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[Livre] Diva attitude

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Résumé : Si votre spécialité est de faire voler les assiettes, d’apparaître en robe provocante à des soirées déjantées au bras d’hommes que vous jetez ensuite en poussant les hurlements… Si vous êtes accro des fringues les plus dingues, les plus chères et les plus hype… que vous ne mettrez qu’une fois, ça va sans dire…

Ne cherchez pas ! La Diva, c’est vous !

 

Auteur : Erica Orloff

 

Edition : Harlequin

 

Genre : chick lit

 

Date de parution : 2005

 

Prix moyen : 3€

 

Mon avis : Diva attitude est un petit livre sans prétention parfait pour se remettre d’une lecture difficile ou un peu trop intense.
Elektra Kasmirova nous enseigne à être une diva. Mais attention, elle dit bien diva et pas pouffe (désolée pour le terme). Une diva aime être le centre de l’attention mais n’écrase pas les autres pour y parvenir ; une diva rit avec les gens, pas des gens, une diva ne médit pas et surtout elle ne juge pas les autres.
Alors certes, une diva est extravagante, elle peut repeindre son salon trois fois dans le mois, elle pique des colères monstrueuses car elle ne fait pas dans la demi-mesure : quand elle a mal, elle souffre le martyre, quand elle est heureuse, la terre entière le sait… mais une diva n’est jamais méchante, jamais injuste, jamais égoïste (un poil égocentrique parfois).
Bref, à la lecture de ce livre, on se rend vite compte que pour l’auteur, bon nombre de « demoiselles » estampillées Diva par les médias relèverait plutôt de la seconde catégorie que j’ai cité et que je n’écrirais pas une seconde fois parce qu’après ma mère demande où j’ai appris un tel langage.
J’ai lu ce livre après un témoignage qui était non seulement poignant mais qui en plus se finissait mal, et il m’a fait un bien fou !
Il est vrai qu’il ne restera pas dans les mémoires mais c’est ce qu’on appelle un livre de plage : agréable, drôle, avec une pointe de romance, léger… parfait pour s’occuper l’esprit en légumant au soleil (ou à l’ombre, on n’est pas sectaire !)

Un extrait : Je rentre chez moi, ravie d'y trouver un peu de silence et de solitude. Une diva supporte assez mal la cohabitation. Je sors un soda du frigo et vais sur la terrasse écouter le ressac. L'écho des vagues qui se fracassent sur le rivage est toujours une musique apaisante, qui éveille en moi une humeur contemplative.

Lentement, mes pensées dérivent vers David. Je ne sais pas pourquoi, le voisin de Scott me fait perdre un peu de ma diva attitude. Rassurez-vous, je ne nourris pas à son propos d'idées folles, style mariage, enfants et autres insanités. Je n'ai pas l'intention de repasser ses chaussettes ni de faire cuire ses sushis. Pardon ? On ne repasse pas les chaussettes et on ne fait pas cuire les sushis ? Aucune idée. Je suis la reine du pressing et des plats à emporter.

Disons que j'aimerais juste me rouler contre lui le soir en m'endormant, après l'amour. Enfin, certains soirs. Et si j'ai envie de dormir. En général, l'amour me donne plutôt envie de dévorer un T-bone avec triple dose de frites ou un plateau de fruits de mer.

De toute façon, je ne cours pas grand risque : ce David est l'exact inverse de mon type d'homme. Calme, studieux, posé... le portrait craché d'un prof de fac. D'ailleurs, il enseigne la littérature comparée à l'université de Miami (pour Scott, la littérature, c'est Cosmopolitan). En réalité, c'est justement son petit côté premier de la classe qui me donne envie d'ébouriffer ses cheveux et de faire souffler un vent de liberté sur son existence bien rangée.

Oui, à la réflexion, cet homme a besoin qu'on s'occupe de lui. Bien entendu, il ne s'en doute pas. Pas encore. Mais c'est sûr, il attend qu'une diva vienne réveiller la bête de virilité qui sommeille en lui.

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