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[Livre] Le spectacle de noel

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Résumé : C'est à Whitby, petit village de pêcheurs ou le comte Dracula aurait fait sa première apparition – selon le roman éponyme de Bram Stoker –, que Joshua Fielding a décidé de produire sa troupe théâtrale. Avec sa femme Caroline, la mère de Charlotte Pitt, il s'apprête à livrer une adaptation inédite du fameux roman. La première est un désastre, mais l'apparition d'un étranger masqué, suivi d'un meurtre inattendu, viennent donner la dimension dramatique qui manquait à la pièce...

Auteur : Anne Perry

 

Edition : 10/18

 

Genre : Thriller

 

Date de parution : 07 novembre 2013

 

Prix moyen : 9€

 

Mon avis : Même s’il y a bien meurtre et enquête, ce n’est pas le point central de cette nouvelle. Quand le meurtre arrive, on est presque soulagé tant la tension entre tous est palpable. Les acteurs s’engueulent en permanence, et si la jeune auteur accepte de bonne grâce les modifications que Joshua exige pour la pièce, son fiancé, Douglas, ne cache pas son mécontentement de voir la jeune fille se passionner pour le théâtre. Il en est même agressif à plusieurs reprises et j’ai espéré pendant toute la nouvelle qu’Alice allait le renvoyer chez lui avec pertes et fracas !
Le meurtre en lui-même n’est donc pas si important que ça (oui, je sais : va dire ça à la victime !). Et bien justement. Dès le début, elle m’a paru  étrange. Sa présence dans la maison de Netheridge n’est pas bien claire, même si l’excuse est parfaitement plausible.
Ajoutez à ça qu’ils sont en train de préparer un spectacle sur les vampires (et qu’à l’époque on en voyait pas à tous les coins de romans), vous imaginez facilement l’état de nerf dans lequel ils sont tous.

Je n’avais jamais lu d’Anne Perry avant, et comme ici il ne s’agit que de nouvelles, je ne m’attendais pas à ce que les personnages ou l’histoire soient très approfondis. Je n’ai donc pas été déçue, comme certains, amateur de l’auteur, l’ont été. Sans doute les a-t-elle habituée à des fins plus élaborées et arrivant plus progressivement. Il faudra attendre que je lise un roman d’Anne Perry (et donc que j’ai fini les nouvelles) pour que je me fasse une idée.
Je ne connais pas les personnages non plus et donc, je n’ai pas eu ce côté : chouette, on va en découvrir plus sur les personnages secondaires. Ici, j’ai cru comprendre que l’héroïne était la maman de Charlotte, co-héroïne, avec son époux Thomas de toute une saga de l’auteur.
Même si j’ai regretté la rapidité avec laquelle le meurtre est élucidé, je me dis que si l’auteur a su m’intéresser à ce point sur une nouvelle de moins de 200p, elle pourrait me passionner sur un roman de 400p.

 

Un extrait : — Ne t’inquiète pas ce soir, mon chéri. Vous travaillerez demain sur la pièce, et ce ne sera peut-être pas aussi difficile quand vous répéterez tous ensemble que cela le paraît sur le papier. Combien de fois m’as-tu fait cette remarque à propos d’autres pièces ?

Il se pencha pour l’embrasser.

— À dire vrai, c’est épouvantable, avoua-t-il comme à regret. Adapter un roman au théâtre est très compliqué, ce dont Alice Netheridge n’a pas vraiment idée. Si nous n’avions pas désespérément besoin de trouver un mécène l’année prochaine, je n’essaierais même pas… Seulement, sans l’appui de Netheridge, nous devrions tous faire face à un printemps très sombre.

— Ce n’est pas vrai, Joshua. Ça l’est sans doute pour la troupe, mais tu n’aurais aucun mal à décrocher un rôle. Je connais au moins trois directeurs de théâtre qui rêveraient de t’engager !

 

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