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[Livre] Les aériens

Je remercie les éditions Sarbacane pour cette excellente lecture

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Résumé : Dure rentrée de 5e, pour Alexandre : ses amis l'ont abandonné, et Théo et sa bande le harcèlent chaque jour.

Heureusement, il y a Sarah, la nouvelle au collège. Dès son arrivée, elle l'aide à échapper aux brutes qui le poursuivent avec leurs scooters !

C'est justement en se réfugiant chez elle qu'ils rencontrent un être étrange :

Courantd'Air, un Aérien. Un nuage de particules vivant...

 

Auteur : Marie-Catherine Daniel

 

Edition : Sarbacane

 

Genre : Jeunesse

 

Date de parution : 4 octobre 2017

 

Prix moyen : 11€

 

Mon avis : Dans ce nouveau pepix noir, nous faisons la connaissance des Aériens. Des sortes de nuages vivants qui sont confrontés, comme les humains, à des conflits qu’on pourrait qualifier de conflits de gangs.
Courantd’air est un petit aérien, sans grande puissance, qui se retrouve confronté à un énorme aérien qui doit sa puissance à l’absorption d’autres aériens. Blizzard n’est pas un aérien pacifique et son but est de faire le plus de dégâts possible chez les humains tout en contrôlant tous les aériens du secteur.
En se cachant de Blizzard, Courantd’air va rencontrer trois adolescents : il y a d’abord Sarah, une nouvelle arrivée en ville, dont le père a construit un appareil qui attire irrésistiblement les aériens.
Ensuite il y a Alexandre qui est dans la même classe que Sarah et qui vit des moments difficile. En effet, tous ses amis l’ont laissé tomber et la bande de Théo, un petit caïd du quartier, cherche constamment à s’en prendre à lui.
Enfin, il y a Romain. Romain est aphasique depuis un grave accident de la route. Ses anciens amis sont persuadés qu’il joue la comédie, n’ayant jamais entendu parler de l’aphasie, et à défaut de réussir à s’en prendre à lui, ils s’en prennent à son petit frère, Alexandre.
J’ai pu comprendre la réaction de Karim. Même si Alexandre n’est responsable de rien, je comprends tout à fait qu’il le rejette au vu des circonstances. La situation est vraiment difficile pour lui.
Les autres, que ce soit les élèves ou la bande de Théo, mériteraient des baffes. Sous prétexte qu’ils ne connaissent pas quelque chose, bien sûr, ça ne peut pas exister. Comment une chose pourrait exister sans que des parasites des cités ne le sache (Y’a beaucoup de choses qui ne doivent pas exister).
J’ai été choquée que les professeurs, le proviseur, les autorités laissent les choses se dégrader à ce point. Bien sûr je me doute qu’ils ne sont pas vraiment au courant des expéditions punitives de Théo et tant que personne ne porte plainte contre ce petit con qui se croit fort avec son couteau, il ne risque pas d’être arrêté ; mais personne n’a donc pris la peine de parler aux gamins du collège ? Pour leur parler des dangers de la route et de ce qu’est exactement l’aphasie ?

Alexandre et Sarah vont faire preuve de beaucoup de sang froid. Quant à Romain, il est très courageux car il essaie de rester le grand frère protecteur alors même qu’il n’arrive plus à parler et il n’hésite pas à se jeter dans l’aventure malgré son handicap.
Mêlée à du fantastique avec la présence des aériens, cette histoire parle de colère, de harcèlement, de courage et d’acceptation.
Bien adapté à son public cible, la collection pepix noir semble avoir un bel avenir devant elle si elle continue à nous proposer des titres aussi intéressant.

 

Un extrait : Courantd’Air gonfle le nuage de ses particules pour voir par-dessus la cime du toit qui le dissimule. Il se rétracte aussitôt : Blizzard est là !

Il rôde dans le froid de l’aube hivernale, à moins de deux pâtés de maisons.
L’immense Aérien l’a-t-il perçu ? Courantd’Air frémit d’inquiétude, et n’attend pas pour le savoir. Il plonge vers la rue, petit souffle de vent invisible aux yeux des passants matinaux.

A dix mètres du sol, il se met à suivre la chaussée, volant aussi vite qu’il peut. Il ne tient pas à être le prochain esclave de Blizzard – vraiment pas !
Mais il n’a pas encore parcouru la moitié de la rue… qu’il se fige.
Un son extraordinaire, sublime, caresse chacune des particules de son corps éthéré.
Irrésistiblement attiré, Courantd’Air dévie sa course sans même s’en rendre compte et remonte à toute allure le flot de la musique.
Il s’engouffre dans l’entrebâillement d’une fenêtre, au troisième étage d’un vieil immeuble. Le remous d’air de son passage précipité fait claquer le battant vitré, Courantd’Air ne s’en aperçoit pas. Il contourne sans le voir un humain accroupi devant une machine cubique trouée d’un hublot.
La merveilleuse musique émane de là. Vaguement, le petit Aérien se dit qu’il devrait se méfier.
Mais ce son est tellement divin…

Avec délice, Courantd’Air se laisse aspirer totalement. Le hublot se referme sur lui.

 

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