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[Livre] Le magicien d'Oz

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Résumé : Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.


Auteur : L. Frank Baum

 

Edition : Pocket

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 2013 dans cette édition, 1900 pour la première édition.

 

Prix moyen : 6€

 

Mon avis : Après avoir lu, et avoir eu un coup de cœur, pour « Wicked » de Gregory Maguire, sous-titré « La véritable histoire de la sorcière de l’ouest », je me suis dis qu’il était plus que temps que je lise l’histoire originale : « Le magicien d’Oz ». (Est-ce que je vous étonne beaucoup en vous disant que j’ai chantonné « Over the rainbow » durant toute ma lecture ? Heureusement qu’il est court !)
On peut lire ce livre quel que soit son âge, le style et le vocabulaire sont très abordables.
L’histoire est courte et peu développée. C’est plus un conte qu’un roman, en fait. On sait qu’il y a quatre sorcières qui gouvernent chacune à un point cardinal du pays d’Oz, mais on ne sait rien d’elles, ni des hommes qui peuplent leurs territoires.
L’univers créé par l’auteur est une mine d’or pour les réécritures de contes (ce qui a permis l’écriture d’un pavé tel que Wicked).
J’ai bien aimé la morale consistant à dire que souvent on a déjà au fond de soi les qualités dont on croit manquer. Le magicien d’Oz ne fait, au final, que donner des placebos, et est incapable d’aider la seule qui a vraiment besoin d’aide, à savoir Dorothée.
Tous les personnages sont attachants dès qu’on les rencontre. Personnellement, la rencontre que j’ai préféré a été celle avec le lion.
Que ce soit l’épouvantail, le bucheron en fer blanc ou le lion, on aurait envie de continuer la route avec eux, et d’un autre côté, Dorothée veut tellement retrouver sa tante qu’on ne peut que souhaiter qu’elle réussisse à rentrer au Kansas même si cela implique la séparation du quatuor.
Arrivé à la fin du conte, on réalise que rien n’aurait pu se passer si la sorcière du nord avait su conseiller Dorothée.
Celle-ci aurait pu repartir aussi vite qu’elle était arrivée.
A moins, bien sur, que la sorcière du nord n’ait volontairement tûe à Dorothée le moyen de rentrer. Peut-être savait-elle que Dorothée devait aller à la cité d’émeraude pour rencontrer ses compagnons et ainsi contribuer à sauver la population d’Oz ?
Allez savoir !
Je suis contente d’avoir enfin découvert ce conte autrement qu’à travers le film ou sa réécriture !

 

Un extrait : Dorothée tenait Toto dans ses bras et contemplait le ciel, elle aussi. Tante Em faisait la vaisselle.
Le vent du nord leur arrivait avec une sourde plainte; ils pouvaient voir les hautes herbes se coucher à l'approche de la tempête. Un sifflement strident dans l'air leur fit tourner la tête vers le sud; ils virent alors des vagues de vent accourir dans l'herbe de ce côté aussi.
Immédiatement, oncle Henry fut sur pied.

— Un cyclone, Em! cria-t-il à sa femme; je vais m'occuper des bêtes.

   Et il courut vers les étables où l'on gardait les vaches et les veaux.

Tante Em laissa tomber sa besogne et se dirigea vers la porte. D'un regard, elle comprit l'imminence du danger.

— Vite, Dorothée, cria-t-elle, cours à la cave!

   Toto sauta des bras de Dorothée et alla se réfugier sous le lit; la fillette essaya de l'en déloger. Tante Em, au comble de la frayeur, ouvrit brusquement la trappe du plancher et dégringola par l'échelle dans le petit trou sombre. Dorothée avait enfin rattrapé Toto et allait suivre sa tante, quand un hurlement de la tempête la surprit au milieu de la pièce. La maison fut secouée avec une telle violence que l'enfant en perdit l'équilibre et se retrouva assise par terre. Alors une chose étrange advint.

La maison tournoya deux ou trois fois sur elle-même et s'éleva lentement dans les airs. Dorothée se crut transportée en ballon. Le vent du nord et le vent du sud se rencontrèrent à l'endroit où se trouvait la maison et en firent le centre exact du cyclone. Au cœur même d'un cyclone, l'air est calme d'habitude, mais la forte pression des vents, de part et d'autre de la maison, la poussait si haut, si haut qu'elle se retrouva à la pointe du cyclone; elle y resta perchée et fut emportée comme une plume à des lieues et des lieues de là.

Il faisait très sombre, et le vent l'entourait de ses mugissements horribles, mais Dorothée trouva qu'elle voguait plutôt confortablement. Les premiers tourbillons passés, la maison avait encore une fois basculé dans le vide, puis la fillette se sentit balancée avec douceur, comme un bébé dans son berceau.

 

bonne lecture 3 étoiles.jpg

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