Titre original : Bad moms
Réalisé par : Jon Lucas, Scott Moore
Date de sortie : 03 août 2016
Genre : Comédie
Pays d’origine : USA
Durée : 1h41
Casting : Mila Kunis, Kristen Bell, Kathryn Hahn, Jay Hernandez, Annie Mumolo, Jada Pinkett Smith, Christina Applegate, Emjay Anthony…
Résumé : En apparence, Amy a une vie parfaite : un mariage heureux, de beaux enfants et une carrière qui décolle. En réalité, elle se met tellement la pression pour être au top sur tous les fronts, qu’elle est sur le point de craquer.
Au bout du rouleau, elle trouve comme alliées deux autres mères épuisées elles aussi par le stress des règles imposées par Gwendoline, la toute puissante présidente des parents d’élèves. Ces trois nouvelles meilleures amies se lancent dans une folle virée en quête de fun et de détente, loin de leurs responsabilités conventionnelles de mères de famille. Ce qui a tendance à crisper le clan de Gwendoline et ses mères parfaites…
Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette comédie où trois mamans aux situations familiales diamétralement opposées, décident de se libérer de la dictature de la perfection imposées par la présidente des parents d’élèves.
Même si toutes les mères ne sont pas confrontées à une « Gwendoline », elles n’en sont pas moins en permanence jugées, surtout aux USA, par toutes les autres mères : c’est toujours à celle qui fera les meilleurs gâteaux, dont les enfants auront les meilleures notes… la pression mise sur les mamans et, au-delà d’elles, sur les enfants est énorme.
J’ai beaucoup aimé les personnages d’Amy, la mère working girl qui essaie d’être parfaite mais s’épuise en vain,
et de Kiki en mère esclave de son époux (un espèce de macho incapable de prendre soin de lui-même mais d’une exigence exaspérante) et de ses 4 enfants.
J’ai moins aimé le personnage de Carla, en mère nymphomane totalement démissionnaire, quoique l’actrice la campe super bien.
Christina Applegate est excellente en présidente des parents d’élève despote, autoritaire et qui règne sur l’école comme sur un royaume de régime absolu : par la terreur et les coups bas.
Cette guerre des mères pour la présidence n’est pas sans rappeler les films pour adolescentes où une ado quelconque s’élève contre la chef des pompom girl pour être élue reine du bal de promo (variante : déléguée des élèves). Et finalement on se rend compte que adulte ou ado, la quête du sommet se déroule de la même façon : d’un coté une fille adulée par crainte et entourée d’un ou plusieurs larbins/faire-valoir, de l’autre une fille plus naturelle avec de vraies amies. Et les deux « camps » de se faire la guerre jusqu’à ce que la masse ouvre les yeux et se rendent compte que la première est le mal incarné et la seconde une fille sympa qui les respecte.
Du coup on ne peut pas dire que le scénario brille par son originalité, mais, hormis quelques passages un peu trop vulgaires qui n’apportaient rien à l’histoire, on rigole bien et on passe un bon moment.
J'ai beaucoup aimé, à la fin du film, les interview des actrices principales avec leurs mères.
Petite mention spéciale à deux scènes que j’ai adorées : Quand Kiki se rebelle enfin contre son gros con de mari et quand Amy explique à son fils que la vie ce n’est pas tout voir arriver sur un plateau d’argent.