Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Livre] Aurora Teagarden - T03 - A vendre: trois chambres, un cadavre

aurora teagarden tome 3 à vendre trois chambres, un cadavre.jpg

Résumé : Aurora avait décidé de devenir agent immobilier, et c’est lors de sa première visite organisée qu’elle découvre dans la maison, un cadavre. Fait du hasard ? Soit. Mais, alors qu’elle retente l’expérience, elle fait à nouveau une macabre rencontre. C’est bien la preuve qu’un serial-killer, sévit dans la petite ville de Lawrencetown. Mais il semble très bien renseigné sur la vie de Roe…

 

Auteur : Charlaine Harris

 

Edition : J’ai lu 

 

Genre : Thriller

 

Date de parution : 09 Octobre 2013

 

Prix moyen : 9€

 

Mon avis : C’est alors qu’elle rend service à sa mère en faisant patienter les acheteurs potentiel d’un bien de luxe, qu’Aurora tombe sur un cadavre dans la chambre principale, celui d’un agent immobilier concurrent qui a fait visiter la maison la veille. L’inspecteur Jack Burn est, comme vous l’imaginez, ravi de croiser encore une fois Roe sur une scène de crime !
Puis c’est en visitant des maisons pour un achat personnel que Roe découvre le second cadavre. A ce rythme là, la police de Lawrencetown va bien finir par l’embaucher comme chien renifleur de cadavre !

Autant vous dire que Roe va vite oublier son envie de devenir agent immobilier !
Coté cœur, la voilà qui s’encanaille. Alors qu’elle sort, sans grande conviction, avec le pasteur épiscopalien de la ville, une révélation de ce dernier va précipiter leur rupture (et de toute évidence, le père Scott ne va pas rester seul bien longtemps). Mais Roe va vite s’en remettre. Il faut dire qu’au premier regard, elle a craqué sur le richissime client en compagnie duquel elle a découvert le premier cadavre. Un chef d’entreprise bilingue, de 15 ans son aîné, ancien Marine au viet Nam… Elle aurait tort de s’en priver, certes, mais elle nous avait habitués à plus de retenue… Je pense qu’être avec un homme qui se contente d’un bisou par ci par là et vous fait bien comprendre qu’il n’ira pas plus loin avant le mariage (tout en ne laissant aucunement penser qu’il a l’intention d’aller jusqu’au dit mariage) ça a de quoi provoquer certaines frustrations !
Voilà qui aurait de quoi largement occuper Miss Teagarden, mais non, elle ne peut pas s’empêcher de poser des questions à tout le monde sur les meurtres commis…
On sait qu’elle va s’attirer des ennuis ! Il faudrait presque la tenir en laisse !
Et la voilà maintenant qui craque sur une maison dont les propriétaires se sont évaporés dans la nature quelques années plus tôt (le plus gros mystère de Lawrencetown).
On ne sait pas trop qui de Roe ou des ennuis cherche l’autre !
Encore une fois, le coupable n’est dévoilé qu’à la fin, mais cette fois, il m’a moins surpris que les précédents. Je me suis même reprochée de ne pas y avoir pensé plus tôt car plusieurs indices pointaient vers lui avec un peu de réflexion.
Et vu comment se termine le livre, malgré une enquête bouclée, je n’ai pas pu résister à commencer immédiatement le tome 4 !

Un extrait : Cet homme avait au moins quinze ans de plus que moi et venait d'un monde qui m'était parfaitement étranger. Sa proximité me rappelait silencieusement néanmoins que depuis quelque temps, je sortais avec un pasteur pour qui le sexe avant le mariage n'était pas envisageable. Et avant le père Aubrey Scott, je n'étais sortie avec personne depuis des mois.

Bien. Il n'était pas judicieux de faire mariner mes interlocuteurs dans l'entrée tandis que je passais en revue ma vie sexuelle (désertique). J'administrai un coup de baguette à mes hormones et me sermonnai en silence : les vagues de désir qui déferlaient sur moi n'étaient certainement que le fruit de mon imagination.

— En haut de cet escalier se trouve l'une des plus belles pièces de cette demeure, déclarai-je avec détermination. La suite parentale.

Je m'adressai au menton de M. Bartell plutôt qu'à ses yeux. Je pris les marches et ils me suivirent docilement. Je le sentais juste derrière moi et dus prendre plusieurs respirations pour me calmer. La situation devenait proprement ridicule.

— La maison ne comporte que trois chambres, mais elles sont toutes merveilleuses. Ce sont des suites, en réalité. Chacune a au moins un dressing, un boudoir pour s'habiller et une salle de bains.

— Fantastique ! s'exclama Barby.

Frère et sœur ? C'était peut-être vrai.

— La suite parentale se trouve derrière cette porte à double battant en haut des marches. Elle comporte deux dressings. La chambre bleue se trouve sur la droite du palier, et la rose est à gauche. La porte supplémentaire à gauche donne sur une petite pièce que la famille Anderton avait consacrée aux enfants. C'est là qu'ils faisaient leurs devoirs et regardaient la télévision. Elle pourrait servir de bureau, ou d'atelier de couture, ou...

Je ne savais plus que dire. La pièce serait utile, point final. Elle conviendrait parfaitement comme salle de musculation pour Martin Bartell, bien mieux que celle du bas.

— La porte supplémentaire à droite ouvre sur l'escalier qui monte depuis la cuisine.

Toutes les portes des chambres étaient closes, ce qui me sembla un peu curieux.

D'un autre côté, cela me permettrait un bel effet théâtral : je m'avançai vers la suite parentale, tournai les deux boutons de porte en même temps et les poussai d'un grand geste, tout en m'effaçant immédiatement pour offrir aux clients de mère le meilleur point de vue. Je m'étais retournée en même temps pour observer leur réaction.

— Ah, mon Dieu ! fit Barby.

Ah bon ?

Martin Bartell, lui, affichait une mine sinistre.

Lentement et à contrecœur, je me retournai pour comprendre.

Au milieu du lit immense, la femme était assise contre le dosseret. Les draps de soie blanche étaient remontés jusqu'à sa taille. Ses seins nus constituaient le premier détail le plus choquant. Le second, c'était son visage, noirci et boursouflé. On avait tenté de lisser sa chevelure crêpée et hirsute pour lui donner un semblant de normalité. Et entouré ses poignets, disposés le long de ses jambes, de lanières de cuir.

— Ça, c'est Tonia Lee Greenhouse, fit remarquer ma mère, debout derrière ses clients. Aurora s'il te plait, va t'assurer que Tonia Lee est décédée.

 

Écrire un commentaire

Optionnel