et pour cela, elle est prête à tout.
Quitte à donner sa vie.
Quitte à en prendre d'autres


Auteur : S.J. Kincaid

 

Edition : Bayard

 

Genre : Young Adult

 

Date de parution : 16 mai 2018

 

Prix moyen : 18€

 

Mon avis : A la fin du 1er tome, le prince Tyrus, qui a simulé la folie toute sa vie, succède à son oncle et fait un coup d’éclat en désignant Nemesis comme sa future impératrice et en condamnant à mort son ignoble grand-mère, Cygna.

A peine sur le trône, voilà notre petit couple confronté à une tentative de meurtre (qui ne semble pas être la première).
Nemesis et Tyrus mettent en place des stratégies mais ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. Nemesis serait plutôt partisane de tuer toutes les menaces potentielles alors que Tyrus cherche sans cesse de nouvelles options.
Le rythme est rapide, les actions s’enchaînent sans discontinuer.
Ce tome-là est placé sous le signe du complot : complots des sénateurs contre l’empereur, complots des prélats…
A chaque fois qu’un personnage ouvre la bouche, on se demande si ce qui en sort n’est pas un tissu de mensonges.
Finalement les seuls à se montrer honnêtes dans ce tome sont Péril et Supplice, les deux Diabolics de la défunte Cygna qui n’ont jamais été exécutés.
Le sénateur Von Pasus est une ordure mais vu sa fille, qui a tué Sidonia dans le 1er tome et a été éliminée par Nemesis, on s’en doutait un peu (la pomme ne tombant jamais loin de l’arbre… ça nous donnait un aperçu du père).
Neveni, La Lumine, amie de Nemesis, m’a vraiment insupportée dans ce tome.
Je comprends que les actes de Von Pasus l’aient rendue folle de rage (On le serait à moins), mais sa manière d’agir avec Nemesis est vraiment lamentable.

Je dois dire que je ne m’attendais vraiment pas au tour que prend ce tome.

L’histoire s’engage sur une route à laquelle je n’aurais jamais pensé, et laquelle je ne suis pas sûre qu’elle puisse encore dévier.

Les 200 dernières pages environ, ont été une véritable torture (vous avez remarqué qu’on devient masochiste avec ce roman ? On souffre et pourtant on en redemande). Quasiment à chaque paragraphe, pour ne pas dire à chaque ligne, je me disais : « On non, non, non, c’est pas possible ça ! »

La fin, après que j’ai fini de m’étrangler d’indignation, m’a donné une furieuse envie de me jeter sur le prochain tome.

J’ai l’impression qu’après avoir passé deux tomes à chercher à s’humaniser à tout prix, Nemesis va renouer avec sa nature profonde de Diabolic.

Et j’ai comme le sentiment que ça va faire mal !

 

Un extrait : Quelqu’un avait voulu m’empoisonner. Je le sus à la première gorgée de mon verre.

Un imbécile allait donc mourir.

J’observai la salle du trône pleine de monde et tentai d’identifier le candidat à la mort qui avait eu la mauvaise idée de donner du poison à une Diabolic. Ce n’était pas la première fois qu’on attentait à mes jours depuis le couronnement de Tyrus – loin de là. J’avais déjà subi l’attaque du jeune Grandé Austerlitz, qui avait essayé de me poignarder par surprise. Sa tentative m’avait assez amusée pour que je tolère ses offensives maladroites quelques secondes.

Estimant sage de me montrer diplomate, je lui avais laissé sa chance.

– Arrêtez immédiatement, lui avais-je ordonné en esquivant son premier coup, puis le suivant.

Il s’était contenté de se précipiter sur moi avec une moue hargneuse. Après m’être déportée, je lui avais crocheté les jambes. Il avait tenté de se relever en poussant un hurlement ; je lui avais ouvert le crâne d’un puissant coup de pied à la tête.

Plusieurs jours s’étaient écoulés avant l’attentat suivant. Cette fois, son auteur avait été une jeune prêtresse fanatique. Elle avait trahi ses intentions en criant : « Meurs, monstre ! » juste avant d’essayer de m’entraîner avec elle dans un sas d’évacuation.

 

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