Titre original : Edward Scissorhands
Réalisé par : Tim Burton
Date de sortie : 10 avril 1991
Genre : Fantastique
Pays d’origine : USA
Durée : 1h45
Casting : Johnny Depp, Winona Ryder, Diane Wiest…
Résumé : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.
Mon avis : Film culte de Tim Burton, sûrement le premier que j’ai vu d’ailleurs, j’ai toujours autant de plaisir à le revoir et le pumpkin autumn challenge était la période parfaite pour cela.
Edward est, bon, en vrai, je sais pas trop ce qu’il est. Il a figure humaine mais a été construit de toute pièce, comme un robot. Je peux vous dire que je m’en suis posée des questions, gamine.
Bon aujourd’hui, j’ai tranché : c’est magique ! Parfaitement. Comme le Père Noël.
Sauf que la magie a des ratés et qu’elle n’a rien fait quand le créateur d’Edward meurt d’une crise cardiaque (en même temps, c’est Jurassic Park à lui tout seul, le gars) sans avoir eu le temps de finir sa création qui, au lieu des jolies mimines qu’il avait préparé pour lui, se retrouve affublé à la place d’une enchevêtrement de ciseaux bien tranchants (L’histoire dit pas comment il aiguise ses engins, mais je veux bien son truc). (Alors pourquoi des ciseaux, déjà, à la base ? Je suis perplexe. « Sinon, il n’y aurait plus de film » dirait ma mère…).
Sorti de son isolement par la gentille Peg, représentante Avon (ils sont partout ceux-là !), il intègre sa famille et fait sensation dans le voisinage.
Au-delà de l’histoire même d’Edward (conçu pour faire pleurer dans les chaumières), j’ai vraiment adoré la critique à peine voilée de la société. Toutes ces femmes de banlieue qui s’ennuient, avec leurs époux tous plus beaufs les uns que les autres, leurs enfants déjà ancrés dans la société de consommation, comme le petit ami de la fille de Peg qui veut tout sans avoir à faire d’effort.
Et tous ces gens qui, dès que la différence cesse de les amuser ou de les fasciner, se retournent contre l’objet de leur fascination pour en faire un objet de peur sur qui se focalise toutes les suspicions.
Franchement la famille de Peg m’a semblée la seule à être normale dans ce quartier. Tous les autres sont imbuvables.
Le pire de tous est clairement le mec de Kim, la fille de Peg. C’est un gosse de riche qui ne supporte pas que son père refuse de lui payer ses caprices et exige qu’il bosse pour avoir son propre argent.
Tout le contraire d’Edward, si gentil et serviable mais dont la naïveté lui jouera des tours.
La fin est un peu triste, mais très émouvante.
Je crois que je ne me lasserai jamais de le revoir.
Même si je pleure à chaque fois.