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[Livre] Le crépuscule des rois - T02 - Reines de coeur

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Résumé : Figures romanesques, passionnées, solitaires et tragiques, quatre reines – Margaret, Mary, Catherine et Anne – évoluent autour du roi Henry VIII, personnage autoritaire, sensuel, tyrannique et flamboyant. Margaret, sa sœur aînée, devient, à quatorze ans, reine d’Ecosse, tandis que Mary, sa cadette, épouse à dix-neuf ans un Louis XII vieillissant qui la fait reine de France. Longtemps, Catherine d’Aragon lutte pied à pied pour ne pas se laisser balayer par la passion qui saisit son mari Henry VIII pour l’intelligente, l’ambitieuse, la trop séduisante Anne Boleyn. Quatre femmes, quatre destins aux antipodes les uns des autres, mais qui ont en commun une lutte obstinée pour aimer et être aimées, connaître le bonheur, objectif fascinant et fuyant. Ces reines de cœur sont les emblèmes d’une Renaissance qui transforme l’Europe politiquement et artistiquement, et qui ouvre aux femmes les portes du pouvoir dont leurs filles et petites-filles vont s’emparer pour le meilleur comme pour le pire.

 

Auteur : Catherine Hermary-Vieille

 

Edition : Le livre de poche

 

Genre : Historique

 

Date de parution : 19 octobre 2005

 

Prix moyen : 8€

 

Mon avis : Dans ce second tome du crépuscule des rois, on reprend là où le tome 1 s’était arrêté.
Des quatre reines citées, Anne Boleyn, présente au résumé, est quasiment absente du roman dans lequel elle n’est encore qu’une demoiselle de compagnie comme une autre. On reviendra probablement vers elle dans le tome 3 mais ici, on se penche plus sur la liaison entre Mary Boleyn et le roi que sur son règne.
Très présente au début du roman, Catherine d’Aragon s’efface peu à peu pour ne faire que de rares apparitions dans lesquelles on nous apprend la mort d’un autre de ses enfants, ou encore son obstination à défendre son père et l’Espagne malgré le nombre incalculable de fois où ce dernier dément les serments qu’il a fait à l’Angleterre.
Les deux reines qui sont à l’honneur sont Margaret Tudor, sœur ainée d’Henry VIII, mariée à 14 ans au roi d’Ecosse, qui va faire face à une situation personnelle et politique désastreuse sans pour autant obtenir le moindre soutien de son frère ; et Mary Tudor, petite sœur du roi, mariée à 18 ans à un roi de France de 33 ans son ainé et qui saura tirer son épingle du jeu une fois veuve. Furieux contre elle lorsqu’elle décide de son avenir une fois veuve, Henry fini par lui pardonner, comme toujours.
J’ai trouvé que le texte était moins de parti pris et que la réalité historique était plus neutre. Par exemple, personne ne sait si Charles Brandon et Mary Tudor ont été amants avant leur mariage et dans ce cas Catherine Hermary-Vieille a suivi la maxime: « dans le doute, abstiens-toi ».
J’ai beaucoup aimé ce tome, car la période Henry VIII est la période que je préfère dans l’histoire anglaise. Pour autant, si je savais que ses sœurs avaient été respectivement mariées en Ecosse et en France, je ne connaissais pas les détails historiques de leurs vies. J’ai vraiment été ravie de les découvrir.
Il me reste à découvrir le tome 3, qui devraient être consacré aux 6 infortunées épouses d’Henry VIII.

 

Un extrait : Bessie venait de se coucher lorsqu’elle entendit le bruit léger de petits pas foulant les dalles. Entrouvrant la porte, Cecily se faufila dans la chambre et vint se glisser dans le lit de sa sœur.
- Je ne voulais pas te laisser seule cette nuit.
La lune déclinait. Une clarté grise s’infiltrait entre les lourds rideaux brochés de fils de soie et d’argent.
Au-dessus de la Tamise, les mouettes poussaient leurs appels tristes. Brièvement, Cecily évoqua leurs derniers mois, son amour pour Lord Welles, leur mariage remis. Son fiancé avait fait partie de la cour de Richard III et traversait une période de purgatoire. Et puis l’union de Bessie et de Henry suspendait la sienne. Fille aînée promise au roi d’Angleterre, elle devait se marier la première.

- Henry Tudor est très plaisant, chuchota Cecily, tu n’auras aucune peine à l’aimer.
- Je veux qu’il m’aime aussi.

- Il possède un portrait de toi que mère lui a fait parvenir. On dit qu’il le garde dans sa chambre.
- J’ai peur, murmura Bessie.

- Le passé ne peut s’oublier qu’en pensant très fort à l’avenir. Nous n’avons pas vingt ans, pouvons-nous gâcher notre vie en ressassant les drames que nous avons vécus ?

- J’ai fais croire à notre Richard que je l’aimais, je l’ai poussé à écrire cette promesse le liant à moi et puis je l’ai trahi et abandonné.

- Notre oncle était cruel.

- Il était seul et si avide d’être aimé.

- Oublie, Bessie. Dieu punit les pêcheurs et récompense les justes. Notre oncle est désormais devant Sa justice et Lui seul peut juger le fond de son cœur.

bonne lecture 3 étoiles.jpg

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