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[Livre] Le charmant cottage d’Amelia

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Résumé : Alors qu'elle s'apprête à fêter ses 30 ans, Amelia retrouve dans un tiroir une liste de souhaits qu'elle s'était promis de réaliser. Parmi ses souhaits il y avait celui de vivre à la campagne dans un cottage. Amelia et Jack son mari achètent une vieille bâtisse de charme qui nécessite d'être rénovée. Amelia ignore combien ce déménagement allait bouleverser sa vie familiale et sentimentale.


Auteur : Abby Clements

 

Edition : Prisma

 

Genre : Roman contemporain

 

Date de parution : 06 octobre 2016

 

Prix moyen : 12€

 

Mon avis : « Le charmant cottage d’Amelia » est un vrai roman doudou. Il est parfait à lire entre deux thrillers.
Amelia réalise un rêve d’enfant en achetant un petit cottage à la campagne. Mais, par un concours de circonstance, son mari et elle doivent renoncer au cottage de leur rêve et se rabattre sur un autre cottage plein de potentiel mais qui nécessite d’importants travaux.
Le livre est découpé en chapitre, chacun représentant la rénovation d’une pièce du cottage qui va servir de scène aux divers évènements.
Même si le roman aborde des sujets sérieux : l’abandon, la vieillesse, le désir ou non de maternité, cela reste un roman léger qui n’approfondit pas ces sujets outre mesure.
Il ne faut donc pas en attendre plus que ce qu’il est censé apporté : une petite lecture décontractante.
Le couple de Jack et Amelia semble au bord de l’implosion comme si le souci de la rénovation faisait remonter à la surface tout un tas de non-dits.
J’ai été un peu déçue par la fin, même si elle plaira sans doute au plus grand nombre.
J’aurais aimé que, pour une fois, les concessions n’aillent pas encore dans le même sens, celui des conventions sociales.

 

Un extrait : L’ombre d’un sourire apparut au coin de sa bouche. Un instant, je revis l’enfant vif et espiègle qu’il avait été, celui qui était entré dans ma classe en sixième.

– Vous êtes intelligent, vous êtes doué pour le travail en groupe. Vous nous faites tous rire – quand vous êtes de meilleure humeur qu’aujourd’hui. Donnez-moi simplement quelque chose noir sur blanc pour que je puisse le prouver à tout le monde.

– Je sais, fit-il en frottant le bout de sa basket contre le pied de la table. Je dois travailler plus.

– Vous en êtes capable, vous savez, assurai-je en tentant de croiser son regard. Si vous avez besoin d’aide, je suis là. Et votre professeure principale aussi.

Il hocha la tête en silence, et se pencha pour reprendre son sac.

– Merci, m’dame.

– De rien.

Je me tournai pour éteindre le tableau électronique et refermer mon ordinateur portable, en vérifiant l’heure. Plus que cinq minutes, pas assez pour un café. Ma conversation avec Carly devrait attendre. Mais j’avais le temps de filer aux toilettes avant mon prochain cours.

Trey se leva. Je le regardai sortir dans le couloir animé. Son uniforme scolaire foncé se perdit rapidement dans la masse des élèves agglutinés devant les casiers.

On y arrivera peut-être, me dis-je en prenant mon sac pour aller aux toilettes. Trey avait encore une chance de réussir ses examens, d’obtenir quelque chose. C’était pour cette lueur d’espoir qu’au bout de sept années à préparer des cours et corriger des copies, j’enseignais encore, même s’il m’arrivait, par périodes, de voir à peine Jack, mon mari, et de me sentir bien plus vieille que mes vingt-neuf ans – et avec des rides, en prime.

Je mis la main dans mon sac pour y prendre mon téléphone. En général, Jack m’envoyait un texto au moment de ma pause. Mais ma main ne rencontra qu’un petit carnet et la doublure. Le sac paraissait très léger. C’est une blague !

Mon téléphone et mon portefeuille avaient disparu.

 

bonne lecture 3 étoiles.jpg

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