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[Livre] La drôle d'expédition

 

Je remercie les éditions sarbacane pour cette lecture

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Résumé : Une autre aventure de Zach, le petit garçon qui a réussi à s’évader de la prison d’Alcatraz ! Perdu dans le jeu vidéo que son père est en train de créer, Zach cherche une issue. Il finit par se retrouver dans un… cockpit de fusée. Et pas n’importe laquelle : le voilà qui s’envole à bord d’Apollo 11, aux côtés des trois astronautes, Armstrong, Aldrin et Collins ! Zach se fait accepter par l’équipage, s’acclimate à la vie dans l’espace, rencontre un alien pour, au bout du voyage, vivre la plus excitante des aventures humaines : MARCHER SUR LA LUNE 

 

Auteur : Séverine Vidal

 

Edition : Sarbacane

 

Genre : Enfant

 

Date de parution : 02 mars 2016

 

Prix moyen : 11€

 

Mon avis : Je suis ravie de retrouver la plume de Séverine Vidal que j’avais découvert dans un roman jeunesse « il était 2 fois dans l’ouest » et dans un autre plus mature, abordant un sujet plus difficile « Quelqu’un qu’on aime ». J’aime bien ces auteurs qui maîtrisent aussi bien l’humour que la tendresse et qui savent s’adresser aussi bien aux 8/10 ans qu’aux adolescents.
Ici, on est dans les 8/10 ans avec une nouvelle aventure de Zach. Mais que les lecteurs se rassurent, Zach lui-même les informe au début de son histoire que son aventure peut être lue indépendamment du 1er tome. Ouf, tant mieux !
Comme dans « il était 2 fois dans l’ouest », entre les chapitres, nous avons des petits bonus amusants comme par exemple les diverses positions que Chicken, le chat au poil qui ressemble à des plumes, peut prendre dans le but de déranger au maximum (bon Zach ne dit pas ça, c’est moi qui le dit. Les chats ont deux buts dans la vie : nous enquiquiner et conquérir le monde).

Dans cette aventure, Zach, plus mature que chacun de ses parents et même que les deux réunis (entre le prénom que s’est donné sa mère et celui donné à l’une des jumelles, déjà….), se retrouve par accident aspiré dans le jeu vidéo qu’est en train de créer son père avec son chat, Chicken.
Mais alors qu’il est guidé par celui-ci pour sortir, voilà que des ennuis supplémentaires se présentent : Zach n’est plus dans un jeu vidéo mais bel et bien dans Apollo 11, en 1969, et directement en partance pour la lune.
Malgré le danger et les hésitations, les trois astronautes, qui seront bientôt mondialement connus, le gardent à bord avec eux.
Zach va s’adapter à la vie à bord dont il nous décrit certains aspects dans les bonus.
Il pose la question de la faille temporelle : sa présence dans la fusée ne va-t-elle pas changer le futur tel qu’il le connaît ? Sa présence ne risque-t-elle pas de provoquer une catastrophe ? Et si la mission était un échec et que Neil Armstrong ne marchait jamais sur la lune ?
C’est une lourde responsabilité à porter pour un petit garçon, aussi mature soit-il, d’autant qu’il n’a pas cherché à ce que cette histoire se produise.

Malgré ses aventures, les frayeurs et la beauté de ce qu’il peut voir à travers les hublots, Zach n’en oublie pas son objectif premier : rentrer chez lui pour être un grand frère digne de ce nom pour ses petites sœurs.

L’écriture, comme toujours dans les romans de Séverine Vidal, est fluide, amusante et bien adaptée à l’âge visé. Les notes de bas de page, toujours de la plume de Zach, sont très drôles.
Les enfants (et les adultes aussi, ne nous voilons pas la face) apprennent plein de choses sur cette mission primordiale dont on n’a, au final, retenu que Neil Armstrong et sa célèbre phrase.

Le tome 1 des aventures de Zach va rejoindre ma wish-list, je suis curieuse d’en savoir plus sur cette fameuse évasion !

Un extrait : Bon, je reconnais : elles sont moins moches que je pensais.
D’abord, c’est des filles. Ça me rassure un peu. Je ne me voyais pas trop avec deux mini-Caleb à la maison. C’est le risque avec les garçons : qu’ils grandissent en prenant papa comme modèle. Dans notre famille, ça peut être dangereux…
Ils auraient fini par passer leur vie à se goinfrer de brochettes de bonbons en triturant nerveusement leurs manettes de jeux tout en crachant des morceaux de chips sur l’écran (Ok, je caricature, mais comme ça vous visualisez). Ils auraient appris à dire « Spooïng », « Wraaaam », « Chpioutchou » et « Tak-tak-tak » avant « Maman », « Zach » ou « Gros Caca ».
Maman et moi, on aurait été en infériorité numérique, on n’aurait pas supporté (euh, je suis bien un garçon, mais pas un garçon « modèle Caleb »).
Donc, ouf, c’est des filles.
Ça existe, bien sûr, les filles qui jouent aux jeux vidéo, je le sais. Mais la probabilité est moins grande.
Question prénom, elles s’en sortent pas trop mal, finalement.
Ma mère voulait absolument June, « pour rester dans les noms de mois ». Caleb lui a rappelé qu’en vrai elle s’appelle Denise, ainsi que toutes les femmes de sa famille, et j’ai proposé de maintenir cette tradition.
Maman l’a mal pris.
J’ai eu l’idée de Matilda, comme dans le livre de Roald Dahl. Maman était pas contre, mais Papa restait bloqué sur Zelda, en hommage « au meilleur jeu de tous les temps ! ».
Zelda contre Matilda, la bataille a duré deux semaines. On a failli en venir aux mains, pourtant je vous assure qu’on est pas des violents, à la base.
« Et si on gardait les deux prénoms, avec un trait d’union ? C’est très à la mode » a lancé Maman un soir de lassitude.
Mais petites sœurs toutes fraîches de lundi dernier, jolies comme des cœurs (et pour lesquelles j’ai prévu d’être un grand frère de super compèt’) s’appellent donc : June et Zelda-Matilda.
Elles rentrent cet après-midi. On va les chercher à l’hôpital après le déjeuner, « pour entamer notre nouvelle et flamboyante vie à 5 » (Caleb sait être un poil lyrique dans les grands moments). J’ai précisé que, techniquement, avec Chicken, on serait 6. Caleb m’a répliqué que « techniquement, un chat ça compte pas comme un humain » (Caleb sait se montrer de mauvaise foi dans les grands moments).

 

Commentaires

  • Et bien, tu me donnes bien envie de découvrir les aventures de Zach ! Je ne connaissais pas, mais du coup ça m'intéresse beaucoup. Je le note. :)

  • Tant mieux! Je suis toujours partagée dans mes chroniques entre ne pas assez en dire et trop en dire. Du coup quand je donne envie de lire un livre, je me dis que j'ai bien dosé!

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