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[Livre] Aurora Teagarden – T04 - La Maison des Julius

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Résumé : Depuis qu'elle a rencontré son fiancé Martin Bartell, Roe Teagarden connaît le bonheur. S'ils n'ont pas le même âge et proviennent de milieux différents, Martin semble savoir exactement ce qu'elle désire... comme la Julius House. La joie de Roe ne connaît plus de limites quand Martin lui offre cette maison comme cadeau de mariage. Elle aime les mystères et a toujours été intriguée par le passé mystérieux de cette demeure. En effet, six ans auparavant, la famille qui y habitait a mystérieusement disparu. Aucun de ses membres n'a plus été revu depuis. Alors que Roe se lance dans des travaux de rénovation, ses doutes quant au passé plutôt trouble de Martin disparaissent. Cependant, quand elle est attaquée par un fou furieux armé d'une hache, elle réalise que les secrets contenus dans la Julius House, ainsi que ceux que recèle son union avec Martin, pourraient bien la détruire.

 

Auteur : Charlaine Harris

 

Edition : J’ai lu 

 

Genre : Thriller

 

Date de parution : 23 Avril 2014

 

Prix moyen : 9€

 

Mon avis : Voilà notre Aurora enfin sur le point de convoler, plutôt que de préparer les maris pour les autres ! Et quel mari ! Ce n’est pas n’importe qui qui vous offre la maison de vos rêves en cadeau de mariage !
Pour une fois, Aurora n’a pas encore trouvé de cadavre (je dis encore parce qu’avec elle, je me méfie) mais un ami mystère que son fiancé souhaite héberger dans le studio attenant à la maison qu’il vient d’acheter pour elle. Il faut dire que Martin n’est guère bavard sur son passé. Je serais Aurora, ça m’agacerais prodigieusement. Va bien qu’il n’ait pas envie de parler de certaines choses, mais faire venir un « ami » dont on ne sait rien s’installer à deux mètres… faut pas pousser. J’aurais refusé s’il refusait de m’en dire plus sur l’ami en question.
Surtout quand, comme Aurora, on attire les assassins en puissance comme une lampe attire les moustiques !
Mais bon, je comprends aussi qu’elle n’ait pas envie plus que ça de contrarier son homme juste avant qu’il ne parte en voyage d’affaire alors qu’il y a tant de choses à penser : les préparatifs du mariage, la restauration de la maison, l’organisation de la lune de miel…ça occupe tout ça !
Je ne suis qu’au début du livre, mais je me demande combien de temps la demoiselle va mettre avant de commencer à chercher à savoir ce qui est arrivé à la famille Julius, les propriétaires de la maison, disparus mystérieusement avec leur fille six ans plus tôt.
Finalement, elle a mis plus de temps que prévu mais ça n’a pas raté, cette nana cherche vraiment les ennuis.
Remarquez, avec les révélations que vient de lui faire son mari, on comprend qu’elle ait envie de s’occuper l’esprit mais quand même, elle n’a vraiment aucune notion du danger, aucun instinct de conservation.
Du coup quand les choses tournent mal (comme on pouvait s’en douter) difficile de dire si c’est à causes des activités de Martin ou de celles d’Aurora !
Je n’avais vraiment pas vu venir la fin. J’avais imaginé toutes sortes de théories pour expliquer la disparition des Julius, soupçonnés certaines personnes ou certaines explications, mais je ne m’approchais même pas un peu de la vérité.

Et ce n’était pas frustrant, car la vérité est telle qu’aucun indice ne permettait de la trouver et qu’Aurora ne la découvre que par hasard.

A la fin de ce tome, je reste toujours interrogative face à Martin, et j’espère en apprendre plus sur lui dans le prochain !

 

Un extrait : La famille Julius disparut six ans avant que je n’épouse Martin Bartell.

T.C., Hope et Charity Julius s'étaient tout simplement évaporés. Certains habitants de Lawrenceton avaient même appelé le National Enquirer1 pour rapporter aux journalistes qu'ils avaient été enlevés par des extraterrestres.

À l'époque, j'avais terminé mes études supérieures depuis quelques années et je travaillais à la bibliothèque municipale de Lawrenceton. Avec le temps, aucun élément nouveau n'ayant éclairé la disparition, j'avais fini par ne plus me poser de questions. Seul un vague frisson d'angoisse me parcourait encore le dos lorsque l'on mentionnait le nom « Julius » au cours de la conversation.

Puis Martin m'offrit leur maison comme cadeau de mariage.

Dire que je fus surprise serait un euphémisme. Renversée serait plus exact. Installés tous les deux à Lawrenceton, ville du Sud traditionnelle et malheureusement en passe de devenir une banlieue d'Atlanta, nous souhaitions acquérir une maison en commun. Tentés par des biens spacieux dotés de grandes salles de réception, nous avions visité un certain nombre de demeures luxueuses et « comme il faut », dans les quartiers contemporains en périphérie.

J'estimais pour ma part que ces surfaces étaient bien trop grandes pour un couple sans enfant. Martin ressentait néanmoins le besoin irrésistible d'afficher des signes extérieurs de prospérité. Il conduisait une Mercedes, par exemple, et pour lui, notre maison devait s'harmoniser avec sa voiture.

Nous avions vu celle des Julius car j'avais demandé à mon amie et agent immobilier Eileen Norris de la mettre sur la liste - je l'avais moi-même visitée quelque temps plus tôt, quand j'étais célibataire.

Martin n'était pas tombé sous le charme comme moi. Bien au contraire, il s'était étonné de mon penchant pour la propriété. Ses sourcils sombres et bien dessinés s'étaient arqués et ses yeux d'ambre m'avaient fixée d'un air interrogateur.

— C'est un peu isolé, avait-il fait remarquer.

— A peine deux kilomètres de la ville. Je peux presque voir la maison de ma mère, d'ici.

— C'est plus petit que celle de Cherry Lane.

— Ce qui fait que je pourrais m'en occuper toute seule.

— Tu ne veux pas qu'on prenne quelqu'un pour t'aider ?

— Je ne vois pas pourquoi.

« Je n'ai rien d'autre à faire », avais-je précisé en mon for intérieur. Ce qui n'était pas de sa faute mais entièrement de la mienne : j'avais donné ma démission à la bibliothèque avant même de l'avoir rencontré. Je le regrettais chaque jour un peu plus.

— Et l'appartement au-dessus du garage, tu voudrais le louer ?

— Pourquoi pas, en effet.

— Le garage ne donne pas directement dans la maison.

— Il y a un passage couvert entre les deux.

Pendant notre petite conversation, Eileen s'était discrètement occupée ailleurs.

— C'est vrai, on se demande vraiment ce qui a bien pu leur arriver, fit-elle observer plus tard en refermant la porte, avant de glisser la clé dans son sac.

Les yeux de Martin s'illuminèrent soudain d'une brève lueur de compréhension.

Et c'est ainsi qu'au moment des échanges de cadeaux de mariage, je fus stupéfaite en recevant de sa main l'acte de propriété de la maison Julius.

 

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