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[Film] Zootopie

Zootopie Affiche.jpg

Titre original : Zootopia

 

Réalisé par : Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush

 

Date de sortie : 17 février 2016

 

Genre : Film d’animation

 

Pays d’origine : USA

 

Durée : 1h48

 

Casting : Marie-Eugénie Maréchal (Judy Hopps), Alexis Victor (Nick Wilde), Pascal Elbé (chef Bogo), Claire Keim (l’adjointe au maire Bellwether), Fred Testot (Benjamin Clawhauser)…

 

Résumé : Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …

 

Mon avis : J’ai adoré ce dessin animé car il n’est pas que pour les enfants : entre les clichés sociaux (il n’y a que des paresseux à la préfecture, que des brutes épaisses dans la police), les références cinématographique (le parrain campé par une musaraigne) et les différents clins d’œil à d’autres dessins animés, au piratage (« J’ai même des films qui n’ont pas encore été tournés »), il y a là tout un aspect du film qui passera allégrement au dessus de la tête des enfants mais qui ravira les parents (ou pas parents d’ailleurs).
Malgré un univers idyllique sur le papier, Judy Hopps, nouvelle recrue de la police et première lapine a y être intégrée (au milieu des buffles, rhinocéros et éléphants), va vite, si ce n’est déchanter, revenir du moins à la réalité.

Zootopie Judy.jpg

Ce n’est pas parce que les prédateurs ont cessés de guetter d’innocents lapins au détour d’un arbre dans un coin sombre de la forêt que tout va bien dans le meilleur des mondes.
La méfiance entre les espèces demeure. Il n’y a qu’à voir le discours anti-renard que ses parents tiennent à la jeune lieutenant le jour de son départ pour Zootopie.
Même entre herbivore, il y a une certaine hiérarchie officieuse, ainsi, le chef de la police, un buffle imposant, accepte mal qu’on lui ait affecté un lapin qu’il juge inutile et indigne d’être autre chose qu’un cultivateur.

Zootopie chef bogo.jpg

De plus, qui dit civilisation, dit lois. Et qui dit lois, dit malheureusement contrevenants à la loi. De la place de parking impayée, à la fraude fiscale en passant par les petits cambriolages, la police ne chôme pas.
Et depuis quelques temps, une affaire de la plus haute importance occupe les esprits : des mammifères, tous de grands prédateurs, ont disparus.

Là encore, une différence entre les espèces se crée : lorsque qu’une loutre vient déclarer la disparition de son mari, tout le monde s’en fout (je schématise) et personne ne le rajoute à la liste des prédateurs disparus alors que la loutre est bel est bien un prédateur, petit, certes, mais prédateur tout de même.
Judy voit là sa chance de faire ses preuves et obtient un délai d’enquête.
Elle embarque avec elle, usant d’un odieux chantage (bien mérité cela dit), un renard, arnaqueur professionnel et part sur les différentes pistes.

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Mon passage préféré reste la rencontre avec Mr Big, parrain de la mafia et musaraigne de son état, affublé d’un accent italien forcé digne des plus anciens films sur la mafia.

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Et je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que Flash, le paresseux, n’a pas totalement usurpé son nom !

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J’ai apprécié la patte de Pixar qui fait qu’il n’y a pas de chanson (hormis celle qu’écoute à un moment Judy sur son Ipad) dans ce DA. On évite un peu le coté comédie musicale qui fait qu’une fois qu’on a vu le film une fois avec un enfant, on n’entendra plus que la chanson phare, chantée à tût-tête pendant des semaines, nous faisant presque regretté d’avoir vu le film avec lui au lieu d’y être allé en traître.
Le DA semble presque inspiré de La Fontaine avec les animaux faisant passer des messages contre le racisme, pour l’intégration sociale et pour la lutte contre le terrorisme de manière moins abrupte et austère.



 

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