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Premières lignes #32

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Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.
Pour ma part, j’ai décidé de vous faire découvrir mes coups de cœurs !

 

Cette semaine, je vous présente Il faut sauver Zoé d'Alyson Noël dont vous pouvez lire ma chronique ICI.

 

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Il paraît que le deuil est un processus en cinq étapes :
1. déni,
2. colère,
3. questionnement,
4. dépression,
5. acceptation.
Il y a encore un an, j’ignorais complètement que des spécialistes s’étaient penchés sur la question et avaient ordonné leurs résultats sous forme de liste. Cela dit, même si je l’avais su, je ne me serais jamais doutée que, quelques jours avant mon quatorzième anniversaire, je me retrouverais coincée en plein dans l’étape numéro un.
Personne ne s’attend jamais à recevoir ce genre de nouvelle, et pour cause. C’est bien connu, les histoires sordides qui justifient l’interruption de ton émission préférée par un présentateur qui fait une tête d’enterrement et annonce un « développement de dernière minute dans la terrible affaire qui fait trembler la nation », ça n’arrive qu’aux autres. Normalement…
Le pire, c’est que j’ai été la première à apprendre la vérité.
Enfin, après les flics.
Et après Zoé, bien sûr.
Je ne parle même pas du taré à cause de qui c’est arrivé.
Les détectives se sont contentés de me demander si mes parents étaient là, mais j’ai lu une telle tristesse sur leur visage, un tel découragement dans leurs yeux, que j’ai tout de suite compris.
J’étais seule à la maison et m’efforçais de respecter ma petite routine consistant à me goinfrer de gâteaux devant la télé pour repousser le moment de faire mes devoirs. Sauf que le cœur n’y était pas. En temps normal, à 16 h 10 un jour de semaine, mes parents sont au travail, ma sœur Zoé traîne avec son copain, et je suis installée en tailleur sur le tapis du salon, adossée au canapé et attablée devant un grand verre de lait froid dans lequel je trempe des Oreo jusqu’à en avoir les dents toutes noires et le ventre tout gonflé.
Cet après-midi-là, j’essayais donc de me convaincre que rien n’avait changé, que mes parents n’étaient pas en train d’écumer la région à la recherche de Zoé, et que je n’étais pas en plein déni avant même de savoir pourquoi.

 

Alors, tentés?

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