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[Livre] Les crevettes ont le cœur dans la tête

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Résumé : Les tribulations sexuelles d’une trentenaire parisienne délurée, déterminée à trouver, malgré les embûches, l’amour, le vrai.

Marion cherche son Mr Big sans obligation de résultat (elle est une adepte du « CDI sexuel »…), enchaînant les aventures, tantôt calamiteuses, tantôt extatiques. Quand ce n’est pas elle qui s’emballe, c’est une de ses trois meilleures copines…

 

Auteur : Marion Michau

 

Edition : J’ai lu

 

Genre : Chick Lit

 

Date de parution : 13 juillet 2016

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : Le format journal intime est assez intéressant et aurait pu donner une lecture agréable. Malheureusement, j’ai été très déçue par ce livre.
Le roman est une compilation de scénettes, qui sont liées les unes aux autres, mais qui donnent une impression décousue, comme si chaque anecdote n’était pas finie.
Mais le plus gros problème que j’ai eu avec ce livre c’est que ce genre de livre est censé être léger et plein d’humour et là, j’ai ressentie une ambiance pesante. J’ai fini ce livre complétement déprimée.
J’ai eu l’impression de lire l’histoire d’une érotomane : elle rencontre un homme, lui dit bonjour : ça y est c’est l’homme de sa vie et elle est sûre qu’il ressent la même chose mais qu’il ne le sait pas encore.
J’ai ris bien trop peu pour un roman de ce genre.
Marion m’a exaspérée surtout sur le côté « je ne supporte pas que les autres que j’ai jeté refassent leur vie ». Une fois ça va, mais systématiquement ça fait lourd.
Tout le livre est comme ça, une grande hésitation entre deux types, dont un qui clairement se fiche d’elle. Des potes gays, des copines certaines casées d’autres non…bref rien de neuf, rien d’inédit et vu l’écriture, rien de vraiment intéressant.

A zapper sans regret.

 

Un extrait : SIGNES AVANT-COUREURS... DE JUPONS Sans nouvelle de l’amour, j’ai accepté de dîner en tête à tête avec un ami de ma fournisseuse officielle de tocards (Sophie, toujours, on ne change pas une équipe qui gagne). Cette fois, elle m’avait vendu le mec comme ouvert et fantaisiste, et c’est en effet avec beaucoup de fantaisie qu’il est arrivé avec ses sacs de courses (du Destop et des rouleaux de PQ, il y a vraiment des gens qui ne s’emmerdent pas avec le romantisme) et qu’il a descendu ses trois vodkas-pomme, la quasi-totalité de la bouteille de vin pendant le dîner, son cognac et le mien. À part ça, on s’est découvert des tas de points communs, autant de signes qui auraient dû me pousser à l’embrasser (au risque de choper une cirrhose fulgurante), mais je ne me laisse plus avoir par les signes.

Comment ai-je atteint ce degré de sagesse bouddhique ? Laissez-moi remonter le cours du temps tel un saumon de Norvège.

À vingt ans, une tarologue m’a dit que l’homme de ma vie s’appellerait « Bertrand ». À l’époque, j’étais serveuse et le seul « Bertrand » que je connaissais était un vieux postier pinté à la Leffe du matin au soir. Autant vous dire que je n’y ai prêté aucune attention, jusqu’à ce que, quelques années plus tard, je sois frappée par la foudre en arrivant dans une soirée. Je ne vais pas engraisser plus longtemps le suspense, l’élu s’appelait Bertrand. Le souci, c’est qu’il n’avait pas qu’un prénom, il avait aussi une femme et un petit garçon. J’allais fuir, mais imaginez ce qu’il restait de mes principes quand j’ai su qu’il s’appelait Michau comme moi (véridique, je le jure sur le dernier catalogue Louboutin).

J’en ai pris pour deux ans de baises mémorables avec un homme marié, d’attentes éternelles et de promesses en toc. Bertrand Michau... Aujourd’hui, j’ai beau regarder sous mon lit, derrière mon rideau de douche, dans ma penderie : rien à faire, il ne fait plus partie de ma vie. Alors pardon, mais les signes, à d’autres.

J’ai laissé l’ami de Sophie vaciller sur le trottoir et j’ai sauté dans un taxi. Dommage, on avait tellement d’affinités, mais en amour, on sait comment ça se termine quand on conduit bourré : on finit toujours par perdre tous ses points communs.

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