Je remercie Babelio et sa masse critique, les éditions Jourdan et Alexandra Le Dauphin pour cette excellente lecture
Résumé : Un témoignage intemporel qui touche une large population, un thème universel qui parle tant aux hommes qu'aux femmes : le célibat. Laissez-vous embarquer dans les folles aventures sentimentales de Célibette, riez, compatissez et suivez ses judicieux conseils. Son histoire peut vous surprendre ... Malheureuse en amour, Isabelle, alias Célibette, a décidé de se prendre en main pour redresser son baromètre sentimental. Celui-ci indiquant une météo capricieuse, Célibette espère voguer vers un ciel plus clément. Mais pour cela, elle doit réagir, revaloriser son image et arrêter d'être le paillasson que les hommes piétinent allégrement. Quel sera son plan d'action ? Comment parviendra-t-elle à se reconstruire ? Trouvera-t-elle l'amour sur les sites de rencontres ou au supermarché avec une courgette comme alliée ?
Auteur : Alexandra Tressos – Le Dauphin
Edition : Jourdan
Genre : humour comédie
Date de parution : 28 janvier 2016
Prix moyen : 8€
Mon avis : On a ici un petit livre très drôle sur le célibat et surtout sur la recherche de l’âme sœur.
On sourit souvent. Pour ma part, je n’ai pas vraiment éclaté de rire, car les situations présentées sont trop proches de celles que j’ai vécues (si si un mix de Guillaume et David, c’est possible !!!!). Mais je suis sûre et certaine que celles qui n’ont jamais été aux prises avec un PNI (Pervers Narcissique Immature), ou qui n’ont jamais eu affaire aux perles de Meetic ont bien rit en lisant les (més)aventures d’Isabelle alias Célibette.
J’ai passé mon temps à dire : Oh purée oui (bon ok, soyons honnête, purée n’est pas précisément le mot qui est sortit de ma bouche), Oh la la c’est tout à fait ça (quoi que le coup ou plutôt les coups du supermarché, j’ai pas osé !).
Cela dit, chapeau à l’auteur qui arrive à mettre en garde contre un élément toxique au possible : la mère…euh non pardon le pervers narcissique (quoique dans certain cas, la mère aussi, surtout la sienne… au pervers narcissique…vous suivez ?) avec beaucoup d’humour.
Il faut dire que ce n’est pas précisément un sujet qui prête à rire, mais que, dans ce cas, on aura peut être moins de mal à admettre qu’on a bien affaire à ce genre de vermine vicieuse (et pour laquelle Raid n’a pas encore inventé de produit efficace…quoique, dans les yeux, l’anti cafard peut peut-être marcher) que lorsqu’on lit un article bien sérieux sur le sujet qui laisse entendre, en plus (sûrement écrit par un mec), qu’on l’a bien cherché…
Mais je m’égare, revenons au livre.
Célibette, Isabelle de son petit nom, n’a pas du tout l’intention de rester une vieille fille, même si ses charmantes copines ont l’air de laisser entendre que c’est déjà le cas (oui c’est sous entendu quand on commence à essayer de vous caser).
Le livre est émaillé de conseils que l’on peut suivre (ou non, bien sûr, on n’a pas signé de contrat, mais bon, il y a de bons conseils…moi je dis ça…je dis rien…).
Quand on lit les diverses expériences relatées dans la recherche de l’âme sœur de Celibette, on se dit : pfff n’import’nawak, l’auteur a vraiment une imagination débordante… Et bien non ! (enfin si, elle a une imagination débordante, ce n’est pas la question, ne changeons pas de sujet) Tout ce qu’elle raconte est vrai !!! Promis, juré craché (euh peut être pas craché, la femme de ménage vient de passer). J’en ai vécu certaines… et mes copines d’autres…. Bref à nous toute, on dit bien avoir couvert toutes les situations présentées, et même davantage… (et c’est vrai que celles qui ne sont arrivées qu’aux autres m’ont bien fait rire… ben quoi, je suis humaine, hein).
En bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre (et je vais prendre le train plus souvent…)
(Et vous avez qu’à le lire pour savoir pourquoi !)
Un extrait : Je discute avec « Louis XIV » (ah…la finesse des pseudos) qui me raconte ses déboires amoureux. Il s’épanche sur le comportement des filles qui, visiblement, le malmènent. Il me paraît méfiant, prêt à détaler à la moindre alerte. Une intuition vérifiée, d’ailleurs, malheureusement pour moi.
Pourtant, la magie d’Internet opère : poudre virtuelle aux yeux, j’échange sur ma vie en général et me prends (encore) à rêver que c’est lui, mon prince charmant. Comme d’habitude, je veux tellement y croire que je ne vois pas les signes avant-coureurs annonçant une catastrophe imminente.
Nous nous rencontrons après deux mois et demi de conversation soutenue à raison d’au moins deux heures par soir, étalée sur six soirs (le dimanche, on se repose), le tout multiplié par deux mois et demi, donc. Autant dire que nous ne nous découvrons pas et qu’en toute logique, nous allons discuter en toute sérénité. Pourtant…Il faudra exactement 6 minutes 24 secondes pour qu’enfin j’ouvre la conversation verbale, nourrie jusqu’alors de jeux de regards extrêmement bizarres où chacun essaie de décrypter l’autre.
Sourcils arqués, sourire figé, « Louis XIV » fait moins le malin que derrière son écran, visiblement. On dirait même que quelqu’un lui écrivait son texte tant le discours qu’il tente de tenir s’avère sans envergure et construit sur des bases plus que bancales.
J’essaie de cacher ma déception, ce qui est loin d’être gagné étant donné que j’ai une fâcheuse tendance à laisser mes émotions transpirer sur mon visage jusqu’à ce qu’elles explosent. Est-ce cela qui a déstabilisé le Roi Soleil ? Il s’attendait peut-être à ce que sa Cour (donc moi) se mette à applaudir ses pensées archaïques du genre « femme = ménage » ? Forcément, avec moi, il est mal tombé. Non seulement je ne cautionne pas ce genre d’équation, mais en plus, je le clame. J’y suis peut-être allée un peu fort en lui rétorquant que pour moi, l’homme doit manier le balai ; une condition sine qua non pour entrer dans ma vie.
« Louis XIV » pâlit, prétexte un rendez-vous urgent et s’enfuit à toutes jambes. Je tente de le contacter le soir même pour obtenir un semblant d’explication ce qui s’avère peine perdue : « Louis XIV » a complètement disparu de la circulation. Compte supprimé. Tel un phénix, j’imagine qu’il renaîtra de ses cendres le lendemain. « Louis XV » ?, « Charles X » ?, « Henri IV » ? La lignée des rois de France, bien qu’éteinte, regorge de possibilités de pseudos.
Dorénavant, j’éviterai Mérovingiens, Carolingiens (et Capétiens aussi tant qu’à faire) sévissant sur la Toile. Ils ont visiblement gardé un esprit aussi étriqué que leurs tenues.
Commentaires
Excellent ! Ton avis est aussi drôle que le bouquin je trouve :p Dis donc, t'as une femme de ménage, toi ? :o :D
Ah oui, j'ai une femme de ménage. Une fois tous les 15 jours et déductible des impôts.^^
je me suis appliquée pour la chronique, je voulais faire honneur au bouquin d'Alexandra ^^
Merci les filles :)