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[Livre] 3 villes, 3 sadiques, 3 enquêtes - Enquête N°3 : le goût mortel de la pluie

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Résumé : Réunis en un seul volume, trois thrillers, trois voyages aux confins de la peur, par le spécialiste du genre
Cette enquête :

Rain Man sévit à Los Angeles. Avant de tuer ses victimes et de déposer leurs cadavres dans les tunnels d'évacuation des eaux de pluie, il les contraint à adresser une demande de rançon aux autorités locales. Tess McCallum et Abby Sinclair, chargées de l'enquête, n'ont qu'une certitude : la fin prochaine de la saison des pluies.

 

Auteur : Michael Prescott

 

Edition : J’ai lu

 

Genre : Thriller

 

Date de parution : 2012

 

Prix moyen : 15€

 

Mon avis : Remboursez ! Le titre du recueil précise : trois sadiques, trois villes, trois enquêtes. Trois sadiques : ok ; trois enquêtes : ok…Mais nous voilà de retour à Los Angeles ! Donc on n’a que deux villes dans l’ensemble du recueil ! Heureusement pour la maison d’édition, ils ont choisi de remettre un roman avec Tess McCallum et c’est un plaisir de la retrouver !
Je ne sais pas si j’aurais fait attention en lisant les deux romans avec plusieurs mois d’écart entre mes deux lectures, mais là, en enchaînant les deux, j’ai pu me rendre compte d’une énorme coquille. Alors je ne sais pas si le problème vient de l’auteur ou du traducteur, mais comme je n’imagine pas un auteur oublier ce qu’il a écrit, j’aurais tendance à accuser la traduction : quand Tess découvre dans quel hôtel on l’a installée pour la durée de l’enquête à laquelle on lui demande de participer, elle est contrariée car « c’est l’endroit où a été tué Mobius ». Or, Mobius n’a été qu’une fois dans cet hôtel, il y a tué une femme et a fichu le camp bien avant l’arrivée de la police. L’hôtel est donc un endroit où Mobius a tué, et non où il a été tué.
Tess est toujours aussi réfractaire aux règles surtout quand elles lui sont données par quelqu’un d’aussi imbuvable que « le nez » qu’elle ne pouvait déjà pas supporter pendant l’enquête sur Mobius.
Il faut dire qu’il ne sait pas s’y prendre avec Tess et qu’il cherche sans cesse à la manipuler au lieu de jouer franc-jeu avec elle.
Cette fois-ci, on connait assez vite le nom du tueur puisque Tess va être rencardée par une détective sans licence, Abby, qui circule à la limite de la légalité. Mais malgré le fait que Tess ait le nom du tueur, aucune action n’est autorisée contre lui. Il faut dire que l’homme est un ancien flic et qu’il a été arrêté pour harcèlement dans des circonstances qui ont toujours laissé le procureur dubitatif.
Tess a beaucoup de mal à « faire équipe » avec Abby qui défend le droit à l’auto-défense, pratique que Tess, comme beaucoup de flic, combat avec acharnement.
Pour autant, si la jeune femme affiche un mépris non déguisé pour la loi et les institutions, il faut avouer qu’elle est assez efficace et utile dans cette enquête.
Comme dans l’enquête sur Mobius, Tess se retrouve assez vite à faire cavalier seul puisqu’elle n’est pas soutenue par le FBI (on se demande pourquoi ils lui ont demandé de venir si c’est pour ne jamais écouter son avis).
Cette fois, j’ai réussi à trouver l’identité du complice du tueur, même si j’ai eu un gros doute à un moment car certains indices me semblaient pointer quelqu’un d’autre. Mais ma première impression était la bonne finalement !
Après trois romans et 1147 pages dans un seul ouvrage, je crois que je peux dire que j’aime bien le style de Michael Prescott et que définitivement, je suis fan de Tess McCallum !

Un extrait : Tess et Crandall n’échangèrent plus un mot avant la sortie du tunnel. De toute évidence, Crandall était gêné d’avoir avoué sa tendance à la claustrophobie. Tess tenta de le mettre à l’aise.
- Est-ce que je sens aussi mauvais que vous ? lui demanda-t-elle, tandis qu’ils gravissaient la berge.

- Non. Vous puez encore plus que moi, ajouta-t-il avec un sourire.
Ils regagnèrent la Crown Victoria de Crandall, un véhicule banalisé du FBI, bleu foncé, la couleur traditionnelle. Tess prit place du côté passager. Crandall démarra en direction de l’avenue Santa Fe, puis accéléra vers les gratte-ciel du centre-ville qui se dressaient dans le crépuscule. Il n’était que seize heures trente, mais la nuit tombait vite, en plein mois de janvier, surtout par temps sombre.
- Il ne pleuvra pas avant demain soir, annonça Crandall. Ca nous laisse un peu de temps.

- Très peu… Ah, la Californie, pays du soleil éternel ! soupira Tess
- Il y fait beaucoup moins beau qu’on l’imagine.
- Oui, je sais.
Elle regarda défiler palmier et bungalow. Contrairement aux idées reçues, cet amalgame de désert et de bord de mer, de verdure tropicale et de saleté urbaine n’avait rien d’exotique. Los Angeles était une ville trop vaste, surpeuplée. Si les fonds municipaux fondaient à vue d’œil, les impôts ne cessaient d’augmenter. Les services sociaux étaient en déperdition, la police débordée, les citoyens constamment harcelés par des fous ou des voyous. Les murs, les barrières, même les arbres disparaissaient sous les graffitis.


bonne lecture 3 étoiles.jpg

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